Insomnie, réveils nocturnes, difficultés à s’endormir… Les troubles du sommeil sont une des conséquences du confinement et des changements de rythme qu’il entraîne, mais aussi des angoisses et des ruminations suscitées, plus largement, par la crise sanitaire et économique. Que faire pour assurer le bon fonctionnement de notre horloge biologique ? Comment retrouver de l’énergie ? Interview de Catherine Borie, naturopathe, auteure du livre Zen et en forme, 10 séances d’autocoaching pour réconcilier sérénité et efficacité (Vuibert).
Pourquoi le confinement dérègle-t-il notre sommeil ?
Les troubles du sommeil peuvent résulter de nos habitudes de vie comme le manque de lumière du jour ou d’activité physique, l’usage des écrans le soir… ou encore de notre état interne comme le stress, l’anxiété, l’inquiétude… Durant cette période de confinement, ces causes sont exacerbées. Même s’il fait beau, nous ne pouvons pas profiter pleinement de la lumière du jour en extérieur et nous bougeons beaucoup moins. Au-delà de la pratique d’une activité sportive, hors confinement, nous avons plus d’occasions d’être en mouvement : marcher dans les couloirs au bureau ou prendre les transports en communs, c’est déjà bouger plus qu’arpenter les pièces de nos logements.
Ajoutons à cela l’anxiété liée à cette situation inédite, le stress de la surcharge de travail à accomplir pour certains (activité professionnelle accrue en situation de télétravail dégradé sur fond de continuité pédagogique pour les enfants…) ou celui du manque de travail pour d’autres, l’inquiétude liée à la maladie et à l’après-confinement… Il y a donc plein de «bonnes raisons» de mal dormir en ce moment !
Quels sont les signes qui doivent nous alerter ?