Le fonctionnement de France Compétences et son financement

Le fonctionnement de France Compétences et son financement

Depuis un moment le gouvernement annonce la baisse des dotations à la formation, les Experts Compétences réfléchissent au poids des normes imposés par les instances de tout bord et ils en arrivent à l’épineuse question de savoir où partent les fonds formation qui, il y a une quarantaine d’années, permettaient aux entreprise de formation de remplir pleinement leur mission, alors qu’aujourd’hui, les candidats à la formation ont de plus en plus de mal à choisir leur formation tout au long de la vie.

  1. La formation doit-elle obéir à des normes
  2. Les normes en formation VS le secteur agricole
  3. La crise des normes en formation et ses impacts
  4. OF : Retour sur le poids des normes
  5. A qui profitent toutes ces normes ?
  6. Crise budgétaire : A qui profite l’excès de normes ?
  7. Le fonctionnement de France Compétences et son financement

Le budget de fonctionnement de France Compétences est effectivement financé à partir des fonds issus de la contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance (CUFPA), qui a remplacé l’ancien dispositif du « 1 % formation ». Cependant, il est important de détailler les différentes sources et mécanismes pour bien comprendre la situation.

Le fonctionnement de France Compétences et son financement

1. La CUFPA : la source principale des fonds


Depuis la réforme de 2018, les entreprises versent une contribution unique (CUFPA) destinée à financer la formation professionnelle et l’apprentissage. Cette contribution comprend deux parties :

La contribution formation professionnelle (CFP) : Pour financer la formation continue des salariés, la reconversion, le CPF, etc.
La taxe d’apprentissage (TA) : Destinée à financer l’apprentissage.
Le montant de cette contribution est de 0,85 % de la masse salariale brute pour les entreprises de moins de 11 salariés, et 1 % pour celles de 11 salariés ou plus.

 

Répartition des fonds de la CUFPA


Voici comment la CUFPA est répartie :

France Compétences : Environ 6 % des fonds collectés par la CUFPA servent à financer son fonctionnement ainsi que la péréquation nationale.
OPCO (Opérateurs de compétences) : Une partie des fonds est redistribuée pour financer les formations des entreprises.
CPF (Compte Personnel de Formation) : Une enveloppe est dédiée au financement des formations des salariés et demandeurs d’emploi.
Régions et apprentissage : Une part est affectée aux régions pour le financement des CFA (Centres de Formation d’Apprentis).


2. France Compétences et ses missions financées par la CUFPA


France Compétences utilise les fonds qui lui sont alloués pour :

Son fonctionnement propre :

  • Frais administratifs et salariaux.
  • Fonctionnement des services dédiés à la gestion du RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) et du Répertoire spécifique.


La péréquation financière :

France Compétences redistribue les fonds aux OPCO et aux régions en fonction de leurs besoins spécifiques.
Cela permet d’équilibrer les financements pour éviter que certaines régions ou secteurs ne soient défavorisés.


Le financement des dispositifs nationaux :

  • CPF, Pro-A, et Transition Pro.
  • Les fonds sont également utilisés pour financer les actions de régulation et d’évaluation.


3. Problèmes liés à ce mode de financement


3.1. Impact sur les fonds disponibles pour la formation directe


Le prélèvement de 6 % à 7 % de la CUFPA pour le fonctionnement de France Compétences, ajouté aux frais des OPCO et autres structures, réduit la part directement allouée aux formations des salariés et demandeurs d’emploi.

Une part significative des fonds est absorbée avant d’atteindre les organismes de formation.


3.2. Déficit structurel de France Compétences


France Compétences est confrontée à un déficit cumulé de plusieurs milliards d’euros, notamment en raison :

    • De la forte hausse des financements CPF et apprentissage depuis 2018.
    • D’un déséquilibre entre les fonds collectés et les dépenses nécessaires pour répondre aux besoins croissants.


Pour compenser, des réformes budgétaires sont envisagées, notamment une réduction des financements ou une hausse de la contribution des entreprises.


Oui, le fonctionnement de France Compétences est financé par les entreprises via la CUFPA, donc indirectement par le 1 % formation réformé. Cependant, la part des fonds absorbée par le fonctionnement administratif et la péréquation soulève des critiques, car elle limite les montants réellement disponibles pour la formation professionnelle continue.

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Crise budgétaire : A qui profite l’excès de normes ?

Crise budgétaire : A qui profite l’excès de normes ?

2025 : La France est instable, le gouvernement peine à mettre son budget au point. Pour faire des économies, l’état taille dans les dépenses. L’excès de normes dans tout le paysage de la formation professionnelle continue met les Organismes de formation dans l’expectative.

  1. La formation doit-elle obéir à des normes
  2. Les normes en formation VS le secteur agricole
  3. La crise des normes en formation et ses impacts
  4. OF : Retour sur le poids des normes
  5. A qui profitent toutes ces normes ?
  6. Crise budgétaire : A qui profite l’excès de normes ?

La réforme de la formation professionnelle de 2018 avait pour ambition d’améliorer la qualité des formations et d’optimiser l’utilisation des fonds publics. Cependant, en 2025, le contexte économique et budgétaire est radicalement différent. Avec une crise budgétaire sans précédent, l’État cherche à réduire sa contribution à la formation professionnelle continue, ce qui accentue les failles du système et place de nombreux organismes de formation en situation critique.

Crise budgétaire : A qui profite l’excès de normes ?

Crise budgétaire : A qui profite l'excès de normes ?


1. Un contexte de crise budgétaire : quelles implications pour la formation professionnelle ?


1.1. Réduction des financements publics


Dans le cadre des restrictions budgétaires annoncées, plusieurs ajustements impactent directement le secteur :

  • Baisse des dotations de l’État à France Compétences, dont le déficit cumulé dépasse déjà les 6 milliards d’euros. Cela oblige l’organisme à revoir à la baisse les enveloppes allouées aux dispositifs comme le CPF ou l’alternance.
  • Réduction des aides au financement des apprentissages : Les primes à l’embauche d’apprentis, longtemps soutenues par des fonds publics, sont progressivement diminuées, mettant en difficulté les entreprises et les CFA (Centres de Formation d’Apprentis).
  • Suppression de certains dispositifs régionaux : Les régions, également sous pression financière, réduisent leurs propres budgets dédiés à la formation, notamment pour les publics éloignés de l’emploi.

