Reconversion : Comment la financer?

Après un an de pandémie, vous avez revisité vos priorités et vous êtes enfin prêt à quitter votre entreprise pour le métier de vos rêves. Seul difficulté : trouver des financements pour la formation.  Il existe beaucoup de dispositifs qui vous conduiront au succès car la formation a son importance. Si vous visez le digital, voici quelques pistes :

Reconversion : Comment la financer?

Informaticien, développeur, webmaster, concepteur designer UI, boulangers, agricultrices, développeuses ou encore professeurs des écoles. Les Français et Françaises sont nombreux à être en quête d’une reconversion professionnelle. Selon le 2ème baromètre réalisé par la formation et de l’emploi de Centre Inffo en janvier 2021, 20% des salariés de l’Hexagone sont ainsi déjà engagés dans un tel processus. Le phénomène est particulièrement fort chez les indépendants (30%), les 18-24 ans (34%) et les personnes en recherche d’emploi (35%). Pour toutes celles et ceux qui hésitent encore à sauter le pas et à pousser la porte d’un nouvel avenir professionnel. Que ce soit par aversion au risque ou par peur de ne pas réussir à financer cette nouvelle carrière. Si c’est ce dernier point qui bloque, il existe plusieurs mécanismes pour ne pas débourser un centime mais qui demande de la paperasserie. Vous pouvez vous faire accompagner. Explications

Reconversion : Comment la financer?

Pour les salariés :

Reconversion : Comment la financer?

Le compte professionnel de formation

Description : Réformé en 2015 pour offrir plus de liberté aux salariés, le CPF est le fameux compte professionnel de formation. Calculé en euros, il permet à chaque salarié d’accumuler une certaine somme chaque année (comprise entre 500 et 800 euros avec un plafonnement à 5000 ou 8000 euros), destiné à lui permettre de se former librement, sans avoir à demander l’autorisation à son supérieur. L’objectif est clair : faciliter la montée en compétence pour obtenir une promotion ou se reconvertir dans un autre secteur. Attention toutefois, le CPF est utilisable pour certaines formations seulement recensées dans l’espace personnel des salariés.

Si la formation choisie s’effectue en dehors du temps de travail, il est inutile d’avertir l’employeur. Dans le cas contraire, une demande doit être envoyée en recommandé, 60 jours avant le début de la formation si celle-ci dure moins de 6 mois, 120 jours sinon. L’employeur a alors 30 jours pour valider ou non la demande.

Bénéficiaires : Salariés, indépendants, conjoints collaborateurs, demandeurs d’emploi.

Frais pris en charge : La somme accumulée permet de financer tout ou partie des frais pédagogiques ainsi que ceux liés à la validation des acquis mais ne prend pas en compte les frais annexes comme l’hébergement, les transports ou la restauration, ni la rémunération du salarié.

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Le CPF de transition professionnelle

Description : Le CPF de transition professionnelle ou projet de transition professionnelle ne s’adresse pas seulement aux personnes en reconversion. Il a, en effet, pour ambition de renforcer la qualification des collaborateurs et collaboratrices, de faciliter leur évolution dans l’entreprise ou leur reconversion. Sa différence avec le CPF ? Il permet de s’absenter de l’entreprise durant toute la durée de la formation, sans que l’employeur puisse s’y opposer.
Afin de bénéficier de ce dispositif, le salarié doit élaborer un projet de formation, effectuer un devis auprès du prestataire choisi et présenter son projet à la Commission paritaire interprofessionnel régionale qui statuera sur sa pertinence.

De même que pour le CPF, si la formation nécessite une absence, la demande doit être effectuée 60 jours avant le début de la formation si celle-ci dure moins de 6 mois, 120 jours au-delà de cette durée. L’employeur dispose de 30 jours pour envoyer sa réponse tout en sachant qu’il ne peut pas refuser cette demande excepté si les critères ne sont pas remplis par le salarié ou si cela engendre une trop grande difficulté pour l’entreprise. Dans ce dernier cas, il peut obliger le salarié à retarder de 9 mois maximum le suivi de sa formation.

