Les interlocuteurs « Etat » de l’entreprise en formation professionnelle.

L’Etat et la formation professionnelle : quels interlocuteurs pour les entreprises ?

Dreets

Le 1er avril 2021,  les Direccte sont devenues les Dreets (Drieets en Ile-de-France). Nous en profitons pour passer en revue les interlocuteurs étatiques de l’entreprise sur les questions de formation professionnelle. En effet, même si les OPCO sont généralement un intermédiaire privilégié, plusieurs visages de l’Etat sont connus des DRH et des responsables formation. Outre les Dreets, il y a Pôle emploi, les maisons de l’emploi, ou encore l’Afpa. Qui sont-ils et dans quelles circonstances les rencontrons-nous ?

 

La Dreets/Drieets : l’Etat en région

D’où viennent les Dreets ?

Les ministères sont représentés par un réseau de directions départementales et régionales : c’est la structure de l’Etat déconcentré. A chaque échelon, les directions regroupent les compétences de  plusieurs ministères. Le découpage a beaucoup changé avec les années, donnant naissance à des acronymes plus ou moins durables. Certains sont passés dans le langage courant, à l’instar de la Ddass (direction départementale des affaires sociales). D’autres apparaissent et disparaissent au gré des réformes, laissant un souvenir plus ou moins net.

En matière de formation professionnelle,  à l’échelon régional, il y avait avant 1995 une direction spécifique (DRFP), qui a ensuite fusionné avec la direction régionale du travail et de l’emploi (DRTE) pour donner naissance aux DRTEFP. Celles-ci, avec leurs homologues départementales, ont fait partie des 8 entités fusionnées au sein des Direccte entre 2009 et 2011.

La nouvelle organisation

 

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Une très forte augmentation des entrées en contrat d’apprentissage en 2020

En 2020, le nombre de contrats d’apprentissage atteindrait 525 600, en augmentation de plus de 40 % par rapport à l’année précédente.

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C’est tant mieux! Mais il aura fallu les aides massives de l’état pour parvenir à ce résultat. Que va-t-il se passer quand les aides vont tomber?

La part de contrats permettant de préparer une formation du supérieur s’accroît fortement, tandis que la proportion de mineurs diminue. Les secteurs d’activité les plus dynamiques se situent dans le tertiaire.

Une très forte progression des entrées dans le privé, portée par le supérieur

En 2020, le nombre d’entrées en apprentissage est estimé à 525 600 (encadré) et augmente fortement par rapport à l’année précédente (+42 %). Cette hausse est presque entièrement portée par le secteur privé (+44 %), les embauches dans le secteur public n’augmentant que de 5 % (tableau 1).

 

TABLEAU 1 | Le tableau 1 montre que les employeurs utilisateurs des nouveaux contrats d’apprentissage, secteurs privé et public

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FORMATION CONCEPTEUR DESIGNER UI

Nous trouvons cette formation  de concepteur Designer UI , chez Ziggourat formation. C’est un métier émergeant idéal pour la reconversion

OBJECTIFS DE LA FORMATION

Ce parcours de formation vous permet de préparer le titre professionnel de concepteur designer UI . Le Concepteur Designer UI conçoit et réalise des outils de communication numériques adaptés à différents supports de publication, en tenant compte des standards, du référencement, de l’accessibilité et de l’ergonomie. A partir d’un cahier des charges, d’instructions reçues d’un responsable de projet ou directement d’un client, il (elle) analyse la demande, conçoit l’interface, élabore une ambiance graphique, crée ou adapte une charte graphique et des médias. Il (elle) réalise des visuels ou des maquettes et élabore des animations.

 

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C. Seiler (Haut-commissaire aux compétences) : « la formation professionnelle comme levier de relance »

La crise du coronavirus a joué le rôle d’un révélateur : insuffisante digitalisation des parcours, métiers en tension, illectronisme, soft skills requises par le télétravail généralisé, etc. Autant d’éléments qui font, selon Carine Seiler, Haut-commissaire aux compétences, de la formation professionnelle un levier de la relance.

FNE formation coronavirus

Décideurs. Le Plan d’investissement dans les compétences (PIC) compte-t-il parmi les victimes de la Covid-19 ? 

Carine Seiler. Absolument pas. La crise accentue au contraire l’impérieuse nécessité d’investir dans les compétences. Elle exige une réponse forte et immédiate pour permettre à ceux qui ont perdu leur emploi et pour les jeunes confrontés à un marché du travail en crise de se projeter vers l’emploi, grâce à la formation. Et le Plan d’investissement est au rendez-vous. Grâce à la formidable mobilisation des organismes de formation et des CFA mais aussi de tous les acteurs – régions, Opco, partenaires sociaux… –, l’objectif d’amplification de l’effort de formation a été quasiment atteint en 2020. Avant la mi-mars 2020 et le 1e confinement, on enregistrait même une augmentation de 10 % dans l’effort de formation. La crise a par ailleurs eu pour effet d’accélérer la prise de conscience sur la nécessité de mieux intégrer le digital dans les parcours de formation et de franchir un cap significatif dans l’hybridation de la formation. C’est une transformation globale qui suppose, pour un organisme de formation, de faire évoluer sa pédagogie mais qui questionne également son modèle économique, son organisation, ses ressources humaines… 

Justement, par quels dispositifs ouvrir et éclaircir un horizon bien sombre ? 