1.2. Augmentation des coûts administratifs pour les organismes


Dans ce contexte, les exigences normatives imposées par le cadre Qualiopi, les certifications RNCP et les contrôles administratifs deviennent insoutenables pour les organismes de formation :

  • Les audits Qualiopi restent obligatoires, et leurs coûts, entre 1 000 et 2 500 €, sont à renouveler périodiquement.
  • Les dépôts de certification au RNCP ou Répertoire Spécifique, essentiels pour rendre les formations éligibles au CPF, représentent un investissement conséquent (de 2 000 à 10 000 € par certification).
  • La gestion des justificatifs pour les OPCO et les autres financeurs devient de plus en plus complexe, nécessitant du personnel administratif dédié, un luxe que beaucoup d’organismes ne peuvent plus se permettre.


Conséquence : Les organismes, déjà fragilisés par la crise, doivent absorber ces coûts ou se retrouver exclus du système.

 

2. Des normes qui concentrent les financements entre les mains de quelques acteurs


2.1. France Compétences et la centralisation budgétaire


France Compétences redistribue les fonds collectés auprès des entreprises (via la Contribution Unique à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage – CUFPA). Cependant, dans un contexte de réduction budgétaire, cet acteur central :

  • Privilégie les priorités nationales, comme l’alternance, au détriment des formations continues destinées aux salariés ou aux demandeurs d’emploi.
  • Réduit les marges de manœuvre des OPCO, qui doivent faire des arbitrages sévères dans leurs financements.


2.2. Les OPCO et l’accent sur les TPE/PME


Les OPCO concentrent leurs financements sur les entreprises de moins de 50 salariés, avec des critères de plus en plus contraignants :

  • Les financements sont souvent réservés aux formations certifiantes.
  • Les démarches administratives découragent de nombreuses entreprises et organismes, qui renoncent à demander des financements.


2.3. Les grands organismes de formation : les gagnants de ce système


Dans ce contexte, seuls les grands organismes de formation disposant de ressources suffisantes peuvent survivre. Ils bénéficient :

  • D’équipes dédiées à la gestion des normes et certifications.
  • De leur capacité à absorber les coûts administratifs sans compromettre leur rentabilité.


Conséquence : Les petits organismes, souvent spécialisés dans des formations sur mesure ou non certifiantes, sont progressivement éliminés.

 

3. Un effet domino : faillites en cascade des organismes de formation


3.1. Augmentation des fermetures d’organismes


Entre 2021 et 2023, le nombre d’organismes de formation actifs a déjà diminué de 10 %, selon les données de la DREETS. Avec la pression budgétaire actuelle, cette tendance s’accélère :

  • Les petites structures ne parviennent plus à couvrir les coûts liés aux certifications et audits.
  • Les retards dans les paiements des OPCO ou de Pôle emploi aggravent leur trésorerie.


3.2. Impact sur les publics vulnérables


Les populations les plus éloignées de l’emploi (chômeurs de longue durée, reconversions) sont les premières à souffrir :

  • Les formations courtes, adaptées à leurs besoins, disparaissent faute de financements.
  • La complexité d’accès aux dispositifs (CPF, AIF) décourage de nombreux bénéficiaires.


4. Qui profite de cette situation ?


4.1. Les institutions régulatrices

  • France Compétences et les OPCO maintiennent leur pouvoir décisionnel sur la répartition des fonds.
  • Les cabinets d’audit et les organismes certificateurs voient leurs revenus augmenter grâce à l’obligation de conformité imposée par Qualiopi et le RNCP.

 

4.2. Les grandes entreprises de formation


Les leaders du marché, comme les grands réseaux ou les plateformes de e-learning bien implantées (ex. OpenClassrooms), profitent de leur position dominante pour capter une part importante des fonds CPF et OPCO.


4.3. Les prestataires technologiques


Les plateformes numériques, comme l’Espace des Organismes de Formation (EODF), géré par la Caisse des Dépôts, bénéficient des flux massifs de formation CPF, tout en facturant des services connexes (gestion des inscriptions, traçabilité).


5. Quels risques pour le secteur ?


5.1. Uniformisation de l’offre de formation


En favorisant uniquement les formations certifiantes, le système exclut les formations plus souples ou innovantes, pourtant cruciales pour certaines entreprises et publics.

 

5.2. Écart entre grandes et petites structures


Les grands organismes absorbent les fonds et dominent le marché, créant un monopole informel qui fragilise les petites structures et limite la diversité de l’offre.

 

5.3. Dégradation de la qualité pédagogique


Avec des ressources limitées, les organismes privilégient la conformité administrative au détriment de l’innovation pédagogique, ce qui nuit à l’efficacité des formations.

 

6. Propositions pour sortir de cette impasse


Réduction des normes inutiles : Simplifier Qualiopi et alléger les obligations administratives, notamment pour les petits organismes.
Priorité à l’innovation pédagogique : Créer des fonds dédiés aux formations non certifiantes mais répondant aux besoins immédiats des entreprises et des publics.
Équité dans la répartition des fonds : Réduire les écarts entre les grandes structures et les petites en adaptant les critères de financement.



Dans un contexte de crise budgétaire, l’excès de normes aggrave la fragilisation des organismes de formation, en particulier les plus petits. Si ces dispositifs favorisent certains acteurs institutionnels et économiques, ils mettent en péril la diversité et la qualité de l’offre de formation en France. Il est urgent de réformer le système pour qu’il redevienne un levier d’insertion et de compétitivité, plutôt qu’un poids administratif et financier.

 

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A qui profitent toutes ces normes ?

A qui profitent toutes ces normes ?

En observant toutes ces normes, et réglementation on peut se poser la question de savoir à qui tout cela profite surtout quand on voit la chute 2025 des financements. Il n’est pas certain que cela profite à ceux qui veulent apprendre.

  1. La formation doit-elle obéir à des normes
  2. Les normes en formation VS le secteur agricole
  3. La crise des normes en formation et ses impacts
  4. OF : Retour sur le poids des normes
  5. A qui profitent toutes ces normes ?

Depuis la réforme de 2018, le secteur de la formation professionnelle en France est confronté à une bureaucratisation croissante. Si ces normes ont été instaurées pour garantir la qualité des formations et améliorer l’utilisation des fonds publics, elles ont aussi créé une dispersion des ressources et un poids administratif considérable. Cet article analyse les acteurs qui bénéficient directement ou indirectement de ces dispositifs et leurs conséquences sur les organismes de formation et les apprenants.

A qui profitent toutes ces normes ?

1. Un système devenu complexe : les normes et leurs acteurs


1.1. Les acteurs institutionnels : France Compétences et OPCO


France Compétences, créée par la réforme de 2018, centralise la régulation et la redistribution des fonds collectés pour la formation. Elle gère les inscriptions au RNCP et au Répertoire Spécifique et joue un rôle de régulateur dans le financement des dispositifs comme le CPF et l’apprentissage.