Bénéficiaires : Salariés en CDD, en CDI (avec 24 mois d’ancienneté), les intérimaires et intermittents du spectacle sous certaines conditions (nombre d’heures travaillées ou de cachets signés).

Frais pris en charge : Les frais pédagogiques dans la limite de 18 000 euros TTC, les frais annexes (transport, hébergement…), la rémunération du collaborateur et les cotisations de sécurité sociales afférentes. Un complément peut être versé par divers organismes si le coût de la formation est supérieur à ce prix.

Reconversion : Comment la financer?

La Transco ou transition collective

Description : Commencer directement un nouveau job sans passer par la case chômage, c’est le principe de la Transco. Ce dispositif, né dans le cadre du plan de Relance et effectif depuis le 15 janvier 2021, vise à aider les salariés dont l’emploi est menacé à se former pour trouver un emploi dans un secteur porteur en leur évitant une période de chômage. Pour mettre en place ce dispositif, l’employeur doit négocier avec les responsables sociaux un accord particulier dans lequel sont recensés les emplois en sursis. La durée de la formation ne doit pas excéder 24 mois et doit donner lieu à une certification.

Bénéficiaires : Les salariés en CDI, en CDD ou en intérim à condition de bénéficier de deux ans d’ancienneté et dont l’emploi est menacé.

Frais pris en charge : Ce dispositif est financé à travers le plan de Relance. L’État prend à sa charge tout ou partie de la formation en fonction des effectifs de l’entreprise. Si elle compte moins de 300 salariés, le financement est total, entre 300 et 1000 salariés, il s’élève à 75% (25% à la charge de l’entreprise) et au-delà d’un millier de salariés, l’entreprise paie 60% des formations contre 40% pour l’État. Le salarié n’a donc rien à payer et bénéficie d’une formation entièrement financée. Durant cette période, le salarié conserve sa rémunération dans sa totalité. Elle est remboursée à l’employeur par l’association de transition professionnelle.

Reconversion ou promotion par alternance Pro-A

Description : Ce dispositif s’adresse aux salariés souhaitant bénéficier d’une promotion professionnelle ou désireux de changer de métier. L’objectif de la formation, effectuée en alternance, est d’obtenir un niveau de qualification supérieure à celui que possède le salarié ou équivalent s’il s’agit d’une reconversion.

La formation doit s’effectuer en alternance, soit sur le temps de travail avec maintien de la rémunération, soit en dehors (avec l’accord du salarié). Elle peut durer entre 6 et 12 mois (avec reconduction du dispositif possible jusqu’à 36 mois). Cette solution permet à l’entreprise de renforcer les compétences de ses collaborateurs et collaboratrices pour pérenniser leur engagement dans l’entreprise et faciliter la mobilité interne.

Bénéficiaires : Salariés en CDI, salariés en contrat unique d’insertion à durée indéterminée, sportifs ou entraîneurs professionnels en CDD.

Frais pris en charge : La rémunération est conservée par l’employeur. Les frais pédagogiques et les frais annexes sont couverts en totalité ou partiellement par un forfait fixé par les accords de branche.

 

Le congé pour création ou reprise d’entreprise

Description : Cette solution ne permet pas à proprement parler de financer sa formation ou sa reconversion professionnelle mais elle facilite la reprise ou la création d’entreprise en laissant la possibilité au salarié de prendre un congé total ou partiel de son poste et d’y revenir -à poste et salaire équivalent- si son projet ne fonctionne pas.