 

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Organismes de formation : un modèle challengé… prêt à se réinventer ?

Avant même la crise sanitaire, le modèle des organismes de formation était interrogé par certains axes de la réforme de 2018. Comment répondre aux attentes d’apprenants devenus acteurs « individuels » du développement des compétences ? Comment se positionner quand le fléchage des financements évolue, alors que les impératifs organisationnels des entreprises s’accentuent ? Rompus aux évolutions réglementaires, les organismes de formation pourraient se diriger vers un renouvellement du cœur même de leur modèle.

formations conseils compétences

Les organismes de formation doivent tenir compte de deux paradigmes bien distincts

Une salle, un contenu, un formateur. Cette formule a longtemps résumé l’offre de formation faite aux entreprises et à leurs collaborateurs. Toutefois, depuis les années 2000, des innovations technologiques et digitales sont venues challenger cette structuration avec les premières expériences d’e-learning suivies par le développement, abouti, du digital learning.

Sur le registre pédagogique, les méthodes évoluent régulièrement, nourries par les apports des neurosciences, notamment. Ces dernières ont en effet renforcé certaines intuitions des formateurs et concepteurs de formation. La prise en compte du fonctionnement du cerveau apprenant conduit ainsi à davantage séquencer les parcours, à moduler le contexte d’apprentissage (en grand ou petit groupe, en binôme, seul), à changer régulièrement de ton et/ou de support pour « réveiller » l’attention des apprenants. Mobiliser l’esprit et le corps, les émotions et les sens, permet de mieux apprendre.

Outre cette première logique, le modèle des organismes de formation relève d’un second paradigme : les réglementations portant sur la formation. En la matière, le législateur s’est montré prolixe ! Le volet « formation » de la loi Avenir professionnel vient après onze autres textes dédiés, depuis 1971.

Très encadré, notre système de formation professionnelle est doté d’une gouvernance qui accompagne et contrôle les demandes de formation ainsi que leurs modes de financement, d’une part, et les offres de formation et leurs modalités, d’autre part. Citons, parmi les principales instances : France Compétences, la Caisse des dépôts, les Opco, les CPIR devenues associations transitions pro (AT pro).

Pour « professionnaliser » le secteur de la formation, la réforme de 2018 a instauré une certification nationale, Qualiopi, qui remplace le système de référencement Datadock. Attestant la qualité du processus mis en œuvre pour développer les compétences, cette certification concerne les actions financées sur des fonds publics ou mutualisés [2] et vise le respect des engagements inscrits dans le référentiel de certification. Là où Datadock était déclaratif, avec une « possibilité » de contrôle a posteriori, le nouveau système de certification prévoit un audit régulier des « éléments de preuve » fournis par les organismes ayant été certifiés.

Bien que les instances et dispositifs décrits ci-dessus soient, pour la plupart, nés de la réforme de 2018, il faut noter que, jusqu’à celle-ci, la complexité du système – en matière de financement notamment – faisait des responsables formation des experts de ces mécanismes plus encore que de la pédagogie.

Opportunité ou limitation du champ d’action : des avis contrastés sur la « mise aux normes » du système de formation professionnelle

 

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Comment devenir concepteur designer UI/UX?

Comment devenir Concepteur Designer est une question qui nous est fréquemment posée. C’est un métier comprenant : de la création, de la conception mais aussi de la programmation (langages web) et du design. Chez Ziggourat c’est aussi un graphiste qui conçoit et réalise des documents papiers. 

refonte de site

La question est comment devenir Concepteur Designer UI/UX ? C’est quelqu’un (femme ou homme) qui travaille l’expérience utilisateur par l’ergonomie d’un site web d’une appli, ou même d’un programme informatique de gestion, par exemple (et il existe beaucoup de programmes qui n’ont jamais été étudiés pour les utilisateurs). Il s’assure qu’une plateforme en ligne répond parfaitement aux attentes de l’internaute et met à profit son expertise pour proposer des parcours utilisateurs qui soient clairs, intuitifs, efficace, « User Friendly » comme on dit! Mais chez Ziggourat le Concepteur Designer UI travaille aussi sur le « print » en concevant aussi, des plaquettes, des flyers, des catalogues, des affiches, des packaging etc…

 

 

Quelles sont les missions du Concepteur Designer UI / UX ?

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QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE L’INTERFACE UTILISATEUR ET L’EXPÉRIENCE UTILISATEUR?