Impact financier : Le budget annuel de fonctionnement de France Compétences avoisine 26 millions d’euros, mobilisant une part des fonds avant leur redistribution aux acteurs de terrain.
Les OPCO (Opérateurs de compétences), successeurs des OPCA, financent les formations pour les entreprises, mais avec des critères stricts favorisant les certifications et les apprentissages.
Conséquence : Une part importante des fonds est absorbée par les frais de fonctionnement et les démarches administratives liées aux critères d’éligibilité.

 

1.2. Les acteurs régionaux : Pôle emploi, Transition Pro et CREFOP

  • Pôle emploi oriente les demandeurs d’emploi vers des formations financées par l’Aide Individuelle à la Formation (AIF), avec des budgets limités qui se tarissent souvent avant la fin de l’année.
  • Transition Pro (ex-Fongecif) finance les reconversions professionnelles via le CPF de transition. Bien que ce dispositif soit crucial pour les reconversions, il mobilise des fonds au détriment d’autres types de formation.
  • Les CREFOP (Comités Régionaux de l’Emploi et de la Formation Professionnelle) coordonnent les politiques régionales mais n’apportent pas directement de financement.


Conséquence : Ces structures fragmentent les décisions et ajoutent des intermédiaires dans la répartition des fonds, ce qui dilue l’enveloppe finale disponible pour les formations.

 

1.3. Les dispositifs de qualité : Qualiopi et certifications


Depuis 2022, la certification Qualiopi est obligatoire pour accéder aux fonds publics et mutualisés. Si elle garantit la qualité des formations, elle représente également un coût pour les organismes de formation.

Coût moyen de certification : entre 1 000 et 2 500 € pour un organisme, avec des audits réguliers à prévoir.
Inscription au RNCP ou Répertoire Spécifique : les démarches en soi sont gratuites mais s’y lancer sans accompagnement est pure perte de temps. Des officines se sont spécialisés dans ce business et pour certifier une formation coûtent entre 2 000 et 10 000 €, selon la complexité du dossier. (Les Experts Compétences sont d’ailleurs à votre disposition pour vous accompagner, ils ont gagné une trentaine de dossiers près France Compétences)
Conséquence : Ces frais pèsent lourdement sur les petits organismes, qui doivent mobiliser une part importante de leurs ressources pour répondre aux exigences administratives.

 

2. Une dispersion des fonds qui pénalise les organismes de formation


2.1. Un éclatement des financements


Avant 2018, les fonds de formation étaient principalement gérés par les OPCA, avec une répartition plus directe entre entreprises et organismes de formation. Aujourd’hui, les fonds sont éclatés entre plusieurs structures, comme les OPCO, Transition Pro, et Pôle emploi, le CPF, les CEP, l’alternance etc…Chacune ayant ses propres critères et priorités.

Exemple : Les financements pour l’apprentissage ont explosé ces dernières années, atteignant 11 milliards d’euros en 2022. Cela a été rendu possible grâce à une concentration des fonds sur les jeunes en alternance, mais cela a laissé d’autres publics (comme les demandeurs d’emploi ou les salariés des grandes entreprises) avec un accès plus limité aux financements. Hélas! en 2025 il y a un grand coup de frein sur l’apprentissage. Certains de nos Experts Compétences ont monté des formations en alternance dès 2008 (à Nextformation notamment) et ils feront un article prochainement pour raconter le développement chaotique de l’alternance en France)


2.2. Des coûts administratifs exponentiels


La gestion des normes mobilise une part croissante des fonds :

Selon un rapport parlementaire de 2022, 10 à 15 % des fonds collectés sont absorbés par les frais administratifs des différentes structures (France Compétences, OPCO, audits Qualiopi, etc.).
Les organismes eux-mêmes doivent investir environ 5 à 10 % de leur chiffre d’affaires pour se conformer aux réglementations (audits, formations internes, temps passé sur la gestion).
Conséquence : Cette dispersion des ressources réduit directement les sommes disponibles pour la formation elle-même, ce qui impacte aussi bien les organismes que les bénéficiaires.

 

3. Qui profite réellement de cette bureaucratisation ?


3.1. Les organismes certificateurs et les prestataires associés


Avec l’obligation de Qualiopi et des certifications RNCP, les prestataires spécialisés dans les audits et la certification sont les premiers bénéficiaires de ces dispositifs. Les cabinets d’audit accrédités génèrent un chiffre d’affaires conséquent, soutenu par l’explosion des demandes de certification.

 

3.2. Les grands organismes de formation

Les structures importantes, avec des équipes dédiées à la gestion administrative, parviennent à absorber ces coûts et à se positionner comme des leaders sur un marché de plus en plus réglementé. À l’inverse, les petits organismes sont souvent marginalisés faute de moyens suffisants.

 

3.3. Les institutions régulatrices


Les structures comme France Compétences, les OPCO ou encore Pôle emploi  ou la CDC et la DGEFP (ou les Dreets)  renforcent leur contrôle sur l’utilisation des fonds et leur rôle décisionnaire dans l’orientation des politiques de formation.

 

4. Quels impacts pour les organismes de formation ?


Moins de fonds pour l’innovation pédagogique : Une part importante des budgets est consacrée à la conformité réglementaire, au détriment des investissements dans de nouvelles méthodes ou outils d’apprentissage.
Des inégalités accrues : Les grands organismes tirent profit de la centralisation des financements, tandis que les petites structures peinent à survivre.
Complexité dissuasive : De nombreux professionnels quittent le secteur ou choisissent de ne pas se lancer en raison de la lourdeur administrative.


5. Comment rééquilibrer le système ?


Simplifier les dispositifs : Réduire le nombre d’intermédiaires dans la répartition des fonds pour une gestion plus directe.
Réduire les coûts administratifs : Introduire des plafonds sur les frais de certification et de conformité pour alléger la charge sur les organismes.
Mieux cibler les financements : Favoriser un accès plus équitable aux fonds, y compris pour les formations non certifiantes mais utiles (soft skills, formations métier courtes).

 



L’excès de normes dans la formation professionnelle profite avant tout aux acteurs institutionnels et aux prestataires d’audit, au détriment des organismes de formation et des apprenants. Si les intentions de la réforme étaient louables, il est aujourd’hui crucial d’évaluer son impact réel et de proposer des ajustements pour garantir que les fonds de formation soient prioritairement consacrés à l’apprentissage et à l’innovation pédagogique.

