Participer à un salon est-ce une véritable opportunité ?

Participer à un salon est-ce une véritable opportunité ?

Prendre un stand est-il un investissement rentable ? Voici pourquoi c’est une stratégie pertinente pour un organisme de formation.

  1. Les salons à ne pas manquer à 2024
  2. Learning technologies fallait-il y être ?
  3. Participer à un salon est-ce une véritable opportunité ?

Participer à un salon est-ce une véritable opportunité ?

1. Un puissant levier de visibilité et de notoriété

Exposer aux salons permet à votre organisme de formation de gagner en visibilité auprès d’un public qualifié. Contrairement aux stratégies digitales où la concurrence est féroce, un stand vous permet de :

✅ Être vu par des décideurs : Vous touchez directement les DRH, responsables formation, chefs d’entreprise et experts du digital learning à la recherche de solutions innovantes.
✅ Valoriser votre expertise : Un stand bien conçu avec des démonstrations en direct attire l’attention et crédibilise votre offre.
✅ Diffuser votre marque : Avec des supports visuels et du marketing ciblé (goodies, présentations, brochures), vous imprimez votre présence dans l’esprit des visiteurs.

Exemple concret : Un organisme spécialisé en formation immersive (VR/AR) peut réaliser des démonstrations en direct, ce qui est beaucoup plus percutant qu’une simple plaquette commerciale ou un site web.

 

2. Un accélérateur de business et de partenariats

En exposant, vous rencontrez des prospects qualifiés et vous échangez avec des partenaires potentiels. L’événement devient un véritable catalyseur de croissance pour votre organisme.

🎯 Cibler des prospects
Les visiteurs du salon viennent avec une intention claire : trouver des solutions pour améliorer leurs dispositifs de formation. Cela signifie que vous êtes en contact avec des prospects chauds, prêts à s’engager dans un projet.

🤝 Nouer des partenariats stratégiques
Le salon réunit aussi des éditeurs de solutions e-learning, des plateformes LMS et des experts en ingénierie pédagogique. En tant qu’organisme de formation, vous pouvez trouver des alliances stratégiques pour enrichir vos offres et co-construire de nouvelles solutions.

Cas pratique : Une école de formation en ligne peut rencontrer une entreprise spécialisée en intelligence artificielle pour intégrer du tutorat automatisé dans ses formations.

📊 Obtenir des leads qualifiés

Avec un bon dispositif (QR codes, jeux concours, démonstrations interactives), vous récupérez des contacts ultra-ciblés à relancer après l’événement.

 

3. Un baromètre des tendances du marché

En tant qu’exposant, vous ne vous contentez pas de présenter vos solutions : vous captez aussi les évolutions du secteur.

📢 Veille concurrentielle et inspiration
Observer les innovations, les nouvelles méthodes pédagogiques et les tendances en digital learning vous permet d’adapter votre offre et de garder un temps d’avance sur la concurrence.

🎤 Assister à des conférences stratégiques
En parallèle de votre stand, vous pouvez assister aux keynotes et ateliers sur les meilleures pratiques du marché, ce qui vous aide à affiner votre positionnement.

Exemple : Un organisme de formation spécialisé en soft skills peut découvrir les nouvelles attentes des entreprises et adapter ses modules en conséquence.

 

4. Un retour sur investissement mesurable

Certains organismes hésitent à exposer en raison du coût d’un stand. Pourtant, bien préparée, cette démarche peut s’avérer très rentable.

📈 Génération de chiffre d’affaires
Si vous transformez ne serait-ce que 5 à 10 prospects en clients, le salon peut rapidement rembourser votre investissement initial.

💰 Réduction du cycle de vente
En digital, convaincre un client peut prendre plusieurs semaines, voire des mois. Au salon, une discussion en face à face peut accélérer la prise de décision et raccourcir le cycle de vente.

🔄 Rentabiliser le stand sur le long terme
Un bon suivi post-salon (emails, appels de relance, contenus exclusifs) vous permet de convertir les prospects sur plusieurs mois.

Chiffre clé : Selon les statistiques des salons professionnels, 81% des participants ont un pouvoir de décision ou d’influence dans leur entreprise.

 

Comment maximiser votre présence en tant qu’exposant ?

✅ Avoir un stand attractif et interactif (démonstrations live, réalité virtuelle, supports visuels engageants)
✅ Préparer une équipe commerciale efficace (formation à la prise de contact et au pitch)
✅ Utiliser des outils de captation de leads (QR codes, formulaires numériques, jeux concours)
✅ Assurer un suivi efficace après l’événement (emails de remerciement, relance téléphonique)

Par exemple, Exposer à Learning Technologies France, qui vient de se dérouler, c’est une opportunité stratégique


💡 Pour un organisme de formation, prendre un stand à Learning Technologies France est bien plus qu’une simple présence sur un salon. C’est une stratégie de visibilité, de développement commercial et de veille concurrentielle qui peut avoir un impact significatif sur votre croissance.

