« Des ajustements à la loi Avenir professionnel en 2021, si nécessaire » (Elisabeth Borne)

A l’issue de concertations avec les partenaires sociaux au premier semestre 2021, le gouvernement pourrait décider « d’ajuster si nécessaire » la loi Avenir professionnel, affirme la ministre du Travail Elisabeth Borne dans un entretien exclusif accordé à Centre Inffo.

Elisabeth Borne

Centre Inffo – Le plan de relance consacre plus de 15 milliards d’euros à l’emploi et au développement des compétences ? Quelles sont vos priorités ?

Elisabeth Borne – Dans cette période de crise, nous avons trois grandes priorités : préserver les emplois, développer les compétences des salariés et aider chaque jeune à trouver une solution adaptée à ses besoins.

C’est le volet « Emploi et compétences » du plan de relance qui répond à nos deux premières priorités :  plus de 15 milliards d’euros sont consacrés à l’emploi et à la formation. A travers lui, nous mobilisons des moyens et des outils massifs pour éviter les licenciements et préserver le capital humain des entreprises – comme avec l’activité partielle de longue durée. Nous investissons également pour permettre aux salariés de se former, que ce soit pour monter en compétences ou se reconvertir, afin de répondre aux besoins des entreprises et des métiers porteurs, comme avec le « FNE-Formation », la « Pro-A » ou encore avec un nouveau dispositif « transition collective » que nous avons bâti avec les partenaires sociaux. Ainsi, notre objectif est de donner à chacun la possibilité d’accéder à l’emploi et de s’y maintenir durablement, tout en permettant aux entreprises d’avoir les compétences nécessaires pour qu’elles soient plus résilientes et plus compétitives.

Notre troisième priorité, ce sont les jeunes. Avec le plan « 1 jeune, 1 solution », ce sont désormais 7 milliards d’euros (soit un triplement des moyens traditionnellement consacrés à la jeunesse) qui sont investis pour apporter une solution à chaque jeune, quelle que soit sa situation (un emploi, une formation, une mission, un accompagnement). Et les premiers résultats sont là : près d’un million de jeunes ont été embauchés entre août et octobre et l’année 2020 sera une année historique pour l’entrée en apprentissage.

 

Centre Inffo – Quel bilan faites-vous des premières mesures déployées ?

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« Transitions collectives » : un nouveau parcours de reconversion pour changer de métier

À l’occasion de la 2e conférence du dialogue social qui a eu lieu lundi 26 octobre2020 à Matignon, la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a présenté aux partenaires sociaux un nouveau dispositif de formation pour permettre une reconversion professionnelle des salariés dont les emplois sont menacés, baptisé « transition collective ».

Ce dispositif s’adresse à des salariés dont les emplois sont menacés et qui se positionnent sur une formation vers un métier porteur localement. Il se construira autour de plateformes de transition où se mettront en relation des entreprises ayant des salariés à reconvertir et des entreprises ayant des besoins de recrutement.

L’État finance tout ou partie du projet de reconversion en fonction de la taille de l’entreprise. La rémunération et la formation des salariés est prise en charge à hauteur de 40% pour les entreprises de plus de 1 000 salariés. Elle sera de 75% pour les entreprises de 300 salariés jusqu’à 1 000, tandis que pour les petites et moyennes entreprises ou les TPE, l’État prendra en charge 100% de la rémunération et de la formation des salariés.

Ce nouveau parcours vise à protéger les salariés peu qualifiés dont l’emploi est menacé, en leur proposant un cycle long (jusqu’à 24 mois) de formation les préparant à des métiers d’avenir et/ou des métiers dans des secteurs qui peinent à recruter sur leur bassin d’emploi.

Tout en sécurisant leur rémunération pendant cette durée, il permet à ces salariés d’accéder à une formation longue ou certifiante, ou à une validation des acquis vers le métier porteur de leur choix avant de se faire recruter dans une entreprise du territoire, sans passer par une période de chômage.

Il a été conçu avec les partenaires sociaux, et sera mis en place d’ici la fin de l’année, mobilisant l’ensemble des acteurs emploi-formation sur les territoires au plus près des projets de vie des salariés.

 

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Bitcoin, comment ça fonctionne exactement? Explications…

Il n’est pas forcément facile d’expliquer un sujet aussi vaste et technique que celui du Bitcoin (BTC) en seulement quelques lignes. On peut cependant comprendre son fonctionnement de façon très simple, en expliquant les grandes lignes. C’est à cet exercice que se livre dans cet article Thibault Coussin, auteur du livre Investir avec succès dans Bitcoin et les cryptomonnaies.

bitcoin

Qu’est-ce que Bitcoin ? Une monnaie ?

Oui c’est effectivement la 1ère chose qui vient à l’esprit lorsque l’on parle de Bitcoin : une monnaie virtuelle. Voici quelques informations générales à propos des bitcoins :

Bitcoin, comment ça fonctionne exactement? Explications… 101

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Qualiopi : quelle pratique d’Audit pour quelles garanties de qualité ?

Un point d’étape sur la mise en œuvre du label Qualiopi, organisé le 26 novembre par l’Afref, a donné la parole aux concepteurs et observateurs du cadre de sa mise en œuvre, et aux acteurs de celle-ci.