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OF : Retour sur le poids des normes

OF : Retour sur le poids des normes

Les Experts Compétences ont fait un parallèle entre la crise agricole et le poids des normes, réglementations et contrôles dans le secteur de la formation

  1. La formation doit-elle obéir à des normes
  2. Les normes en formation VS le secteur agricole
  3. La crise des normes en formation et ses impacts
  4. OF : Retour sur le poids des normes

Sans essayer d’être exhaustif, les Experts Compétences tentent de faire un tableau de quelques normes…

OF : Retour sur le poids des normes

Voici un tableau synoptique des principales réglementations liées aux financements dans le secteur de la formation professionnelle. Cela permettrait de visualiser les acteurs impliqués, les réglementations spécifiques et leurs impacts sur les financements. Le tableau est organisé par acteurs clés et thématiques principales.

Concentration des financements : Les réglementations favorisent les grands organismes de formation qui peuvent investir dans la mise en conformité (Qualiopi, RNCP). Les petites structures ont du mal à suivre.

Coût administratif : La gestion des obligations réglementaires (BPF, Qualiopi, EODF) absorbe une part significative des ressources financières des organismes, réduisant les fonds réellement consacrés à la pédagogie.

Sélection rigide des formations : Les dispositifs comme le CPF et les OPCO imposent des critères de certification, excluant de nombreux contenus pourtant utiles mais non certifiants (soft skills, formations non métier).

Délais et rigidité : Les procédures d’approbation (Pôle emploi, OPCO, CPF) sont complexes et ralentissent l’accès aux fonds.

 

Depuis la réforme de 2018 (Loi « Avenir Professionnel »), les fonds dédiés à la formation professionnelle sont disséminés entre de nombreux acteurs. Cela a entraîné une augmentation des coûts administratifs et une réduction des montants directement affectés à la formation elle-même. Voici une analyse précise et structurée pour étayer cet argument.

 

1. Les acteurs et leur rôle dans la répartition des fonds

2. Comment ces structures affectent la répartition des fonds ?


2.1. Dispersion des ressources


Avant 2018, les fonds de la formation étaient principalement gérés par les OPCA, ce qui permettait une gestion simplifiée et un accès plus direct pour les organismes de formation. Aujourd’hui, ces fonds sont éclatés entre :

  • Transition Pro pour les reconversions.
  • OPCO pour les entreprises.
  • Pôle emploi pour les demandeurs d’emploi.
  • France Compétences, qui centralise une partie des ressources pour financer les dispositifs nationaux et assurer son propre fonctionnement.


Conséquence :
Chaque acteur mobilise une partie des ressources pour ses propres frais de fonctionnement, réduisant d’autant les sommes réellement consacrées aux formations.

 

2.2. Bureaucratisation accrue


Chaque structure impose des processus administratifs spécifiques :

  • Qualiopi pour les organismes de formation.
  • Déclarations pour le RNCP et Répertoire Spécifique.
  • Justificatifs multiples pour les OPCO, Pôle emploi, et Transition Pro.


Conséquence :
Les organismes de formation doivent investir davantage dans des outils de gestion et des ressources administratives pour répondre aux exigences, ce qui absorbe une part croissante de leur budget.

 

2.3. Priorisation de certains publics


La réforme a mis l’accent sur l’apprentissage, la reconversion et les formations certifiantes. Cela crée une inégalité d’accès aux financements :

  • Les formations « souples » ou non certifiantes, souvent adaptées aux besoins immédiats des entreprises, sont exclues.
  • Les demandeurs d’emploi et les entreprises de plus de 50 salariés ont un accès plus limité aux financements.


Conséquence :
De nombreux organismes de formation perdent une partie de leur clientèle faute de financements adaptés à leurs besoins.

 

3. Peut-on dire que les fonds formation sont engloutis dans ce système ?


Frais de fonctionnement élevés :

France Compétences a un budget annuel d’environ 26 millions d’euros pour sa gestion et ses missions de régulation.
Les OPCO mobilisent également une part significative des fonds pour leurs frais de gestion.


Répartition des fonds :

  • Environ 10 % à 15 % des fonds collectés sont absorbés par les frais administratifs (d’après un rapport parlementaire de 2022).
  • Les organismes de formation doivent eux-mêmes investir entre 5 % et 10 % de leur chiffre d’affaires dans la conformité réglementaire (Qualiopi, audits, certifications).



Il est possible de dire, avec des arguments solides, que la multiplication des structures et des normes réduit la part des fonds réellement dédiée aux formations. Cette bureaucratisation profite principalement aux acteurs institutionnels (France Compétences, OPCO, Pôle emploi) et aux prestataires associés (organismes de certification, auditeurs Qualiopi).

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Quand le formateur devient patron de son OF

Quand le formateur devient patron de son OF

Quand on exerce le métier de formateur dans un créneau prospère, quand l’activité se développe, quand il faut trouver d’autres formateurs pour assurer ses commandes, on devient peu à peu un véritable Organisme de formation. Après avoir retracé le parcours d’un formateur, 

Les articles à suivre :

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Formateurs : Comment monter son OF ?
  3. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  4. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  5. Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers
  6. Se lancer dans la formation: Expert d’un domaine
  7. Se lancer dans la formation : Quid du sous-traitant ?
  8. Se lancer dans la formation : obligations du soustraitant
  9. Salariés : Comment devenir formateur ?
  10. Devenir formateur quand on est à l’étranger

les Experts Compétences pensent qu’il est temps de regarder la gestion d’un OF de près.

Quand le formateur devient patron de son OF

Les bases de la comptabilité pour les futurs gestionnaires d’organisme de formation 

Lorsque vous passez du statut de formateur indépendant à celui de dirigeant d’un organisme de formation (OF), la gestion comptable devient une composante essentielle de votre activité. Comprendre les documents comptables de base est crucial pour assurer la pérennité et la conformité de votre entreprise. Il faut le savoir, le métier de formateur va devenir de plus en plus difficile face aux tâches stratégiques, commerciales, marketing et comptable.

Voici les éléments clés que tout futur gestionnaire d’OF doit connaître : 

 

  1. Le bilan comptable 📊

Définition 

Le bilan comptable est une photographie financière de l’entreprise à un instant donné, généralement à la fin de l’exercice comptable. Il se divise en deux grandes parties : 

  • L’actif : Ce que l’entreprise possède (trésorerie, matériel, créances clients, immobilisations, etc.). 
  • Le passif : Ce que l’entreprise doit (capitaux propres, emprunts, dettes fournisseurs, etc.). 

Pourquoi faire ? 

Le bilan comptable permet d’évaluer la situation financière de l’organisme de formation. Il aide à mesurer la solidité financière et sert d’outil de communication avec les banques, investisseurs et administrations. 

 

  1. Le compte de résultat 📈

Définition 

Le compte de résultat est un document qui synthétise les performances financières de l’entreprise sur une période donnée (généralement un an). Il présente : 

  • Les produits (chiffre d’affaires, subventions, autres revenus). 
  • Les charges (salaires, loyers, achats de matériel, frais marketing, etc.). 