Pour bénéficier de ce dispositif, le salarié doit avoir un projet précis de reprise ou de création d’entreprise dans un domaine non concurrentiel. La mise en place de cette procédure nécessite l’accord de l’employeur -suite à l’envoi d’une demande en recommandé, deux mois minimum avant la prise de congé souhaitée. L’employeur peut refuser ou demander le report de ce congé pour protéger son entreprise. La durée de ce congé varie selon les accords de branche. Si aucun texte ne réglemente le sujet, cette durée est fixée à un an maximum renouvelable une fois. Pour recouvrer son poste, le salarié doit prévenir son employeur de sa volonté de revenir au minimum trois mois avant la fin de son congé.

Bénéficiaires : Les salariés qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise dont ils auront le contrôle à condition qu’ils n’aient pas déjà bénéficié d’un tel congé au cours des trois dernières années.

Frais pris en charge : La rémunération du salarié est proportionnelle au temps passé dans l’entreprise. Aucune rémunération n’est prévue si le salarié s’absente de son poste à temps complet. Il peut cependant bénéficier de l’ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise) qui exonère de certaines charges sociales.

Pour les demandeurs d’emploi :

L’action de formation dispensée par Pôle emploi

Description : Ce mécanisme vise à faciliter le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi en comblant le fossé entre leurs compétences actuelles et les exigences du marché de l’emploi. À travers la formation qu’il effectue, le demandeur d’emploi doit acquérir un savoir-faire (langue étrangère, savoir technique ou permis de conduire) ou un diplôme (nécessaire à la reconversion par exemple).

Bénéficiaires : Les demandeurs d’emploi bénéficiant ou non d’une indemnisation.

Frais pris en charge : La totalité de la formation est prise en charge par Pôle Emploi qui verse directement la somme à l’organisme de formation choisi. Aucune participation n’est demandée au bénéficiaire.

POE (C) Préparation opérationnelle à l’emploi collective

Description : Rien de nouveau avec ce mécanisme qui a pour ambition de favoriser la réinsertion durable des demandeurs d’emplois. La POE(C) permet de suivre des formations visant à acquérir les compétences recherchées dans des secteurs en pénurie de main d’oeuvre.

Bénéficiaires : Les demandeurs d’emploi sans condition de rémunération.

Frais pris en charge : La formation est gratuite et durant toute la durée de celle-ci, le demandeur d’emploi bénéficie du statut de stagiaire de la formation professionnelle et de la gratification relative.

 

AIF (aide individuelle à la formation)

Description : Ce dispositif est utilisé en dernier recours lorsque le demandeur d’emploi ne peut pas bénéficier des autres aides existantes ou qu’elles ne permettent pas de payer dans la totalité la formation souhaitée dans le cadre d’une reconversion ou d’un projet professionnel. La formation en question doit avoir pour objectif de combler le fossé entre les compétences actuelles du bénéficiaire et les exigences du poste souhaité.Pour en bénéficier, le demandeur d’emploi doit être accompagné dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle (CSP). Mais s’il bénéficie déjà de la POE, il n’est pas éligible à ce dispositif.

Bénéficiaires : Les demandeurs d’emploi accompagnés dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle.

Frais pris en charge : La totalité des frais restant à la charge du demandeur d’emploi à l’exception des frais d’inscription à la formation ou à un examen ou ceux relatifs à l’achat de matériels.

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Reconversion : Oui, à 50 ans c’est possible!

C’est vrai faire une reconversion n’est pas simple, et retourner en formation ou changer de métier à 50 ans paraît difficile. En plus il y a les difficultés de la vie (crédits, personnes à charge, etc.). Il faut être sûr de soi car chaque âge possède ses forces et ses atouts.  On vous dit tout : Dans les métiers de l’IT, des formations sont ouvertes justement pour des publics en reconversion.

Reconversion : Oui, à 50 ans c’est possible!

Quel a été votre parcours ?