Si votre objectif est de développer votre notoriété, générer des leads qualifiés et renforcer votre expertise sur le marché, alors exposer à ce salon est un investissement intelligent et rentable.

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Devenir formateur quand on est à l’étranger

Devenir formateur quand on est à l’étranger

Comment devenir formateur indépendant en France après une expérience salariée à l’étranger ?

Revenir en France après une expérience professionnelle à l’étranger, comme en Australie, et s’installer à son compte en tant que formateur indépendant est un projet ambitieux mais tout à fait réalisable. Cependant, cette démarche nécessite de bien préparer votre retour en tenant compte de plusieurs aspects : administratifs, juridiques, fiscaux et professionnels. Voici un guide complet pour réussir cette transition.

Les articles à suivre :

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Formateurs : Comment monter son OF ?
  3. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  4. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  5. Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers
  6. Se lancer dans la formation: Expert d’un domaine
  7. Se lancer dans la formation : Quid du sous-traitant ?
  8. Se lancer dans la formation : obligations du soustraitant
  9. Salariés : Comment devenir formateur ?
  10. Devenir formateur quand on est à l’étranger

Devenir formateur quand on est à l’étranger

Devenir formateur quand on est à l’étranger

1. Préparer votre retour en France

1.1. Régulariser votre situation administrative

En tant que salarié français travaillant à l’étranger, certaines démarches sont essentielles avant votre retour :

Réactivation des droits en France :
Contactez la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) pour réintégrer le système de sécurité sociale. Vous devrez prouver votre cessation d’activité à l’étranger (contrat de travail, preuve de résidence en France).
Immatriculation fiscale :
Informez l’administration fiscale de votre retour pour redevenir résident fiscal français. Cela est indispensable pour déclarer vos revenus futurs en France.

1.2. Faire reconnaître votre expérience

Votre expertise acquise à l’étranger peut être un atout majeur pour votre activité de formateur. Pour la valoriser :

    • Préparez un portfolio professionnel contenant vos réalisations, missions et projets marquants.
    • Faites traduire vos diplômes et certifications si nécessaire pour qu’ils soient reconnus en France.

2. Définir votre projet de formation

2.1. Identifier votre marché cible

Votre expérience à l’étranger peut vous démarquer. Par exemple :

    • Proposez des formations liées à des pratiques spécifiques utilisées en Australie ou adaptées aux entreprises ayant une culture internationale.
    • Orientez-vous vers des secteurs en forte demande (anglais professionnel, soft skills interculturels, etc.).

2.2. Construire une offre claire

Définissez les publics que vous souhaitez former (entreprises, demandeurs d’emploi, particuliers).
Concevez des programmes pédagogiques adaptés à leurs besoins spécifiques, avec des objectifs mesurables.

 

3. Choisir un statut juridique pour votre activité

3.1. Les statuts disponibles

En France, plusieurs statuts permettent de devenir formateur indépendant :

    • Micro-entreprise : Idéal pour commencer, avec des démarches simples et des charges sociales réduites. Plafond de chiffre d’affaires annuel : 77 700 € (2024).
    • EURL/SARL : Adapté si vous prévoyez de collaborer avec d’autres ou si votre activité nécessite des investissements importants.
    • Portage salarial : Permet de tester votre activité tout en conservant un statut salarié, notamment pour accéder à la protection sociale complète.

3.2. Démarches d’immatriculation

Déclarez votre activité auprès de l’URSSAF si vous optez pour la micro-entreprise.
Si vous souhaitez être reconnu comme organisme de formation, demandez un Numéro de Déclaration d’Activité (NDA) auprès de la DREETS (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités).

 

4. Certification et accès aux financements publics

4.1. Obtenir la certification Qualiopi

Pour que vos formations soient éligibles aux financements publics (CPF, OPCO), vous devez obtenir la certification Qualiopi. Cela implique :

De structurer votre démarche pédagogique (objectifs, évaluation des acquis).
De préparer un audit pour prouver la qualité de vos prestations.

4.2. Inscription au RNCP ou Répertoire spécifique

Si vous souhaitez proposer des formations certifiantes, vous devrez inscrire vos formations dans ces répertoires. Cette démarche demande :

    • Une preuve de la valeur de la certification sur le marché de l’emploi.
    • Des processus d’évaluation solides pour vos apprenants.

 

5. Trouver vos premiers clients

5.1. Valoriser votre expérience internationale

Mettez en avant votre expertise acquise à l’étranger dans vos outils de communication :

    • Mentionnez vos expériences et projets australiens sur votre site web ou vos profils professionnels (LinkedIn, Malt).
    • Positionnez-vous comme un formateur ayant une approche globale et innovante.

5.2. Réseauter en France

Rejoignez des groupes professionnels dans votre domaine.
Participez à des événements de formation, comme des salons ou des webinaires, pour rencontrer vos futurs clients ou partenaires.