Le résultat final peut être : 

  • Bénéficiaire (excédent) 
  • Déficitaire (perte) 

Pourquoi faire ? 

Ce document permet de suivre la rentabilité de l’OF et d’ajuster la stratégie si nécessaire (augmenter les revenus, réduire les coûts, optimiser la fiscalité). Il est également demandé par les partenaires financiers pour évaluer la viabilité de l’entreprise. 

 

  1. La liasse fiscale 📝

Définition 

La liasse fiscale est un ensemble de documents comptables obligatoires à transmettre à l’administration fiscale chaque année. Elle comprend notamment : 

  • Le bilan comptable 
  • Le compte de résultat 
  • Les annexes comptables 
  • Divers formulaires fiscaux spécifiques 

Pourquoi faire ? 

Elle permet de déterminer l’impôt sur les sociétés (IS) ou l’impôt sur le revenu (IR), selon le statut fiscal de l’OF. Une liasse fiscale bien préparée réduit le risque de redressement fiscal et facilite la gestion des obligations fiscales. 

 

  1. Les annexes comptables 📄

Définition 

Les annexes comptables sont des documents complémentaires au bilan et au compte de résultat. Elles apportent des explications détaillées sur certaines données financières, notamment : 

  • La méthode comptable utilisée 
  • Le détail des dettes et créances 
  • Les engagements financiers éventuels 

Pourquoi faire ? 

Elles offrent une meilleure transparence financière et permettent aux parties prenantes (banques, investisseurs, administration) de mieux comprendre la situation de l’OF. 

 

  1. Le tableau de flux de trésorerie 💰

Définition 

Le tableau de flux de trésorerie suit les entrées et sorties d’argent de l’entreprise sur une période donnée. Il distingue trois types de flux : 

  1. Flux d’exploitation : liés à l’activité courante (facturation clients, paiements fournisseurs, salaires). 
  1. Flux d’investissement : achats de matériel, locaux, logiciels. 
  1. Flux de financement : emprunts, augmentations de capital, remboursement de dettes. 

Pourquoi faire ? 

Il permet d’anticiper les besoins en trésorerie et d’éviter les situations de découvert bancaire ou de tension financière. Une gestion rigoureuse des flux garantit la stabilité financière de l’OF. 

 

  1. Le grand livre 📖

Définition 

Le grand livre est un document qui enregistre toutes les transactions financières de l’entreprise, classées par compte comptable. Il reprend toutes les écritures comptables du livre journal et les regroupe par nature (banque, fournisseurs, clients, charges, etc.). 

Pourquoi faire ? 

Il permet de vérifier la cohérence des comptes, d’identifier rapidement les erreurs et de fournir une base de travail fiable pour l’expert-comptable. 

 

  1. Le livre journal 🗂

Définition 

Le livre journal enregistre chronologiquement toutes les opérations comptables de l’entreprise (factures, paiements, achats, etc.). Chaque opération est associée à un numéro de pièce justificative. 

Pourquoi faire ? 

C’est un document obligatoire qui permet d’assurer la traçabilité des transactions. En cas de contrôle fiscal ou comptable, c’est la première référence utilisée pour vérifier l’exactitude des comptes. 

 

  1. Le livre d’inventaire 📑

Définition 

Le livre d’inventaire regroupe les états financiers de l’entreprise (bilan, compte de résultat et annexes comptables) de manière annuelle. Il permet de conserver une trace des actifs et passifs de l’OF. 

Pourquoi faire ? 

Même s’il n’est plus une obligation légale depuis 2016, il reste un outil utile pour conserver un historique comptable clair et faciliter les décisions stratégiques. 

 

Conclusion : Pourquoi ces éléments comptables sont essentiels ? 

📌 En tant que futur gestionnaire d’OF, maîtriser ces notions vous permet de : 

Assurer la viabilité financière de votre structure. 
Respecter vos obligations fiscales et comptables. 
Convaincre des investisseurs ou des partenaires financiers. 
Anticiper les risques et optimiser votre rentabilité. 

💡 Un conseil : Si la comptabilité n’est pas votre point fort, faites appel à un expert-comptable pour structurer vos comptes dès le début. Cela vous évitera des erreurs coûteuses et vous aidera à piloter votre OF efficacement. 🚀 

 

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Participer à un salon est-ce une véritable opportunité ?

Participer à un salon est-ce une véritable opportunité ?

Prendre un stand est-il un investissement rentable ? Voici pourquoi c’est une stratégie pertinente pour un organisme de formation.

  1. Les salons à ne pas manquer à 2024
  2. Learning technologies fallait-il y être ?
  3. Participer à un salon est-ce une véritable opportunité ?

Participer à un salon est-ce une véritable opportunité ?

1. Un puissant levier de visibilité et de notoriété

Exposer aux salons permet à votre organisme de formation de gagner en visibilité auprès d’un public qualifié. Contrairement aux stratégies digitales où la concurrence est féroce, un stand vous permet de :

✅ Être vu par des décideurs : Vous touchez directement les DRH, responsables formation, chefs d’entreprise et experts du digital learning à la recherche de solutions innovantes.
✅ Valoriser votre expertise : Un stand bien conçu avec des démonstrations en direct attire l’attention et crédibilise votre offre.
✅ Diffuser votre marque : Avec des supports visuels et du marketing ciblé (goodies, présentations, brochures), vous imprimez votre présence dans l’esprit des visiteurs.

Exemple concret : Un organisme spécialisé en formation immersive (VR/AR) peut réaliser des démonstrations en direct, ce qui est beaucoup plus percutant qu’une simple plaquette commerciale ou un site web.

 

2. Un accélérateur de business et de partenariats

En exposant, vous rencontrez des prospects qualifiés et vous échangez avec des partenaires potentiels. L’événement devient un véritable catalyseur de croissance pour votre organisme.

🎯 Cibler des prospects
Les visiteurs du salon viennent avec une intention claire : trouver des solutions pour améliorer leurs dispositifs de formation. Cela signifie que vous êtes en contact avec des prospects chauds, prêts à s’engager dans un projet.

🤝 Nouer des partenariats stratégiques
Le salon réunit aussi des éditeurs de solutions e-learning, des plateformes LMS et des experts en ingénierie pédagogique. En tant qu’organisme de formation, vous pouvez trouver des alliances stratégiques pour enrichir vos offres et co-construire de nouvelles solutions.

Cas pratique : Une école de formation en ligne peut rencontrer une entreprise spécialisée en intelligence artificielle pour intégrer du tutorat automatisé dans ses formations.

📊 Obtenir des leads qualifiés

Avec un bon dispositif (QR codes, jeux concours, démonstrations interactives), vous récupérez des contacts ultra-ciblés à relancer après l’événement.

