CPF : les abondements d’entreprise dans tous leurs états

Il y avait l’abondement direct de l’entreprise ; il y a désormais l’abondement de co-construction. Les entreprises pouvaient déjà, depuis septembre 2020, abonder le compte personnel de formation (CPF) de leurs salariés via l’appli moncompteformation.fr. Depuis décembre, elles peuvent également le faire dans le cadre de conventions de co-construction, qui automatisent la contribution de l’entreprise pour certains salariés et/ou certaines formations. Un nouvel outil de financement de la formation qui, malgré les contraintes de mise en place, pourrait s’avérer très utile à l’entreprise. CPF : les abondements d’entreprise dans tous leurs états

Abondement de co-construction : un dispositif nouveau et attractif

Quelle différence y a-t-il entre l’abondement version septembre 2020 et l’abondement de co-construction, disponible depuis le 17 décembre 2020 ?

L’abondement direct de l’entreprise : un supplément de rémunération ?

L’abondement direct de l’entreprise, tel qu’il est possible sur l’application mobile ou le site moncompteformation depuis septembre 2020, consiste à verser un montant donné sur le CPF d’un collaborateur. Celui-ci pourra en disposer dès lors qu’il aura épuisé ses propres droits CPF, pour financer la formation qu’il souhaite. L’accord de l’employeur n’est pas requis, sauf si la formation a lieu au moins en partie pendant le temps de travail. –> Il s’agit en quelque sorte d’un outil de rémunération complémentaire, qui permet de gratifier un salarié et lui donner les moyens de son projet, par exemple suite à un entretien professionnel. Il n’y a aucune garantie que la somme sera utilisée en conformité avec la politique de formation de l’entreprise. Mais rien ne l’interdit non plus : dans le cadre d’un accord tacite entre l’employeur et le salarié, l’abondement peut être mobilisé pour financer une formation d’intérêt commun. LIRE LA SUITE…

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Emploi : de nouvelles aides pour se former en Île-de-France

Prime pour les formations dans les secteurs en tension, aide à la création d’entreprise, création de formations à distance… Pour qui ? Comment en bénéficier ? Découvrez les mesures mises en place par la Région dans le cadre de son plan mobilisation pour l’emploi.

AIRE région ile de france

La crise sanitaire touche durablement l’emploi et l’économie francilienne. Certains secteurs embauchent fortement et ont du mal à trouver une main d’œuvre qualifiée. Bâtiment et travaux publics, sanitaire et social, numérique… Ces métiers en tension sont indispensables. 

Augmentation des places de formation, formations à distance, financement du permis de conduire, prime, aide à la reprise d’entreprise… Ces mesures ont pour but de faciliter l’accès à la formation et à l’emploi en Île-de-France.

40.000 places de formation dans les secteurs en tension 

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Grande école du numérique : le gouvernement finance 10 000 nouvelles places de formation par Pôle emploi

En visite jeudi 20 mai au centre de formation Pop School, la ministre du Travail, accompagnée du secrétaire d’Etat au Numérique, a annoncé la nouvelle feuille de route pour la Grande école du numérique (GEN).

L’organisme Pop School, labellisé Grande école du numérique, forme des personnes de tous horizons aux métiers de la cybersécurité, data analyse, objets connectés, développement web. Il accueille ce 20 mai la ministre du Travail Elisabeth Borne, Cédric O, secrétaire d’Etat au Numérique et Carine Seiler, haut-commissaire aux compétences. Les élèves présents ce jour-là sont issus des métiers du bâtiment, des ressources humaines, ou encore de l’insertion. Certains étaient demandeurs d’emploi, d’autres ont quitté leur emploi pour changer de voie.

« Je travaillais dans la sécurité, explique l’un d’eux, j’ai suivi une formation de développement web qui m’a permis ensuite d’accéder à cette formation à la cybersécurité chez Pop School. » «Nous essayons pour cette formation d’avoir des prérequis très ouverts », indique le responsable. La visite se poursuit avec des élèves en formation de créateur d’objets connectés (IOT maker). L’un d’eux présente son bras robotisé commandé depuis une appli mobile. Un autre montre le capteur de qualité de l’air qu’il a mis au point en seulement quatre mois de formation et qui lui a permis d’être embauché par une start-up. « Ils repartent chacun avec un projet abouti qu’ils peuvent valoriser auprès de futurs employeurs », explique le responsable.