Ecoutons Catherine Delaballe :  Mon parcours d’assistante de Direction est atypique dans le sens où cette fonction transverse m’a permis de travailler dans des secteurs très différents tout en changeant de poste tous les 3-4 ans. Ainsi, au fil de mes premières expériences j’ai intégré le secteur bancaire, celui des logiciels dans une société américaine, puis l’Éducation nationale. J’ai ensuite saisi des opportunités au sein de cabinet d’avocats spécialisés. Cela a constitué un tournant et tracé le chemin de ma reconversion actuelle vers les métiers du droit. Devenue assistante de la directrice juridique d’un grand acteur de la réparation automobile, j’ai pu mettre en pratique mes connaissances, notamment en propriété intellectuelle et droit des sociétés.

À l’heure actuelle, de plus en plus de personnes envisagent une reconversion professionnelle à 50 ans. Les raisons sont variées : besoin de nouveaux défis, envie de réaliser un rêve longtemps mis de côté, ou simplement nécessité de s’adapter à un marché du travail en constante évolution. Contrairement à certaines idées reçues, l’âge ne doit pas être un obstacle à la reconversion. Dans cet article, nous explorons les raisons pour lesquelles une reconversion à 50 ans est non seulement possible, mais aussi avantageuse.

Pourquoi se Reconvertir à 50 Ans ?

Envie de Nouveaux Défis

À 50 ans, de nombreuses personnes ressentent le besoin de sortir de leur zone de confort et de se lancer dans de nouveaux projets. Après des décennies dans le même secteur, l’envie de découvrir de nouvelles horizons et de relever de nouveaux défis devient une motivation puissante. La reconversion permet de se réinventer et de donner un nouveau souffle à sa carrière.

Adaptation au Marché du Travail

Le marché du travail évolue rapidement, avec l’émergence de nouvelles technologies et de nouveaux métiers. Les compétences qui étaient en demande il y a 20 ou 30 ans ne le sont plus nécessairement aujourd’hui. Se reconvertir à 50 ans peut être une réponse stratégique pour rester compétitif et s’adapter aux nouvelles réalités économiques.

Réaliser un Rêve

Beaucoup de personnes de 50 ans ou plus envisagent la reconversion comme une opportunité de réaliser un rêve de longue date. Que ce soit ouvrir un restaurant, devenir artiste, ou travailler dans le secteur associatif, la reconversion offre la possibilité de suivre sa passion et de faire ce que l’on aime vraiment.

Les Avantages de la Reconversion à 50 Ans

Expérience et Maturité

À 50 ans, on dispose d’une riche expérience professionnelle et personnelle. Cette maturité est un atout majeur pour réussir une reconversion. Les employeurs reconnaissent la valeur de l’expérience, et celle-ci peut être un levier important dans la transition vers un nouveau métier.

Réseau Professionnel Solide

Après plusieurs décennies de carrière, on a généralement construit un réseau professionnel solide. Ce réseau peut être extrêmement utile lors d’une reconversion, offrant des opportunités, des conseils, et des soutiens précieux.

Meilleure Connaissance de Soi

À cet âge, on a souvent une meilleure connaissance de soi-même, de ses forces et de ses faiblesses. Cela permet de choisir une nouvelle voie qui correspond vraiment à ses aspirations et à ses compétences, augmentant ainsi les chances de succès.