5.3. Utiliser les plateformes de mise en relation

Pour vous faire connaître rapidement, inscrivez-vous sur des plateformes spécialisées, comme :

  • LinkedIn Learning : si vous créez des formations en ligne.
  • Freelance.com ou Malt : pour trouver des missions avec des entreprises.

 

6. Se différencier sur le marché français

6.1. Intégrer les outils numériques

Le marché français de la formation intègre de plus en plus de solutions digitales. Pensez à :

    1. Créer des modules e-learning pour toucher un public plus large.
      Utiliser des outils interactifs (quiz, vidéos, exercices en ligne).

6.2. Exploiter les niches de marché

Votre expérience à l’étranger peut être un atout pour :

Proposer des formations interculturelles ou internationales.
Apporter une expertise rare ou spécifique non courante en France.


7. Gérer vos obligations fiscales et sociales


7.1. Déclarer vos revenus en France

En tant que résident fiscal français, vous devrez :

    • Déclarer tous vos revenus mondiaux.
    • Vous acquitter des cotisations sociales auprès de l’URSSAF.


7.2. Anticiper les charges sociales

Si vous optez pour la micro-entreprise :

    • Vos cotisations sociales représenteront environ 22 % de votre chiffre d’affaires.
    • Prévoyez une épargne pour faire face aux fluctuations de revenus.


8. Les aides disponibles pour faciliter votre installation


8.1. Aides de Pôle emploi

Si vous êtes éligible, vous pouvez bénéficier de :

ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entreprise) : versement de vos allocations chômage sous forme de capital. Maintien partiel de vos droits au chômage, si votre activité met du temps à décoller.


8.2. Aides locales et régionales

De nombreuses régions offrent des subventions ou des accompagnements spécifiques pour les entrepreneurs dans le secteur de la formation.

 


Passer de salarié à l’étranger à formateur indépendant en France est un projet passionnant, mais qui demande une préparation rigoureuse. En valorisant votre expérience internationale, en structurant votre activité de manière professionnelle et en exploitant les niches du marché, vous pouvez vous démarquer dans un secteur compétitif. Si vous suivez les étapes administratives et développez une offre innovante, votre transition sera une réussite !

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Salariés : Comment devenir formateur ?

Salariés : Comment devenir formateur ?

Les Experts Compétences se sont penchés sur le désir de se lancer dans les métiers de la formation.

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Formateurs : Comment monter son OF ?
  3. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  4. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  5. Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers
  6. Se lancer dans la formation: Expert d’un domaine
  7. Se lancer dans la formation : Quid du sous-traitant ?
  8. Se lancer dans la formation : obligations du soustraitant
  9. Salariés : Comment devenir formateur ?

Cet article regarde le passage du statut de salarié à celui de formateur indépendant. C’est une décision ambitieuse qui attire de nombreux experts souhaitant transmettre leur savoir. Mais devenir formateur ne s’improvise pas : il faut préparer ce projet avec méthode, en tenant compte des aspects juridiques, financiers, administratifs et commerciaux. Voici un guide structuré pour accompagner un salarié expert dans son domaine qui souhaite se lancer en tant que formateur indépendant.

Salariés : Comment devenir formateur ?

1. Définir son projet de formation : quel est votre positionnement ?

 


1.1. Identifier son expertise et son marché

Avant de vous lancer, il est crucial de bien définir ce que vous apporterez sur le marché de la formation. Posez-vous les questions suivantes :

  • Quelle est votre expertise ? Quelles compétences ou connaissances spécifiques pouvez-vous transmettre ?
  • À qui souhaitez-vous vous adresser ? Entreprises, particuliers, demandeurs d’emploi, ou étudiants ?
  • Quels besoins souhaitez-vous combler ? Votre offre de formation doit répondre à des besoins concrets et actuels.


1.2. Spécialisation ou généralisation ?

Un positionnement clair est essentiel. Vous pouvez :

Vous spécialiser : Proposez des formations pointues dans un domaine précis. Exemple : un expert en cybersécurité pourrait proposer des formations sur la gestion des cyberattaques.
Diversifier vos compétences : Adoptez une approche plus large pour toucher des publics variés.

 

1.3. Identifier les formations éligibles aux financements publics

Pour maximiser votre impact, orientez-vous vers des formations pouvant être financées par le CPF ou les OPCO. Cela suppose souvent de faire certifier vos formations (voir section 5).

 

2. Régler les aspects juridiques et administratifs


2.1. Choisir un statut juridique adapté

En tant que formateur indépendant, plusieurs statuts juridiques s’offrent à vous :

Micro-entreprise : Simple et rapide à créer, idéal pour débuter. Plafond de chiffre d’affaires annuel : 77 700 € (en 2024 pour les activités de formation).
EURL/SARL : Plus adapté si vous prévoyez de travailler avec de grosses entreprises ou d’embaucher.
Portage salarial : Vous êtes indépendant tout en conservant les avantages du salariat (protection sociale, assurance chômage).