 Feuille de route

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Étude : langages préférés des développeurs et technologies émergentes

SlashData dresse un état des lieux des langages populaires auprès des développeurs, leurs usages et leurs centres d’intérêt durant ce 1er trimestre 2021.

langages informatiques formations conseils

Dans le cadre de son 20e rapport semestriel State of the developer nation, SlashData a interrogé plus de 30 000 développeurs dans 160 pays. Cette étude permet de dresser un état des lieux des préférences des développeurs, notamment en ce qui concerne les  langages de programmation. Elle met aussi l’accent sur les types de données avec lesquels ils travaillent le plus ou encore l’attrait des développeurs envers les technologies émergentes.

JavaScript toujours en tête des langages préférés des développeurs

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Démissionner et toucher le chômage : c’est possible

Il existe aujourd’hui deux procédures pour toucher le chômage après avoir démissionné d’un CDI : avoir un projet professionnel solide ou relever d’un des cas de démission dite « légitime » dont la liste vient d’être rallongée pendant la pandémie. Cadremploi fait le point sur la popularité de ces mesures. Si elles sont moins utilisées que prévu, c’est d’abord parce qu’elles restent complexes à mettre en place comme le souligne le médiateur national de Pôle emploi dans son rapport publié le 4 mai.

Recherche emploi

En règle générale, le salarié qui démissionne ne peut prétendre à être indemnisé par l’assurance chômage puisqu’il ne perd pas son emploi involontairement. Mais il existe deux motifs de démission qui font exception :

  • Avoir un projet professionnel solide et validé par une commission
  • Relever de la « démission légitime »

Seulement 6 300 démissionnaires pour « projet professionnel » indemnisés

Le dispositif « démission pour poursuivre un projet professionnel », entré en vigueur un peu avant la Covid, le 1er novembre 2019, ouvre la possibilité à certains salariés démissionnaire d’un CDI, de bénéficier de l’allocation de retour à l’emploi (ARE)

Il concerne deux types de projets professionnels :

  • une reconversion qui nécessite une formation
  • une création ou reprise d’entreprise

Pour y avoir droit, il faut remplir toutes ces conditions :

  • Avoir travaillé pendant 5 ans en continu avant la démission
  • Avoir été accompagné en amont de la démission dans le cadre du dispositif Conseil en évolution professionnelle (CEP) réalisé par un organisme agréé
  • Avoir un projet réel et sérieux validé par une commission paritaire « Transitions Pro »

Sur les 14 premiers mois d’existence de cette mesure, l’Unedic (donc le financeur des indemnités chômage) enregistre 6 300 ouvertures de droit au chômage motivés par ces types de projet professionnel. Et ne note pas d’accélération majeure du nombre de demandes depuis le début de la crise Covid mais plutôt « un creux ». On est en tout cas très loin du régime de croisière de « 17 000 à 30 000 démissions indemnisés » annoncés en 2019. 

A cela plusieurs explications possibles : le retard à l’allumage digital de beaucoup d’organismes de formation, a empêché les stagiaires de s’inscrire à des formations en vue d’une reconversion…..

 

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L’histoire de la formation professionnelle

La définition communément acceptée de la formation est qu’il s’agit d’un processus d’apprentissage qui permet à un individu d’acquérir le savoir et le savoir-faire (habiletés et compétences) nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’une activité professionnelle. Ainsi, le métier de formateur d’adulte est un métier relativement nouveau. En France, la loi de 1971 sur la formation professionnelle en a favorisé l’émergence.

L’histoire de la formation professionnelle

1939 :  La formation professionnelle continue s’organise autour d’un dispositif juridique qui apparaît pour la première fois.

1946 : Inscription dans le préambule de la Constitution, la formation va faire l’objet d’un ensemble de dispositions, passant d’une conception individuelle de la formation (loi Debré en 1959 sur la promotion sociale) à une approche étatique par laquelle c’est à l’Etat et à lui seul, d’intervenir dans le domaine de la formation (loi du 30 décembre 1966).