Les Étapes pour Réussir sa Reconversion

1. Faire un Bilan de Compétences Le bilan de compétences est une étape essentielle pour toute personne envisageant une reconversion. Il permet de faire le point sur ses compétences, ses aptitudes et ses motivations. Ce bilan aide à identifier les métiers qui correspondent le mieux à son profil et à ses aspirations. 2. Se Former La formation continue est un élément clé de la reconversion. À 50 ans, il est crucial de se former aux nouvelles compétences nécessaires pour le nouveau métier envisagé. De nombreuses formations sont disponibles, que ce soit à travers des organismes de formation, des cours en ligne ou des formations diplômantes. 3. Utiliser son Réseau Mobiliser son réseau professionnel et personnel est une stratégie efficace pour faciliter la reconversion. Le réseau peut offrir des opportunités d’emploi, des conseils précieux et même des mentors qui peuvent accompagner tout au long du processus. 4. Préparer sa Candidature Préparer une candidature adaptée au nouveau secteur est primordial. Cela inclut la mise à jour du CV, la rédaction de lettres de motivation spécifiques et la préparation aux entretiens. Mettre en avant ses expériences transférables et ses compétences acquises est essentiel pour convaincre les employeurs. 5. Faire Preuve de Patience et de Persévérance La reconversion peut être un processus long et parfois difficile. Il est important de faire preuve de patience et de persévérance. Les échecs et les obstacles font partie du parcours, mais avec détermination et résilience, la reconversion à 50 ans peut être une réussite. La reconversion à 50 ans est non seulement possible, mais aussi une formidable opportunité de se réinventer et de s’épanouir professionnellement. Avec une bonne préparation, des formations adéquates et un réseau solide, il est tout à fait envisageable de réussir sa transition vers une nouvelle carrière. N’hésitez pas à franchir le pas et à poursuivre vos rêves, quelle que soit votre âge.

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Mots Clés :

 

Reconversion professionnelle, carrière à 50 ans, changement de métier, formation continue, emploi senior, marché du travail

Sources

 

Pôle Emploi : Informations et accompagnement pour la reconversion professionnelle.
AFPA : Formations professionnelles pour adultes.
Mon Compte Formation : Accès aux formations financées.

 
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Reconversion : Métiers en voie de disparition

Reconversion : Le drame des métiers en voie de disparition  

 

Beaucoup se sont lancés dans un métier par passion, par héritage familial ou par facilité. Hélas! au fil du temps,  l’automatisation, la robotisation, l’informatique souvent font disparaître peu à peu leur métier. La plupart pensent à changer de métier. Mais souvent cette bascule se fait dans la douleur. Une analyse avec Estelle Boutan, psychologue et coache du travail est à lire ci-dessous!

Tous les matins, à l’heure où les oiseaux commencent à chanter, Laure (1) démarre son véhicule pour assurer sa tournée quotidienne depuis une petite commune de l’Ouest de la France. Elle sillonne jusqu’à 100km de campagne en six heures pour distribuer le courrier à tous les habitants de son secteur et prend plaisir à les saluer et les aider si besoin. Cette morning routine, Laure la pratique depuis un peu plus d’une décennie. Un emploi qu’elle a décidé d’embrasser pour suivre la tradition familiale. « Mon père et ma mère ont fait toute leur carrière à La Poste et semblaient heureux, alors quand on m’a proposé d’aller y travailler l’été après l’obtention de mon baccalauréat, je n’ai pas hésité », rembobine-t-elle.

 

 


“C’est tout un monde qui s’écroule”

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Reconversion informatique : Pas si formidable qu’on pense!

Virginie, 41 ans : « Se reconvertir dans le développement informatique n’est pas aussi idyllique qu’on le croit »

Elle travaillait dans la communication où elle s’estimait mal payée. Elle s’est réorientée vers l’eldorado du développement web où on lui vantait les possibilités de nouvelle carrière. La réalité s’est avérée plus compliquée. Et pourtant un OF comme Ziggourat fait le maximum pour que les reconversions réussissent et elles réussissent! Mais c’est le côté employeur qui fait pose problème!

trouver un emploi

Ah, le développement informatique. Des salaires (conséquents), des emplois (assurée). Virginie, 41 ans, après des années de galère dans la communication, en a tout d’abord rêvé. Elle souhaitait y rebondir, poussée par les (très) nombreux discours vantant ses possibilités de reconversion. Dans cet article Virginie raconte toute ses désillusions

econversion-en-informatique-pas-si-idyllique-quon-croit

Une bonne formation évite les écueils

Si c’est difficile de s’entendre avec les employeurs les formations en sont pas remises en cause par Virginie. Sans les formations, elle n’aurait pas pu intégrer les agences web. Mais quelles formations? 