 

3. Un baromètre des tendances du marché

En tant qu’exposant, vous ne vous contentez pas de présenter vos solutions : vous captez aussi les évolutions du secteur.

📢 Veille concurrentielle et inspiration
Observer les innovations, les nouvelles méthodes pédagogiques et les tendances en digital learning vous permet d’adapter votre offre et de garder un temps d’avance sur la concurrence.

🎤 Assister à des conférences stratégiques
En parallèle de votre stand, vous pouvez assister aux keynotes et ateliers sur les meilleures pratiques du marché, ce qui vous aide à affiner votre positionnement.

Exemple : Un organisme de formation spécialisé en soft skills peut découvrir les nouvelles attentes des entreprises et adapter ses modules en conséquence.

 

4. Un retour sur investissement mesurable

Certains organismes hésitent à exposer en raison du coût d’un stand. Pourtant, bien préparée, cette démarche peut s’avérer très rentable.

📈 Génération de chiffre d’affaires
Si vous transformez ne serait-ce que 5 à 10 prospects en clients, le salon peut rapidement rembourser votre investissement initial.

💰 Réduction du cycle de vente
En digital, convaincre un client peut prendre plusieurs semaines, voire des mois. Au salon, une discussion en face à face peut accélérer la prise de décision et raccourcir le cycle de vente.

🔄 Rentabiliser le stand sur le long terme
Un bon suivi post-salon (emails, appels de relance, contenus exclusifs) vous permet de convertir les prospects sur plusieurs mois.

Chiffre clé : Selon les statistiques des salons professionnels, 81% des participants ont un pouvoir de décision ou d’influence dans leur entreprise.

 

Comment maximiser votre présence en tant qu’exposant ?

✅ Avoir un stand attractif et interactif (démonstrations live, réalité virtuelle, supports visuels engageants)
✅ Préparer une équipe commerciale efficace (formation à la prise de contact et au pitch)
✅ Utiliser des outils de captation de leads (QR codes, formulaires numériques, jeux concours)
✅ Assurer un suivi efficace après l’événement (emails de remerciement, relance téléphonique)

Par exemple, Exposer à Learning Technologies France, qui vient de se dérouler, c’est une opportunité stratégique


💡 Pour un organisme de formation, prendre un stand à Learning Technologies France est bien plus qu’une simple présence sur un salon. C’est une stratégie de visibilité, de développement commercial et de veille concurrentielle qui peut avoir un impact significatif sur votre croissance.

Si votre objectif est de développer votre notoriété, générer des leads qualifiés et renforcer votre expertise sur le marché, alors exposer à ce salon est un investissement intelligent et rentable.

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Devenir formateur quand on est à l’étranger

Devenir formateur quand on est à l’étranger

Comment devenir formateur indépendant en France après une expérience salariée à l’étranger ?

Revenir en France après une expérience professionnelle à l’étranger, comme en Australie, et s’installer à son compte en tant que formateur indépendant est un projet ambitieux mais tout à fait réalisable. Cependant, cette démarche nécessite de bien préparer votre retour en tenant compte de plusieurs aspects : administratifs, juridiques, fiscaux et professionnels. Voici un guide complet pour réussir cette transition.

Les articles à suivre :

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Formateurs : Comment monter son OF ?
  3. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  4. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  5. Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers
  6. Se lancer dans la formation: Expert d’un domaine
  7. Se lancer dans la formation : Quid du sous-traitant ?
  8. Se lancer dans la formation : obligations du soustraitant
  9. Salariés : Comment devenir formateur ?
  10. Devenir formateur quand on est à l’étranger

Devenir formateur quand on est à l’étranger

Devenir formateur quand on est à l’étranger

1. Préparer votre retour en France

1.1. Régulariser votre situation administrative

En tant que salarié français travaillant à l’étranger, certaines démarches sont essentielles avant votre retour :

Réactivation des droits en France :
Contactez la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) pour réintégrer le système de sécurité sociale. Vous devrez prouver votre cessation d’activité à l’étranger (contrat de travail, preuve de résidence en France).
Immatriculation fiscale :
Informez l’administration fiscale de votre retour pour redevenir résident fiscal français. Cela est indispensable pour déclarer vos revenus futurs en France.

1.2. Faire reconnaître votre expérience

Votre expertise acquise à l’étranger peut être un atout majeur pour votre activité de formateur. Pour la valoriser :

    • Préparez un portfolio professionnel contenant vos réalisations, missions et projets marquants.
    • Faites traduire vos diplômes et certifications si nécessaire pour qu’ils soient reconnus en France.

2. Définir votre projet de formation

2.1. Identifier votre marché cible

Votre expérience à l’étranger peut vous démarquer. Par exemple :

    • Proposez des formations liées à des pratiques spécifiques utilisées en Australie ou adaptées aux entreprises ayant une culture internationale.
    • Orientez-vous vers des secteurs en forte demande (anglais professionnel, soft skills interculturels, etc.).

2.2. Construire une offre claire

Définissez les publics que vous souhaitez former (entreprises, demandeurs d’emploi, particuliers).
Concevez des programmes pédagogiques adaptés à leurs besoins spécifiques, avec des objectifs mesurables.

 

3. Choisir un statut juridique pour votre activité

3.1. Les statuts disponibles

En France, plusieurs statuts permettent de devenir formateur indépendant :

    • Micro-entreprise : Idéal pour commencer, avec des démarches simples et des charges sociales réduites. Plafond de chiffre d’affaires annuel : 77 700 € (2024).
    • EURL/SARL : Adapté si vous prévoyez de collaborer avec d’autres ou si votre activité nécessite des investissements importants.
    • Portage salarial : Permet de tester votre activité tout en conservant un statut salarié, notamment pour accéder à la protection sociale complète.

3.2. Démarches d’immatriculation

Déclarez votre activité auprès de l’URSSAF si vous optez pour la micro-entreprise.
Si vous souhaitez être reconnu comme organisme de formation, demandez un Numéro de Déclaration d’Activité (NDA) auprès de la DREETS (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités).

 

4. Certification et accès aux financements publics

4.1. Obtenir la certification Qualiopi

Pour que vos formations soient éligibles aux financements publics (CPF, OPCO), vous devez obtenir la certification Qualiopi. Cela implique :

De structurer votre démarche pédagogique (objectifs, évaluation des acquis).
De préparer un audit pour prouver la qualité de vos prestations.

4.2. Inscription au RNCP ou Répertoire spécifique

Si vous souhaitez proposer des formations certifiantes, vous devrez inscrire vos formations dans ces répertoires. Cette démarche demande :

    • Une preuve de la valeur de la certification sur le marché de l’emploi.
    • Des processus d’évaluation solides pour vos apprenants.