1970 : Un accord national interprofessionnel (ANI) signé par les partenaires sociaux introduit pour la première fois le principe de la formation professionnelle prise sur le temps de travail

 

De 1981 à 1990

1981 : Un Ministère de la formation est créé
 

La loi Delors et la naissance du système paritaire (1971-1981)

En 1970, les partenaires sociaux signent un accord national interprofessionnel (ANI) qui introduit le principe de la formation professionnelle continue prise sur le temps de travail. Cet accord est à l’origine de la loi du 16 juillet 1971, dite loi Delors, qui est considérée comme le texte fondateur du système français de formation. La loi Delors crée un droit pour les salariés à prendre un congé individuel de formation (CIF) pour suivre une formation de leur choix, et instaure une obligation pour les entreprises de participer au financement des actions de formation par le biais d’une contribution obligatoire. Elle crée également des organismes paritaires, composés de représentants des employeurs et des salariés, chargés de collecter et de gérer les fonds de la formation, comme les Fonds d’assurance formation (FAF) pour les travailleurs indépendants, les Fonds interprofessionnels de formation des salariés (FIF) pour les petites et moyennes entreprises, et les Fonds de formation des cadres (FFC) pour les cadres.

La loi Delors marque le début d’une période de développement et de diversification de la formation professionnelle continue, qui s’accompagne d’une multiplication des acteurs et des dispositifs. Elle favorise l’émergence d’un marché de la formation, où coexistent des organismes publics, comme l’AFPA, le CNFPC, le GRETA (Groupement d’établissements publics d’enseignement) ou le CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), et des organismes privés, comme les centres de formation d’apprentis (CFA), les associations, les syndicats, les chambres consulaires ou les entreprises. Elle encourage également la création de nouvelles modalités de formation, comme la formation en alternance, la formation à distance ou la validation des acquis de l’expérience (VAE).

 

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Un plan à trois dimensions pour accélérer la transformation de la formation

Les contours du plan de modernisation de la formation se précisent. Le Haut-Commissariat aux compétences qui pilote sa mise en œuvre va actionner, d’ici au mois de septembre, trois leviers complémentaires pour faire émerger de nouvelles approches pédagogiques, soutenir l’innovation et accompagner la mutation des prestataires. Entretien avec la haut-commissaire Carine Seiler.

management

Le monde de la formation s’apprête à entrer de plain-pied dans l’ère du digital. C’est du moins l’ambition du plan de modernisation du secteur piloté par le Haut-Commissariat aux compétences dans le cadre de France Relance. Dotée de 300 millions d’euros, cette initiative vise à accélérer l’intégration du numérique dans les pratiques des prestataires et, par ricochet, à « développer le secteur de l’EdTech pour faire de la France un leader de l’innovation pédagogique », lance Carine Seiler, haut-commissaire aux compétences. Ce plan « qui n’a pas d’équivalent en Europe » selon elle, fait l’objet d’une préparation concertée afin de tenir compte des attentes de la profession et d’engager le secteur dans une « transformation globale et durable » qui se traduira notamment « par des logiques de mutualisation et de travail en réseau plus fortes à l’avenir ».

Soutenir l’innovation par un appels à projets

 

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Le corps a-t-il encore sa place dans l’enseignement à distance ?

En dehors de quelques tentatives de retour en présentiel qui restent minoritaires, voilà un an déjà que, dans le contexte universitaire français, nous enseignons à distance. La majorité des enseignants du supérieur, qui ont dû s’y former rapidement, et de manière imparfaite, constatent que les corps en sont affectés. Étudiants et enseignants passent de longues heures assis derrière leurs écrans, se dégourdissant les jambes dans les moments de pause pour aller à la cuisine se faire un café. Le corps a-t-il encore sa place dans l’enseignement à distance ? Au-delà du besoin d’exercice qui se fait de plus en plus ressentir dans nos corps engourdis, ce sont tous les éléments de la communication habituellement transmis par le corps qui sont bouleversés.