2.2. Obtenir un numéro de déclaration d’activité

Pour être reconnu comme organisme de formation, vous devez :

Déclarer votre activité auprès de la DREETS (Direction Régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités). Remplir un dossier contenant :

  • Votre programme de formation détaillé.
  • Les objectifs pédagogiques.
  • Les modalités d’évaluation.


Une fois accepté, vous obtiendrez un numéro de déclaration d’activité (NDA), obligatoire pour accéder à certains financements publics.

 

3. Construire son offre de formation


3.1. Créer des programmes pédagogiques attractifs

Votre formation doit être structurée pour garantir l’acquisition de compétences par vos apprenants. Chaque programme doit inclure :

  • Des objectifs pédagogiques clairs.
  • Un contenu adapté au public cible.
  • Des évaluations pour mesurer les acquis (quiz, exercices pratiques).


3.2. Concevoir des supports modernes

Investissez dans des outils numériques (PowerPoint, plateformes e-learning, vidéos interactives).
Pensez à l’accessibilité : proposez des contenus sous différents formats (vidéo, texte, audio) pour convenir à tous.


4. Trouver ses premiers clients


4.1. Réseautage professionnel

Mobilisez votre réseau existant : anciens collègues, clients, ou partenaires. Informez-les de votre nouvelle activité.
Rejoignez des réseaux professionnels : LinkedIn, clubs d’entrepreneurs, ou associations locales.


4.2. Prospection commerciale

Identifiez les entreprises ou individus ayant besoin de vos services.
Rédigez une offre claire, adaptée à leurs besoins.


4.3. Plateformes de mise en relation

Inscrivez-vous sur des plateformes spécialisées pour formateurs :

LinkedIn Learning : Pour les experts souhaitant créer des formations en ligne.
Freelance.com ou Malt : Pour proposer vos services en direct aux entreprises.


5. Obtenir la certification Qualiopi


Depuis 2022, la certification Qualiopi est obligatoire pour bénéficier de financements publics (CPF, OPCO).

 

5.1. Préparer son audit Qualiopi

Pour l’obtenir, vous devez :

Définir des processus qualité pour vos formations.
Collecter des preuves de votre efficacité pédagogique (satisfaction des apprenants, évaluation des compétences).


5.2. Coût de la certification

L’audit initial coûte entre 1 000 € et 2 500 €, selon la taille de votre activité. Ce coût peut être un frein pour un débutant, mais il est indispensable si vous ciblez les entreprises et les publics financés.

 

6. Gérer son activité de manière rentable


6.1. Fixer ses tarifs

Pour fixer vos prix, tenez compte de :

  • Votre expertise et votre valeur ajoutée.
  • Les tarifs pratiqués par vos concurrents.
  • Le coût des charges administratives (Qualiopi, certifications).


Exemple : un formateur indépendant facture en moyenne entre 500 € et 1 200 € par jour, selon son domaine d’expertise.

 

6.2. Suivre ses obligations fiscales et sociales

  • Déclarez votre chiffre d’affaires mensuellement ou trimestriellement, selon votre statut.
  • Prévoyez une épargne pour couvrir vos cotisations sociales (environ 22 % en micro-entreprise).


7. Les défis à relever et les solutions


7.1. Sortir de l’isolement

Travailler seul peut être difficile. Rejoignez des collectifs ou des espaces de coworking pour échanger avec d’autres professionnels.

 

7.2. Faire face à la concurrence

Mettez en avant votre expertise unique et proposez des contenus innovants (e-learning, blended learning).

 

7.3. Trouver des financements

Si vous avez besoin de soutien financier pour démarrer (Qualiopi, création d’une plateforme numérique), renseignez-vous sur :

  • Les aides de votre région.
  • Les dispositifs de Pôle emploi pour les créateurs d’entreprise.


Oser devenir formateur indépendant


Passer de salarié à formateur indépendant est un projet ambitieux mais réalisable avec une bonne préparation. En définissant votre positionnement, en respectant les démarches administratives, et en investissant dans votre réseau, vous pouvez transformer votre expertise en une activité épanouissante et rentable.

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La crise des normes en formation et ses impacts

La crise des normes en formation et ses impacts

Comme les secteurs de l’agriculture, le secteur de la formation croule sous les empilements de normes, de réglementations, de comités théodules et de contraintes administratives. Les Experts Compétences se penchent sur cette question.

  1. La formation doit-elle obéir à des normes
  2. Les normes en formation VS le secteur agricole
  3. La crise des normes en formation et ses impacts

 Alors que les agriculteurs dénoncent une régulation excessive menaçant leur viabilité économique, les acteurs de la formation expriment des préoccupations similaires face à des exigences croissantes comme la certification Qualiopi, mais pas que… Cet article explore ce parallèle, en montrant comment des contraintes mal adaptées peuvent fragiliser des secteurs clés.