 

5. Trouver vos premiers clients

5.1. Valoriser votre expérience internationale

Mettez en avant votre expertise acquise à l’étranger dans vos outils de communication :

    • Mentionnez vos expériences et projets australiens sur votre site web ou vos profils professionnels (LinkedIn, Malt).
    • Positionnez-vous comme un formateur ayant une approche globale et innovante.

5.2. Réseauter en France

Rejoignez des groupes professionnels dans votre domaine.
Participez à des événements de formation, comme des salons ou des webinaires, pour rencontrer vos futurs clients ou partenaires.

5.3. Utiliser les plateformes de mise en relation

Pour vous faire connaître rapidement, inscrivez-vous sur des plateformes spécialisées, comme :

  • LinkedIn Learning : si vous créez des formations en ligne.
  • Freelance.com ou Malt : pour trouver des missions avec des entreprises.

 

6. Se différencier sur le marché français

6.1. Intégrer les outils numériques

Le marché français de la formation intègre de plus en plus de solutions digitales. Pensez à :

    1. Créer des modules e-learning pour toucher un public plus large.
      Utiliser des outils interactifs (quiz, vidéos, exercices en ligne).

6.2. Exploiter les niches de marché

Votre expérience à l’étranger peut être un atout pour :

Proposer des formations interculturelles ou internationales.
Apporter une expertise rare ou spécifique non courante en France.


7. Gérer vos obligations fiscales et sociales


7.1. Déclarer vos revenus en France

En tant que résident fiscal français, vous devrez :

    • Déclarer tous vos revenus mondiaux.
    • Vous acquitter des cotisations sociales auprès de l’URSSAF.


7.2. Anticiper les charges sociales

Si vous optez pour la micro-entreprise :

    • Vos cotisations sociales représenteront environ 22 % de votre chiffre d’affaires.
    • Prévoyez une épargne pour faire face aux fluctuations de revenus.


8. Les aides disponibles pour faciliter votre installation


8.1. Aides de Pôle emploi

Si vous êtes éligible, vous pouvez bénéficier de :

ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entreprise) : versement de vos allocations chômage sous forme de capital. Maintien partiel de vos droits au chômage, si votre activité met du temps à décoller.


8.2. Aides locales et régionales

De nombreuses régions offrent des subventions ou des accompagnements spécifiques pour les entrepreneurs dans le secteur de la formation.

 


Passer de salarié à l’étranger à formateur indépendant en France est un projet passionnant, mais qui demande une préparation rigoureuse. En valorisant votre expérience internationale, en structurant votre activité de manière professionnelle et en exploitant les niches du marché, vous pouvez vous démarquer dans un secteur compétitif. Si vous suivez les étapes administratives et développez une offre innovante, votre transition sera une réussite !

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Salariés : Comment devenir formateur ?

Salariés : Comment devenir formateur ?

Les Experts Compétences se sont penchés sur le désir de se lancer dans les métiers de la formation.

  1. Devenir formateur : Pourquoi, comment ?
  2. Formateurs : Comment monter son OF ?
  3. Devenir formateur il y a 40 ans et aujourd’hui ?
  4. Se lancer dans la formation : Comment réussir ?
  5. Se lancer dans la formation : 2 aspects particuliers
  6. Se lancer dans la formation: Expert d’un domaine
  7. Se lancer dans la formation : Quid du sous-traitant ?
  8. Se lancer dans la formation : obligations du soustraitant
  9. Salariés : Comment devenir formateur ?

Cet article regarde le passage du statut de salarié à celui de formateur indépendant. C’est une décision ambitieuse qui attire de nombreux experts souhaitant transmettre leur savoir. Mais devenir formateur ne s’improvise pas : il faut préparer ce projet avec méthode, en tenant compte des aspects juridiques, financiers, administratifs et commerciaux. Voici un guide structuré pour accompagner un salarié expert dans son domaine qui souhaite se lancer en tant que formateur indépendant.

Salariés : Comment devenir formateur ?

1. Définir son projet de formation : quel est votre positionnement ?

 


1.1. Identifier son expertise et son marché

Avant de vous lancer, il est crucial de bien définir ce que vous apporterez sur le marché de la formation. Posez-vous les questions suivantes :

  • Quelle est votre expertise ? Quelles compétences ou connaissances spécifiques pouvez-vous transmettre ?
  • À qui souhaitez-vous vous adresser ? Entreprises, particuliers, demandeurs d’emploi, ou étudiants ?
  • Quels besoins souhaitez-vous combler ? Votre offre de formation doit répondre à des besoins concrets et actuels.


1.2. Spécialisation ou généralisation ?

Un positionnement clair est essentiel. Vous pouvez :

Vous spécialiser : Proposez des formations pointues dans un domaine précis. Exemple : un expert en cybersécurité pourrait proposer des formations sur la gestion des cyberattaques.
Diversifier vos compétences : Adoptez une approche plus large pour toucher des publics variés.

 

1.3. Identifier les formations éligibles aux financements publics

Pour maximiser votre impact, orientez-vous vers des formations pouvant être financées par le CPF ou les OPCO. Cela suppose souvent de faire certifier vos formations (voir section 5).

 

2. Régler les aspects juridiques et administratifs


2.1. Choisir un statut juridique adapté

En tant que formateur indépendant, plusieurs statuts juridiques s’offrent à vous :

Micro-entreprise : Simple et rapide à créer, idéal pour débuter. Plafond de chiffre d’affaires annuel : 77 700 € (en 2024 pour les activités de formation).
EURL/SARL : Plus adapté si vous prévoyez de travailler avec de grosses entreprises ou d’embaucher.
Portage salarial : Vous êtes indépendant tout en conservant les avantages du salariat (protection sociale, assurance chômage).


2.2. Obtenir un numéro de déclaration d’activité

Pour être reconnu comme organisme de formation, vous devez :

Déclarer votre activité auprès de la DREETS (Direction Régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités). Remplir un dossier contenant :

  • Votre programme de formation détaillé.
  • Les objectifs pédagogiques.
  • Les modalités d’évaluation.


Une fois accepté, vous obtiendrez un numéro de déclaration d’activité (NDA), obligatoire pour accéder à certains financements publics.

 

3. Construire son offre de formation


3.1. Créer des programmes pédagogiques attractifs

Votre formation doit être structurée pour garantir l’acquisition de compétences par vos apprenants. Chaque programme doit inclure :

  • Des objectifs pédagogiques clairs.
  • Un contenu adapté au public cible.
  • Des évaluations pour mesurer les acquis (quiz, exercices pratiques).