 

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Étude : langages préférés des développeurs et technologies émergentes

SlashData dresse un état des lieux des langages populaires auprès des développeurs, leurs usages et leurs centres d’intérêt durant ce 1er trimestre 2021.

langages informatiques formations conseils

Dans le cadre de son 20e rapport semestriel State of the developer nation, SlashData a interrogé plus de 30 000 développeurs dans 160 pays. Cette étude permet de dresser un état des lieux des préférences des développeurs, notamment en ce qui concerne les  langages de programmation. Elle met aussi l’accent sur les types de données avec lesquels ils travaillent le plus ou encore l’attrait des développeurs envers les technologies émergentes.

JavaScript toujours en tête des langages préférés des développeurs

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 Le Cese invite à changer d’échelle en matière de reconversions professionnelles

Dans son dernier avis présenté aujourd’hui 23 mars en assemblée pleinière, le Cese place les reconversions professionnelles au cœur des grandes transformations numériques et écologiques. Selon le conseil économique, social et environnemental, la crise représente une opportunité pour renforcer les moyens, articuler les dispositifs et coordonner le travail prospectif des métiers et des qualifications autour de France Stratégie. Le Cese invite à changer d’échelle en matière de reconversions professionnelles Le constat est unanimement partagé. La réussite de la relance passe par une politique volontariste de reconversions professionnelles. La crise née de la pandémie de coronavirus aura mis en lumière les forces et les faiblesses de notre système de formation sur ce sujet devenu crucial dans une économie en pleine mutation. L’urgence d’un marché de l’emploi fortement dégradé impose aujourd’hui de changer de paradigme. C’est le message de l’avis du conseil économique, social et environnemental (Cese) rendu public le 23 mars. Sur plus de 80 pages, l’assemblée constitutionnelle dresse un bilan des enjeux, un état des lieux des dispositifs existants et identifie 16 préconisations pour accompagner les transformations des métiers et des qualifications. « La crise ouvre une opportunité d’accompagner les grandes mutations. Pour cela il faut changer d’échelle et investir dans des formations longues », explique Bernard Vivier, membre du Cese et co-rapporteur de l’avis sur les reconversions professionnelles.

Reconversions ou transitions professionnelles ?

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Reconversion professionnelle : nos conseils pour la réussir du mieux possible

Comment bien réussir sa reconversion professionnelle ? On est fait pour s’entendre, l’émission animée par Flavie Flament sur RTL a posé la question à Yves Deloison, créateur de toutpourchanger.com et auteur de Réussir sa reconversion et Emilie Devienne, coach.

reconversion

Il y a le stress, l’angoisse, la peur ; mais aussi l’envie, la motivation, la détermination. Entamer une reconversion professionnelle n’est pas chose simple, la réussir non plus. Dans la tête de chacun, ce sont des centaines de questions qui se posent. “Il faut avant tout se demander si le projet qu’on souhaite entamer va nous convenir par la suite“, témoigne Yves Deloison, créateur de toutpourchanger.com et invité de On est fait pour s’entendre à réécouter ici.

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La Pro-A, reconversion ou promotion par l’alternance, enfin sur les rails

« Reconversion ou promotion par l’alternance » : c’est le nom de baptême de Pro-A, successeur en 2018 de la période de professionnalisation. Près de deux ans et demi après sa création, le nouveau dispositif est enfin prêt à entrer pleinement en vigueur. La crise sanitaire lui a donné une nouvelle importance et une place attitrée dans le « plan de relance » : la reconversion des salariés est à l’ordre du jour. Mais sa mise en œuvre reste plus complexe que celle de la défunte période de professionnalisation, et elle ne bénéficiera pas, loin de là, à autant de salariés que cette dernière.

Qu’est-ce que la Pro-A ?

