Depuis toujours, le métier de formateur crée des envieux et intrigue.
Il crée des envieux car le métier de formateur est un métier « noble » : On vend son savoir et son savoir faire. On garde ainsi une posture de conseilleur, manager, accompagnateur, aidant.
Il intrigue car on se demande aussi quel niveau de vie personnel et professionnel est associé à ce formateur : Quels sont ses horaires ? Quelles personnes côtoient-ils ? A quoi ressemble son quotidien ? Et inévitablement, combien gagne-t-il ?
Bien souvent, la réponse à cette question est relative à beaucoup de « ça dépend ». En l’occurence, ça dépend de son tarif et ça dépend de son volume de travail.
Quoi qu’il en soit, disons le tout de suite, comme pour les avocats ou les notaires, le revenu d’un formateur est bien souvent bas, voire beaucoup plus bas que celui imaginé. Ne serait-ce que pour une raison simple : Tout le monde veut être formateur!!
Tout le monde veut être pilote d’avion, tout le monde veut être star du cinéma, tout le monde veut être président de la république, et pour toutes ces raisons, les conditions financières sont globalement tirées vers le bas.
Mais en réalité, de nombreux paramètres viennent influencer cette dite rémunération : Statut, Régime social, Régime Fiscal, Thématiques d’intervention, Intensité de l’activité… Etudions l’ensemble de ces paramètres.