La crise des normes en formation et ses impacts

1. Normes dans l’agriculture : un modèle en péril


1.1. L’accumulation des contraintes

Le secteur agricole subit une surcharge normative, avec des règles environnementales, sanitaires et sociales toujours plus contraignantes. La France impose souvent des sur-transpositions des normes européennes, rendant les produits français moins compétitifs face aux importations non soumises aux mêmes exigences.

1.2. Conséquences économiques

Baisse des revenus : Entre 1990 et 2020, les revenus agricoles nets ont chuté de près de 40 % en euros constants.
Déclin des exploitations : En 30 ans, le nombre d’exploitations a diminué de 60 %, fragilisant l’ensemble de la filière.

 

2. Le secteur de la formation : une bureaucratisation croissante


2.1. L’impact des normes Qualiopi

Avec l’entrée en vigueur de Qualiopi, les organismes et formateurs doivent répondre à des critères rigoureux pour accéder à des financements publics comme le CPF. Si ces exigences visent à garantir la qualité, elles alourdissent la gestion administrative et augmentent les coûts pour les formateurs indépendants et petits organismes.

2.2. Les risques pour le secteur

Complexité dissuasive : De nombreux formateurs préfèrent abandonner ou se tourner vers d’autres activités plutôt que de se conformer aux nouvelles règles.
Concentration du marché : Les grands organismes bénéficient d’un avantage compétitif, au détriment des petits acteurs, créant une fragilité pour la diversité de l’offre.


3. Points communs entre les deux secteurs

3.1. Réglementation excessive et inadaptée

Les normes, bien qu’essentielles pour structurer un marché, peuvent devenir contre-productives lorsqu’elles ne tiennent pas compte des réalités économiques et sociales des acteurs concernés.

3.2. Réduction de la compétitivité

Dans les deux secteurs, la surcharge normative engendre :

Des coûts élevés, nuisant à la compétitivité.
Une perte d’attractivité pour les jeunes générations.


4. Solutions possibles


4.1. Alléger les normes et simplifier les processus

En agriculture : Réduire les sur-transpositions pour harmoniser les conditions avec celles des autres pays européens.
En formation : Simplifier les procédures de certification Qualiopi pour les indépendants et introduire des seuils de tolérance adaptés.

4.2. Soutien aux petits acteurs

    • Subventions pour les petites exploitations agricoles et les petits organismes de formation.
    • Programmes de mentoring pour aider les nouveaux entrants à naviguer dans les normes.



Agriculture et formation sont des piliers économiques et culturels en France, mais les deux secteurs souffrent d’une surcharge normative qui freine leur développement. Si les normes visent à garantir qualité et durabilité, une régulation excessive risque de provoquer des déserts agricoles et éducatifs. Une adaptation des règles est essentielle pour redonner un souffle à ces secteurs stratégiques.

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Les normes en formation VS le secteur agricole

Les normes en formation VS le secteur agricole

Les secteurs de l’agriculture et de la formation en France partagent une réalité commune : un cadre normatif et administratif complexe qui impacte leur fonctionnement et leur pérennité économique. Ces normes, bien qu’instaurées pour garantir qualité et conformité, deviennent parfois des freins, alimentant mécontentement et crise économique. Nos Experts Compétences ont levé cette question dans l’article suivant : 

  1. La formation doit-elle obéir à des normes
  2. Les normes en formation VS le secteur agricole

Cet article analyse les parallèles entre ces deux secteurs et explore les conséquences des contraintes imposées.

Les normes en formation VS le secteur agricole

 La crise des normes dans l’agriculture : un secteur en colère

Les agriculteurs français dénoncent depuis des années une surcharge normative et administrative :

Multiplication des normes environnementales : Le Pacte vert européen impose des restrictions comme la mise en jachère obligatoire et la réduction des pesticides, perçues comme déconnectées de la réalité économique des exploitations.
Complexité des subventions : L’accès aux aides de la Politique Agricole Commune (PAC) est entravé par des processus lourds et une bureaucratie excessive, pénalisant souvent les petites exploitations.
Concurrence déloyale : Les accords internationaux, comme le Mercosur, permettent l’importation de produits agricoles à bas coût, soumis à des normes moins strictes, fragilisant encore davantage les agriculteurs locaux.

Ces contraintes contribuent à un déclin économique marqué : baisse de rentabilité, endettement accru, et une diminution drastique du nombre d’exploitations agricoles en France, passant de 1 million dans les années 1980 à environ 300 000 aujourd’hui.

 Le secteur de la formation : des normes tout aussi contraignantes

De manière similaire, le secteur de la formation est confronté à des règles de plus en plus strictes, notamment depuis l’instauration de Qualiopi :

Certification Qualiopi obligatoire : Les organismes de formation doivent passer des audits exigeants pour accéder aux financements publics comme le CPF, entraînant des coûts et une surcharge administrative significatifs.
Encadrement rigide de la sous-traitance : Dès avril 2024, les sous-traitants devront eux aussi être certifiés Qualiopi, ce qui complexifie encore davantage le recours à des formateurs indépendants.
Inscription des certifications : Pour qu’une formation soit éligible au CPF, elle doit être inscrite au RNCP ou au Répertoire Spécifique, un processus long et coûteux, souvent inaccessible aux petits acteurs.