Afref

Même si les obligations relatives la certification Qualiopi ont été différées du fait de la crise sanitaire, elles restent d’actualité pour les prestataires de formation financés sur fonds publics et paritaires. « Cette certification consiste à démontrer, pour les prestataires de formation, preuves à l’appui, comment ils s’organisent à travers les actions de formation qu’ils mènent », rappelle, en introduction du webinaire, Sophie Margollé, adjointe au sous-directeur Politiques de Formation et du Contrôle à la DGEFP (Délégation générale à l’Emploi et à la Formation professionnelle).

 

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France compétences confirme l’alignement de l’enseignement supérieur sur les exigences de Qualiopi

La conférence annuelle « qualité de la formation » organisée par France compétences le 3 novembre dernier établit la convergence entre les référentiels du Hcéres (Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) et de la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs) avec la nouvelle certification Qualiopi.

conférence qualiopi

Le déploiement de la nouvelle démarche qualité inscrite dans la loi du 5 septembre 2018 franchit une nouvelle étape dans le champ de l’enseignement supérieur. Comme prévu par la loi, France compétences a organisé le 3 novembre dernier la conférence annuelle « qualité de la formation » avec le Hcéres et la CTI. Cette conférence a confirmé la correspondance des référentiels des deux instances de régulation de l’enseignement supérieur avec les exigences de Qualiopi.

 

La convergence est-elle totale?

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Formation : un nouveau dispositif sur les rails

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a annoncé la création d’un nouveau dispositif de formation, baptisé « Transition collective ». Voici à quoi il devrait ressembler.

formation

1 Quel est ce nouveau dispositif ?

 

2 Quelle prise en charge ?

Selon les premiers éléments communiqués par le ministère du Travail, la rémunération et la formation des salariés sera intégralement prise en charge par l’État pour les entreprises de moins de 300 salariés. Elle sera de 75 % pour les entreprises de 300 salariés jusqu’à 1 000 salariés et de 40 % pour les entreprises de plus de 1 000 salariés. Le coût pour l’État est évalué à 500 millions d’euros au total, dans le cadre du FNE formation (Fonds national pour l’emploi).

3 À partir de quand ?

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Guide crypto : Tout comprendre à la blockchain

Tout le monde en a entendu parler, mais peu parviennent à se faire une idée précise de ce qu’est la blockchain. Et pour cause, beaucoup d’articles qu’on peut trouver sur le sujet sont truffés d’anglicismes et de mots tirés du jargon de la bourse et des informaticiens. De fait, on peut vite avoir l’impression que cette technologie, qui se rattache au Bitcoin et aux crypto-monnaies, ne peut intéresser que les experts.

Cette technologie révolutionnaire permet des échanges rapides de valeurs ou d’informations en pair-à-pair, en toute transparence et sans intermédiaire. Au-delà du Bitcoin et du monde des crypto-monnaies en général, ce concept trouve de nombreuses applications dans notre quotidien et est appelé à prendre de plus en plus d’ampleur dans un avenir proche. C’est pourquoi il n’est pas inutile de comprendre ce dont il s’agit, comment cela fonctionne, quels en sont les avantages et les inconvénients, et quels en sont les usages potentiels.

 

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Confinement : « Ce qu’il faut absolument éviter, c’est la dette de sommeil !

Insomnie, réveils nocturnes, difficultés à s’endormir… Les troubles du sommeil sont une des conséquences du confinement et des changements de rythme qu’il entraîne, mais aussi des angoisses et des ruminations suscitées, plus largement, par la crise sanitaire et économique. Que faire pour assurer le bon fonctionnement de notre horloge biologique ? Comment retrouver de l’énergie ? Interview de Catherine Borie, naturopathe, auteure du livre Zen et en forme, 10 séances d’autocoaching pour réconcilier sérénité et efficacité (Vuibert).

sommeil

Pourquoi le confinement dérègle-t-il notre sommeil ?
Les troubles du sommeil peuvent résulter de nos habitudes de vie comme le manque de lumière du jour ou d’activité physique, l’usage des écrans le soir… ou encore de notre état interne comme le stress, l’anxiété, l’inquiétude… Durant cette période de confinement, ces causes sont exacerbées. Même s’il fait beau, nous ne pouvons pas profiter pleinement de la lumière du jour en extérieur et nous bougeons beaucoup moins. Au-delà de la pratique d’une activité sportive, hors confinement, nous avons plus d’occasions d’être en mouvement : marcher dans les couloirs au bureau ou prendre les transports en communs, c’est déjà bouger plus qu’arpenter les pièces de nos logements.

Ajoutons à cela l’anxiété liée à cette situation inédite, le stress de la surcharge de travail à accomplir pour certains (activité professionnelle accrue en situation de télétravail dégradé sur fond de continuité pédagogique pour les enfants…) ou celui du manque de travail pour d’autres, l’inquiétude liée à la maladie et à l’après-confinement… Il y a donc plein de «bonnes raisons» de mal dormir en ce moment !

Quels sont les signes qui doivent nous alerter ?

 

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