Le métier en charge de l’Expérience Utilisateur (UX) et de l’Interface Utilisateur (UI) est une évolution du poste de Web Designer. L’apparition de ces métiers fait suite à la complexification du web. Mais aussi en raison de l’importance de l’interaction et de l’optimisation des plateformes web et mobiles.
Il est courant que les gens utilisent ces termes de manière interchangeable ou parfois incorrecte. Si vous vous êtes déjà demandé: «Qu’est-ce que l’interface utilisateur, qu’est-ce que l’UX et quelle est la différence entre elles?» Dans l’article d’aujourd’hui, nous approfondirons un peu plus dans l’interface utilisateur et UX pour mieux comprendre les différences entre elles à partir d’une infographie.
Mais vous en saurez davantage en suivant la formation Concepteur Designer UI chez Ziggourat. Attention c’est un niveau 6 orienté développeur
UX DESIGNER VS UI DESIGNER QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE L'INTERFACE UTILISATEUR ET L'EXPÉRIENCE UTILISATEUR?
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C’EST SCANDALEUX ! Encore un message stratégique d’AGEFICE qui passerait presque inaperçu pendant la période « estivale »​.

C’EST SCANDALEUX ! L’AGEFICE (Fond d’Assurance Formation des Travailleurs non-salariés de l’industrie et des services) s’approprie le monopole du marché des créateurs d’entreprise qui dépendent de lui dès septembre 2021.

Être juge et partie, cela est un interdit aux organismes de formation qui n’ont pas le droit de conseiller leurs clients sur les financements et doivent les rediriger vers les OPCO et FAF, mais l’AGEFICE s’est attribué ce droit en décidant de redistribuer les fonds de formation qu’il gère vers ses propres dispositifs de formation, en privant tous les autres organismes de formation des clients créateurs d’entreprise. Rien que ça !

Fond action formation

Beaucoup d’OPCO et de FAF (Fonds d’assurances formation) ont leurs propres catalogues mais ne s’attribuent pas le monopole d’un marché !

Dans un contexte dans lequel les créations d’entreprise n’ont jamais été aussi nombreuses ; sachant que, petit à petit, toute la gestion des financements formation des chefs d’entreprise indépendants sont confiés du FIFPL à l’AGFICE et que tous les nouveaux entrants lui sont systématiquement attribués ; et vu la volonté du gouvernement d’augmenter les financements de la formation professionnelle pour les demandeurs d’emploi dont ceux qui créent une entreprise, l’AGEFICE s’auto attribue le marché.

Il pense certainement pouvoir se passer de tous les indépendants experts-métiers et formateurs qui font un travail exceptionnel d’accompagnement sur mesure sur le terrain afin de répondre seule à la demande !

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« Les Transitions collectives ne produisent pas les effets désirés »

« Bonne idée sur le papier », le dispositif des Transitions collectives est trop complexe et « ne produit pas les effets désirés », considère le délégué général de l’UIMM, Hubert Mongon, dans un entretien à AEF info. « Nous menons pour l’instant une réflexion en interne sur les propositions d’amélioration du dispositif », indique David Derré, directeur emploi-formation de l’union patronale. A contrario, la mise en oeuvre des mesures prévues par la convention conclue entre l’État et l’Opco 2i est jugée satisfaisante par les représentants de l’UIMM. « À fin juin, 30 M€ étaient déjà engagés auprès de 2 100 entreprises pour la formation de plus de 22 000 salariés, ce qui démontre que plus c’est simple, plus les entreprises s’emparent d’un dispositif ! », souligne Hubert Mongon. David Derré rapporte par ailleurs la préoccupation majeure de son organisation au sujet du financement de l’apprentissage.

transition collective

AEF info : La reprise a-t-elle eu lieu dans la branche comme cela semble le cas dans d’autres secteurs d’activité économique ?

Hubert Mongon : Nous sommes dans un contexte qui reste très contrasté, avec dans nos grands secteurs d’activité que sont l’automobile et l’aéronautique une situation différente. Dans l’aéronautique militaire, il y a eu de bonnes nouvelles qui permettent d’être optimiste pour les mois à venir. Dans l’aéronautique civile, la situation reste préoccupante, mais elle pourrait reprendre plus rapidement que prévu. Nous tablions sur une reprise activité qui ne pouvait avoir lieu avant 2025, hors l’explosion du trafic aérien en Asie, mais aussi en Amérique du Nord laissent espérer un redressement plus rapide. Aujourd’hui il n’y a qu’en Europe où l’activité est en dessous de la normale. Dès que les vols transatlantiques reprendront vraiment vers les USA, la situation évoluera. Nous pouvons peut-être espérer une reprise en 2023. Actuellement la filière continue de souffrir, l’important est de conserver les compétences, les qualités des process, mais aussi les commandes des grands donneurs d’ordre.

AEF info : Êtes-vous aussi optimiste pour le secteur de l’automobile ?

Hubert Mongon : Dans l’automobile, il faut gérer à la fois les impacts de la crise du Covid, et ceux liés à la transition écologique avec une chute importante de la production et des ventes de moteurs thermiques. Nous sommes particulièrement inquiets pour les sous-traitants de rang 2, 3 et 4. À horizon de 10 ans, 100 000 emplois pourraient être impactés par la restructuration de la filière, sous l’effet des politiques nationales et européennes. Les problématiques des fonderies ne sont qu’une illustration des difficultés que nous devrons gérer dans les prochaines années.

AEF info : Que préconisez-vous concrètement ?

 

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