Ces exigences poussent de nombreux formateurs indépendants et petites structures à abandonner leur activité, faute de moyens pour s’y conformer.

Conséquences économiques similaires

Fragilisation des acteurs indépendants : Dans l’agriculture, les petites exploitations disparaissent faute de rentabilité face à la concurrence internationale et aux normes coûteuses.
Dans la formation, les indépendants peinent à répondre aux exigences Qualiopi et aux contraintes d’accès au CPF.

Complexité administrative décourageante : Les agriculteurs dénoncent les procédures complexes pour accéder aux aides de la PAC.
Les organismes de formation doivent naviguer dans une bureaucratie similaire pour maintenir leur certification et gérer leurs prestations.

Concentration du marché : Les grands groupes dominent l’agriculture et la formation, au détriment des acteurs de taille moyenne ou des indépendants, incapables de rivaliser en ressources ou en conformité.

 

Vers une réforme nécessaire pour éviter le déclin

Pour éviter la faillite progressive de ces secteurs :

Simplification des normes : Un allègement des contraintes administratives pourrait permettre une meilleure adaptation des petits acteurs.
Soutien ciblé aux indépendants : Des aides spécifiques ou des mécanismes d’accompagnement pour obtenir les certifications (Qualiopi, RNCP) sont indispensables.
Dialogue accru avec les professionnels : Impliquer directement les acteurs du terrain dans la définition des normes pour garantir leur applicabilité réelle.

Les secteurs de l’agriculture et de la formation illustrent les dangers d’une réglementation excessive : découragement des acteurs indépendants, concentration du marché et affaiblissement des filières. Ces crises nécessitent des réponses adaptées pour préserver leur vitalité économique tout en maintenant des standards de qualité. Le défi reste de trouver un juste équilibre entre exigences normatives et viabilité économique.

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La formation doit-elle obéir à des normes ?

La formation doit-elle obéir à des normes ?

Se lancer dans la formation nécessite obligatoirement le respect des normes. Ah bon ! Parce qu’il y a des normes ?

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Formateurs : Comment monter son OF ?
  3. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  4. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  5. Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers
  6. Se lancer dans la formation: Expert d’un domaine
  7. Se lancer dans la formation : Quid du sous-traitant ?
  8. Se lancer dans la formation : obligations du soustraitant
  9. La formation doit-elle obéir à des normes ?

Oui, on peut affirmer que le secteur de la formation en France est soumis à des normes et à des contraintes administratives fortes, en particulier depuis la réforme de la formation professionnelle et l’entrée en vigueur de dispositifs comme Qualiopi. Ces exigences visent à garantir la qualité des formations et la bonne utilisation des fonds publics. Voici les principales contraintes :

La formation doit-elle obéir à des normes ?

1. Certification Qualiopi obligatoire


Depuis le 1er janvier 2022, tout organisme souhaitant bénéficier de financements publics ou mutualisés (CPF, OPCO, etc.) doit être certifié Qualiopi.

Objectif : Assurer un haut niveau de qualité des actions de formation, notamment à travers des indicateurs définis par le Référentiel National Qualité (RNQ).
Contraintes :
Mise en place de processus de suivi, évaluation des formations, et gestion des retours des apprenants.
Audits réguliers pour obtenir et maintenir la certification.

 

2. Gestion administrative des dispositifs publics


Les formations financées via le CPF ou les OPCO impliquent des formalités spécifiques :

  • Inscription au RNCP ou Répertoire Spécifique : Les formations doivent être inscrites pour être éligibles au CPF.
  • Traçabilité renforcée : Les organismes doivent fournir des preuves documentées (contrats, feuilles de présence, bilans pédagogiques).
  • Portail EDOF (Mon Compte Formation) : La gestion des formations CPF passe par cette plateforme, avec des obligations d’inscription, de suivi des candidatures, et de déclaration des données.


3. Encadrement de la sous-traitance


Les nouvelles règles applicables dès avril 2024 renforcent encore la réglementation autour des sous-traitants :

  • Interdiction de sous-traitance en cascade.
  • Obligations spécifiques pour formaliser les contrats et s’assurer du respect des indicateurs qualité par les sous-traitants.


4. Contrôles et sanctions renforcés


En cas de non-conformité :

Sanctions financières : Déréférencement temporaire ou définitif de Mon Compte Formation.
Suspension des financements : Une mauvaise gestion ou des manquements administratifs peuvent entraîner la suspension de paiements.


5. Objectifs de ces normes et contraintes

  • Garantir la qualité des formations dispensées.
  • Protéger les apprenants et les fonds publics contre les abus et les prestations non conformes.
  • Standardiser les pratiques pour améliorer l’efficacité du secteur.



