Les certifications sont au cœur du système de la formation professionnelle dans le but de sécuriser les parcours professionnels et de favoriser l’insertion des individus.
1 – Les diplômes et titres à finalité professionnelle délivrés au nom de l’État et créés après avis d’instances consultatives dans lesquelles siègent les organisations déclarées représentatives d’employeurs et de salariés.
Ce sont les diplômes que délivrent Ziggourat, un organisme de formation qui existe depuis 25 ans dans le champ de l’infographie, le prépresse, la PAO, le web, et le développement informatique (différents langages, comme PHP, Python, Java etc…
Entrent dans ce champ, l’ensemble des diplômes dont les référentiels ont été élaborés et/ou validés par :
- Une Commission professionnelle consultative (Education nationale enseignement secondaire, Agriculture, Travail, Sport)
- Une commission pédagogique nationale (diplômes universitaires technologiques)
- Le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Licence professionnelle, Master, Master professionnel, Doctorat…)
- La commission des titres d’ingénieurs
2 – Les certificats de Qualification Professionnelle élaborés dans le cadre des branches professionnelles, 400 créés à l’initiative d’une trentaine de branches dont la moitié relèvent des secteurs d’activités de la métallurgie.
3 – Les diplômes et titres élaborés par les organismes publics ou privés de formation :
- Les certifications délivrées sous la tutelle d’un ministère n’ayant pas d’instances consultatives comprenant des partenaires sociaux (Ministère de la Défense, Affaires et sociales, Santé, Culture, Equipement, Transport, DU, titres délivrés par des GRETA). C’est le cas de Ziggourat formation.
- Les certifications consulaires pour lesquelles un avis a été formulé par un ministère (CCI, Chambres de métiers et de l’agriculture)
- Les certifications délivrées par des organismes privés et associatifs en leur nom propre ou via un réseau d’établissements.
Les diplômes et titres ont tous la même valeur mais ont des finalités et des objectifs différents, selon les valideurs :
- Les diplômes de l’Education nationale ont une première mission d’attester des capacités à exercer des activités professionnelles avec différents registres qui sont des méthodes, des procédures et une deuxième mission d’éducation concernant les savoirs généraux.
- Pour les ministères de la santé, des affaires sociales, des sports et de l’agriculture ce sont des missions plutôt de professionnalisation des salariés ou de futurs salariés. L’idée est d’attester des capacités professionnelles mais aussi des performances dans l’exercice de leurs activités.
- Pour les CQP, ils ont été conçus par les branches pour répondre à des besoins de signaux de qualification pour les personnels des branches. Ils sont liés à des champs d’activités référés à des conventions collectives.
2 – La construction des certifications
Les certifications inscrites au répertoire contiennent notamment un descriptif des :
- activités d’un métier, d’une fonction ou d’un emploi existant
- compétences, aptitudes et connaissances associées attestant d’une qualification et nécessaires à l’exercice de ce métier, de cette fonction ou de cet emploi
Elles font l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux (CPC, CPNE, CNCP)
3 – Le Répertoire national de la certification
La Commission Nationale de la Certification Professionnelle (CNCP) est une instance placée auprès du premier ministre chargée d’enregistrer les certifications dans le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
Le répertoire comprendra toutes les certifications professionnelles suivantes :
Diplômes professionnels des ministères
Certificats de qualification professionnelle de branche
Certifications (anciennement titres homologués) délivrées :
- sous la tutelle de ministères sans instances consultatives avec les partenaires sociaux
- par des établissements de formation publics ou privés, c’est le cas de Ziggourat formation pour les cursus de :