Rentrer dans le cadre

Tel le comédien, l’enseignant utilise son corps pour faire vivre son discours pédagogique. Il produit des gestes de la main pour faciliter la compréhension de ce qu’il transmet. Les effets positifs de la gestuelle pédagogique ont notamment été démontrés pour l’apprentissage des langues étrangères et des mathématiques. Par ailleurs, il joue aussi de ses mimiques faciales, de ses déplacements ou encore de son regard pour animer la classe, évaluer les interventions des étudiants et créer un climat de confiance.
Marion Tellier
Or, lorsque l’on passe en visioconférence, l’utilisation de la webcam impose un certain nombre de contraintes au corps. Tout d’abord, il y a l’immobilisation de part et d’autre de l’écran. L’enseignant doit rester assis et veiller à être bien cadré. Sa gestuelle doit être vue par les étudiants, le contraignant à produire des gestes vers le haut du corps, près du visage, ce qui n’est pas naturel. Les enseignants de langue étrangère, qui ont souvent recours à la gestuelle pédagogique pour faciliter la compréhension de la langue par les apprenants jouent beaucoup sur ce cadrage. LIRE LA SUITE…

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2021 : les CFA devront déposer leurs données comptables à France compétences

En 2021, France compétences débute la procédure de remontée des comptes des Centres de formation d’apprentis (CFA), et ce, conformément à sa mission de veille, d’observation et de transparence des coûts.  Entre avril et juillet 2021, ces organismes auront pour obligation de déposer leurs données en ligne, via un formulaire dédié. A l’issue de la procédure, France compétences livrera l’analyse de ces comptes dans un objectif de régulation des coûts.

Apprentissage : la rentrée 2020 se joue dès aujourd’hui (Jean-Pierre Willems)

La loi du 5 septembre 2018 a fixé des obligations comptables aux organismes qui dispensent des formations par apprentissage (OFA). La mise en place d’une comptabilité analytique est obligatoire dès l’exercice 2020 et elle devra être transmise à France compétences dès le mois d’avril 2021.

L’arrêté ministériel du 29 juillet 2020 (JORF n°0185) en précise les règles.

Une obligation qui vise les organismes de formation qui délivrent des formations en apprentissage

Les OFA ou les organismes gestionnaires des CFA seront sollicités pour remonter leurs données entre avril et juillet 2021. Cette procédure s’adresse à tous les organismes qui ont sollicité une prise en charge à un opérateur de compétences, au Centre national de la fonction publique territoriale, ou directement à une administration ou à un établissement public employeur de l’apprenti.

Après un travail de concertation avec les acteurs de l’apprentissage et l’ensemble des réseaux de CFA, une procédure dédiée et accessible à tous les organismes concernés, a été mise en place.

Procédure : mode d’emploi

Dès la fin janvier 2021 les CFA sont invités à consulter le formulaire type qui servira de base au formulaire d’enquête à remplir et déposer entre avril et juillet 2021, ainsi que la notice d’information qui précise les attendus et les étapes à suivre.

Ces documents doivent permettre aux CFA de s’assurer, dès à présent, qu’ils disposent des informations nécessaires. Ils pourront ainsi procéder aux ajustements éventuels afin d’être prêts au moment où ils devront transmettre leurs données comptables.

Pour toute question concernant la documentation mise à disposition, les CFA sont invités à se rapprocher de leur tête de réseau[1].

A partir d’avril 2021, les organismes concernés devront créer leur compte utilisateur, télécharger le formulaire d’enquête, le remplir et le redéposer sur la plateforme déployée à cet effet au plus tard à la mi-juillet 2021.

Comptant sur la mobilisation de tous les acteurs de l’apprentissage, France compétences mettra tout en œuvre afin que ce premier exercice d’observation permette d’optimiser les coûts de l’apprentissage et de mieux répondre aux enjeux de la formation professionnelle.

La notice d’information et le formulaire type sont consultables ci-dessous (versions du 26 mars 2021) :

[1] Chambre de métiers et de l’artisanat France, Chambre de commerce et d’industrie France, CCCA – BTP, Fédération compagnonnique – Compagnons du Tour de France, Association des Compagnons du devoir et du Tour de France, Union des industries et métiers de la métallurgie (UIM), Association de la formation continue à l’université (FCU),  Association nationale pour l’apprentissage dans l’enseignement supérieur (ANASUP), Association pour l’Apprentissage Adapté des Personnes Handicapées (2APH), Fédération de la Formation Professionnelle (FFP), Fédération Nationale des Associations Régionales de Directeurs de Centres de Formation d’Apprentis (FNADIR),Ministères de l’Agriculture, de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et du Travail.

 

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