Le secteur de la formation en France est désormais un domaine hautement réglementé, marqué par des contraintes administratives et normatives strictes. Ces exigences, bien que complexes pour les formateurs et organismes, visent à renforcer la qualité et la transparence des prestations.

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Se lancer dans la formation : quid du sous-traitant ?

Se lancer dans la formation : quid du sous-traitant ?

 

Se lancer dans la formation oui mais ce n’est plus aussi simple qu’il y a 40 ans (voir l’article). L’année 2024 a vu sortir du chapeau du gouvernement, la notion de sous-traitance.

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Formateurs : Comment monter son OF ?
  3. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  4. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  5. Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers
  6. Se lancer dans la formation: Expert d’un domaine
  7. Se lancer dans la formation : Quid du sous-traitant ?

Un formateur devient sous-traitant lorsqu’il exécute une prestation de formation pour le compte d’un organisme de formation principal (appelé donneur d’ordre), dans le cadre d’un contrat ou d’un accord formel, et non directement pour le client final (l’entreprise ou le bénéficiaire de la formation). Voici les critères qui définissent clairement cette situation :

Se lancer dans la formation : quid du sous-traitant ?

1. Définition de la sous-traitance


Relation contractuelle : Le sous-traitant intervient sous l’autorité et les instructions de l’organisme de formation donneur d’ordre, souvent via un contrat de sous-traitance qui précise la nature de la mission, ses objectifs et ses conditions.
Non-référencement direct : Contrairement à l’organisme principal, le sous-traitant n’est pas directement visible ou inscrit sur des plateformes comme Mon Compte Formation (CPF).


2. Quand devient-on sous-traitant dans la pratique ?


Cas typiques :

  • Un organisme de formation confie une partie de ses prestations à un formateur indépendant pour compléter une offre spécifique.
  • Le formateur réalise la formation sous le nom de l’organisme principal et selon ses processus.


Action encadrée par Qualiopi :
À partir du moment où une action de formation fait l’objet d’une facturation indirecte via un donneur d’ordre, le formateur est considéré comme sous-traitant.

 

3. Obligations du sous-traitant


Pour respecter la réglementation en vigueur, notamment avec les nouvelles exigences de Qualiopi (applicables dès avril 2024), le formateur-sous-traitant doit :

  • Être certifié Qualiopi, sauf exceptions (CA < 77 700 € et micro-entreprise).
    Respecter les indicateurs Qualiopi spécifiques qui s’appliquent à la mission confiée, tels que la collecte des retours des apprenants ou l’adaptation aux besoins spécifiques (par exemple, inclusion du handicap).
  • Avoir un contrat clair avec l’organisme principal détaillant les objectifs, les moyens, la durée et les conditions de réalisation


4. Exclusion de certaines pratiques


Sous-traitance en cascade interdite : Un sous-traitant ne peut pas déléguer à un tiers la prestation qu’il a lui-même acceptée de l’organisme principal.
Déréférencement : Un formateur ou organisme non conforme (par exemple, exclu de Mon Compte Formation) ne peut pas agir comme sous-traitant.


 
Un formateur devient sous-traitant dès qu’il agit pour un organisme principal, sans gérer directement la relation avec les bénéficiaires. Cette relation est encadrée par des obligations strictes, particulièrement en matière de certification Qualiopi et de formalisation contractuelle. Cette démarche vise à garantir la qualité et la traçabilité des formations financées, notamment via le CPF.

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Se lancer dans la formation : Expert d’un domaine

Se lancer dans la formation : Expert d’un domaine

 

Se lancer dans la formation quand on est un expert dans un domaine (Finance, compta, marketing etc…) comment faire ?

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Formateurs : Comment monter son OF ?
  3. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  4. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  5. Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers
  6. Se lancer dans la formation: Expert d’un domaine

Si un expert dans un domaine spécifique souhaite devenir formateur avec des formations éligibles au CPF mais qu’il ne propose pas de contenus certifiants à l’origine, il existe plusieurs options pour contourner cette limitation et rendre ses prestations conformes aux exigences du CPF :

Se lancer dans la formation : Expert d’un domaine

1. S’associer avec un organisme de formation certifié

Principe : Travailler en sous-traitance pour un organisme déjà certifié Qualiopi, qui dispose de formations inscrites au RNCP ou au Répertoire Spécifique.
Avantage : Cela permet à l’expert de se concentrer sur la prestation pédagogique sans devoir immédiatement certifier ses propres formations.
Obligation : Respecter les règles de sous-traitance (contrat formel, suivi des indicateurs qualité).