3.2. Concevoir des supports modernes

Investissez dans des outils numériques (PowerPoint, plateformes e-learning, vidéos interactives).
Pensez à l’accessibilité : proposez des contenus sous différents formats (vidéo, texte, audio) pour convenir à tous.


4. Trouver ses premiers clients


4.1. Réseautage professionnel

Mobilisez votre réseau existant : anciens collègues, clients, ou partenaires. Informez-les de votre nouvelle activité.
Rejoignez des réseaux professionnels : LinkedIn, clubs d’entrepreneurs, ou associations locales.


4.2. Prospection commerciale

Identifiez les entreprises ou individus ayant besoin de vos services.
Rédigez une offre claire, adaptée à leurs besoins.


4.3. Plateformes de mise en relation

Inscrivez-vous sur des plateformes spécialisées pour formateurs :

LinkedIn Learning : Pour les experts souhaitant créer des formations en ligne.
Freelance.com ou Malt : Pour proposer vos services en direct aux entreprises.


5. Obtenir la certification Qualiopi


Depuis 2022, la certification Qualiopi est obligatoire pour bénéficier de financements publics (CPF, OPCO).

 

5.1. Préparer son audit Qualiopi

Pour l’obtenir, vous devez :

Définir des processus qualité pour vos formations.
Collecter des preuves de votre efficacité pédagogique (satisfaction des apprenants, évaluation des compétences).


5.2. Coût de la certification

L’audit initial coûte entre 1 000 € et 2 500 €, selon la taille de votre activité. Ce coût peut être un frein pour un débutant, mais il est indispensable si vous ciblez les entreprises et les publics financés.

 

6. Gérer son activité de manière rentable


6.1. Fixer ses tarifs

Pour fixer vos prix, tenez compte de :

  • Votre expertise et votre valeur ajoutée.
  • Les tarifs pratiqués par vos concurrents.
  • Le coût des charges administratives (Qualiopi, certifications).


Exemple : un formateur indépendant facture en moyenne entre 500 € et 1 200 € par jour, selon son domaine d’expertise.

 

6.2. Suivre ses obligations fiscales et sociales

  • Déclarez votre chiffre d’affaires mensuellement ou trimestriellement, selon votre statut.
  • Prévoyez une épargne pour couvrir vos cotisations sociales (environ 22 % en micro-entreprise).


7. Les défis à relever et les solutions


7.1. Sortir de l’isolement

Travailler seul peut être difficile. Rejoignez des collectifs ou des espaces de coworking pour échanger avec d’autres professionnels.

 

7.2. Faire face à la concurrence

Mettez en avant votre expertise unique et proposez des contenus innovants (e-learning, blended learning).

 

7.3. Trouver des financements

Si vous avez besoin de soutien financier pour démarrer (Qualiopi, création d’une plateforme numérique), renseignez-vous sur :

  • Les aides de votre région.
  • Les dispositifs de Pôle emploi pour les créateurs d’entreprise.


Oser devenir formateur indépendant


Passer de salarié à formateur indépendant est un projet ambitieux mais réalisable avec une bonne préparation. En définissant votre positionnement, en respectant les démarches administratives, et en investissant dans votre réseau, vous pouvez transformer votre expertise en une activité épanouissante et rentable.

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La crise des normes en formation et ses impacts

La crise des normes en formation et ses impacts

Comme les secteurs de l’agriculture, le secteur de la formation croule sous les empilements de normes, de réglementations, de comités théodules et de contraintes administratives. Les Experts Compétences se penchent sur cette question.

  1. La formation doit-elle obéir à des normes
  2. Les normes en formation VS le secteur agricole
  3. La crise des normes en formation et ses impacts

 Alors que les agriculteurs dénoncent une régulation excessive menaçant leur viabilité économique, les acteurs de la formation expriment des préoccupations similaires face à des exigences croissantes comme la certification Qualiopi, mais pas que… Cet article explore ce parallèle, en montrant comment des contraintes mal adaptées peuvent fragiliser des secteurs clés.

La crise des normes en formation et ses impacts

1. Normes dans l’agriculture : un modèle en péril


1.1. L’accumulation des contraintes

Le secteur agricole subit une surcharge normative, avec des règles environnementales, sanitaires et sociales toujours plus contraignantes. La France impose souvent des sur-transpositions des normes européennes, rendant les produits français moins compétitifs face aux importations non soumises aux mêmes exigences.

1.2. Conséquences économiques

Baisse des revenus : Entre 1990 et 2020, les revenus agricoles nets ont chuté de près de 40 % en euros constants.
Déclin des exploitations : En 30 ans, le nombre d’exploitations a diminué de 60 %, fragilisant l’ensemble de la filière.

 

2. Le secteur de la formation : une bureaucratisation croissante


2.1. L’impact des normes Qualiopi

Avec l’entrée en vigueur de Qualiopi, les organismes et formateurs doivent répondre à des critères rigoureux pour accéder à des financements publics comme le CPF. Si ces exigences visent à garantir la qualité, elles alourdissent la gestion administrative et augmentent les coûts pour les formateurs indépendants et petits organismes.

2.2. Les risques pour le secteur

Complexité dissuasive : De nombreux formateurs préfèrent abandonner ou se tourner vers d’autres activités plutôt que de se conformer aux nouvelles règles.
Concentration du marché : Les grands organismes bénéficient d’un avantage compétitif, au détriment des petits acteurs, créant une fragilité pour la diversité de l’offre.


3. Points communs entre les deux secteurs

3.1. Réglementation excessive et inadaptée

Les normes, bien qu’essentielles pour structurer un marché, peuvent devenir contre-productives lorsqu’elles ne tiennent pas compte des réalités économiques et sociales des acteurs concernés.

3.2. Réduction de la compétitivité

Dans les deux secteurs, la surcharge normative engendre :

Des coûts élevés, nuisant à la compétitivité.
Une perte d’attractivité pour les jeunes générations.


4. Solutions possibles


4.1. Alléger les normes et simplifier les processus

En agriculture : Réduire les sur-transpositions pour harmoniser les conditions avec celles des autres pays européens.
En formation : Simplifier les procédures de certification Qualiopi pour les indépendants et introduire des seuils de tolérance adaptés.

4.2. Soutien aux petits acteurs

    • Subventions pour les petites exploitations agricoles et les petits organismes de formation.
    • Programmes de mentoring pour aider les nouveaux entrants à naviguer dans les normes.



Agriculture et formation sont des piliers économiques et culturels en France, mais les deux secteurs souffrent d’une surcharge normative qui freine leur développement. Si les normes visent à garantir qualité et durabilité, une régulation excessive risque de provoquer des déserts agricoles et éducatifs. Une adaptation des règles est essentielle pour redonner un souffle à ces secteurs stratégiques.

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