La Pro-A, ou « reconversion ou promotion par l’alternance », reprend les principales caractéristiques de la période de professionnalisation en ajoutant deux restrictions importantes :

  • Une restriction de public : la Pro-A est réservée aux salariés dont le diplôme le plus élevé est inférieure au niveau licence (bac+3) ;
  • Une restriction de formations éligibles : les formations ou les VAE financées dans le cadre d’une Pro-A doivent conduire soit :
    • à un CléA (certificat de maîtrise des compétences « socle ») ;
    • à une certification figurant sur la liste élaborée par la branche professionnelle dans le cadre d’un accord collectif, qui doit être étendu par le ministère.

La finalité évolue également : là où la période de professionnalisation visait prioritairement au maintien dans l’emploi, la Pro-A veut promouvoir l’évolution professionnelle ou la reconversion à un autre métier.

 

La Pro-A : carte d’identité

Public : Salariés en poste, en CDI, y compris en activité partielle. Autres cas possibles : CDD sportif, contrat unique d’insertion à durée indéterminée. Les bénéficiaires doivent être titulaires au maximum d’un diplôme bac+2.

Modalité de formation : alternance, avec un minimum de 150 heures et 15% du temps consacré à la formation (évaluation, positionnement et accompagnement compris), et un maximum de 25% (sauf publics spécifiés par accord collectif et pouvant aller au-delà de cette limite). Une partie de la formation peut avoir lieu hors temps de travail avec l’accord du salarié, dans la limite de 30 heures par an.

Durée de la formation : 6 à 12 mois (pas de minimum pour les VAE et CléA). Jusqu’à 24 mois pour certaines catégories spécifiées par accord collectif, 36 mois pour les jeunes non qualifiés.

Formations éligibles : CléA et certifications spécifiées par accord collectif (formation ou VAE).

Prise en charge par l’Opco :

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Un actif sur cinq veut faire une reconversion

Réalisé en janvier 2021 en partenariat avec l’institut CSA, le baromètre de la formation et de l’emploi de Centre Inffo a pour objectif de connaître l’opinion des actifs à l’égard de l’orientation et de la formation en France. Pour cette 2e édition, un focus a été fait sur la perception de ces actifs face aux perspectives de reconversion professionnelle auxquelles ils sont ou seraient susceptibles d’être confrontés. LUn actif sur cinq veut faire une reconversion L’année 2020 aura été inédite sur le plan professionnel pour beaucoup d’actifs et on constate que le sujet de la reconversion à l’aune de ces bouleversements prend de plus en plus d’ampleur.

Quid de la reconversion professionnelle ?

Un actif sur cinq est actuellement dans un processus de reconversion professionnelle (20%), un chiffre qui monte à 30% auprès des personnes travaillant en tant qu’indépendants. La volonté de reconversion est plus forte chez les jeunes (34% des 18-24 ans) et parmi les personnes sans emploi (35%). Au final, les personnes qui sont en reconversion et celles qui envisagent une reconversion professionnelle représentent 47% des actifs français. Ces reconversions professionnelles sont motivées d’abord et avant tout par une volonté de se rapprocher de ses valeurs et de vivre davantage de ses passions (86%).

Des actifs qui ont besoin d’un accompagnement pour se reconvertir

Dans ces parcours de reconversion, 62% des personnes sont accompagnées ou conseillées, notamment les personnes sans emploi (71%) et celles qui sont actuellement en reconversion (76% vs 52% pour les personnes qui envisagent une reconversion). Les personnes qui bénéficient d’un accompagnement se révèlent être satisfaites par cette prestation (71% dont 21% se disant très satisfaits). Parmi les 38% que représentent les personnes en reconversion ou qui envisagent une reconversion et qui ne sont pas accompagnées dans ce projet, 57% d’entre eux souhaiteraient pouvoir bénéficier de conseils, notamment sur les possibilités de financement (47%) et les possibilités de formation (45%). Le CPF et les aides de Pôle Emploi sont les principales sources de financement des formations suivies dans le cadre d’une reconversion professionnelle. AMMC propose d’accompagner les reconversions et aide les OF à monter des projets de grande ampleur autour de la reconversion
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