2. Créer ou inscrire une certification au RNCP ou au Répertoire Spécifique

Processus : Si l’expert veut que ses formations soient éligibles au CPF, il peut concevoir une certification liée à ses compétences et déposer une demande d’inscription auprès des autorités compétentes.
Étapes :
– Identifier une compétence professionnelle reconnue par le marché.
– Construire un référentiel de certification.
– Soumettre un dossier auprès de France Compétences (pour le RNCP ou le Répertoire Spécifique).
Difficultés : Ce processus est long et nécessite un investissement initial en temps et en ressources

Les Experts Compétences ont un véritable savoir faire dans ces démarches après avoir obtenu pour des OF une trentaine de certification auprès de France Compétences. Vous pouvez les contacter si besoin !

3. S’appuyer sur une certification existante

Principe : Adapter son contenu de formation pour qu’il s’intègre dans une certification déjà inscrite au RNCP ou Répertoire Spécifique.
Exemple : Un expert en cybersécurité pourrait proposer un module qui complète une certification existante en sécurité informatique.
Collaboration nécessaire : Travailler avec un organisme qui gère cette certification.

4. Proposer des actions de formation complémentaires

Focus : Développer des formations dites « soft skills » ou des compétences transversales souvent incluses dans les certifications (gestion de projet, communication, leadership).
Avantage : Ces formations peuvent être alignées sur des certifications existantes et sont très demandées par les entreprises.

5. Passer par une démarche de portage administratif

Principe : Collaborer avec un organisme de portage ou un regroupement d’organismes de formation.
Fonctionnement : Ces entités s’occupent des démarches administratives (Qualiopi, CPF) tandis que l’expert fournit la formation.
Limitation : Cela implique souvent une commission sur les revenus générés.

Devenir formateur avec des actions éligibles au CPF est un défi, mais plusieurs solutions s’offrent aux experts : la sous-traitance, l’intégration dans des certifications existantes ou encore la création de leurs propres certifications. Ces démarches permettent de structurer une activité formatrice tout en respectant les exigences légales et en accédant à des financements publics.

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Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers

Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers

Se lancer dans la formation était simple et rémunérateur, il y a 40 ans. Les temps ont changé, c’est ce que les Experts Compétences détaillent dans les articles ci-dessous, pour une personne souhaitant devenir formateur.

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Formateurs : Comment monter son OF ?
  3. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  4. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  5. Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers

Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers

1. Éligibilité des formations au CPF : Les critères essentiels


Pour qu’une formation soit éligible au Compte Personnel de Formation (CPF), elle doit répondre à des critères stricts :

Inscription au RNCP ou Répertoire Spécifique : La formation doit figurer au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) ou être inscrite au Répertoire Spécifique, garantissant sa qualité et sa pertinence professionnelle.
Objectifs précis : Les formations doivent viser une certification, un bloc de compétences ou une habilitation reconnue par des autorités compétentes.
Respect des standards Qualiopi : L’organisme de formation doit être certifié Qualiopi, garantissant une démarche qualité selon des indicateurs définis.
Le CPF finance uniquement les formations qui renforcent l’employabilité, et ces conditions permettent d’éviter les abus tout en sécurisant les financements

 

2. Sous-traitance et Qualiopi : Les nouvelles exigences en 2024


Les nouvelles réglementations sur la sous-traitance dans le cadre du CPF imposent des règles renforcées pour garantir la qualité et la transparence des prestations :

Certification Qualiopi obligatoire pour les sous-traitants :

À partir du 1er avril 2024, tout sous-traitant réalisant des actions éligibles au CPF doit être certifié Qualiopi, sauf s’il relève du régime micro-social et réalise un chiffre d’affaires annuel inférieur à 77 700 € HT.
Cette certification garantit la conformité aux normes de qualité et responsabilise directement les sous-traitants.


Interdiction de sous-traitance en cascade :

Un sous-traitant ne peut déléguer l’exécution de la prestation confiée, afin de préserver la traçabilité et la qualité des actions réalisées.
Obligations contractuelles renforcées :

Les contrats de sous-traitance doivent être détaillés, incluant les objectifs, le contenu, les moyens mobilisés, les modalités de suivi, et les aspects financiers. Ces éléments sont indispensables pour garantir la transparence et éviter les dérives


3. Impacts pour les formateurs indépendants


Pour les formateurs souhaitant travailler en sous-traitance avec des organismes de formation, les nouvelles règles impliquent :

Obtenir la certification Qualiopi : Cela représente un investissement, mais elle devient incontournable pour toute activité impliquant des actions CPF, sauf exception liée au régime micro-social.
Se conformer aux obligations de suivi : Collecte des retours des apprenants et respect des objectifs pédagogiques fixés par l’organisme commanditaire.
Choisir ses collaborations avec soin : Travailler avec des organismes de formation certifiés et fiables pour éviter tout risque de non-conformité ou de sanctions.


 
La certification Qualiopi et les nouvelles régulations de sous-traitance renforcent la professionnalisation du secteur de la formation. Si ces règles complexifient l’accès pour les indépendants, elles assurent une meilleure qualité des prestations pour les bénéficiaires. Les formateurs doivent se préparer à ces exigences, en investissant dans leur certification et en structurant leurs partenariats avec les organismes.

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