Formation professionnelle : quand les salariés retournent à l’école

Formation professionnelle : quand les salariés retournent à l’école

 

Formation professionnelle : quand les salariés retournent à l’école

En 1987, la durée de vie d’une compétence technique était de 30 ans. Selon l’OCDE, elle ne dépasse aujourd’hui pas cinq ans. Cette accélération de l’obsolescence des savoir-faire est l’un des symptômes d’une transformation radicale du monde du travail qui s’est intensifiée suite à la crise du Covid-19. Tous les secteurs sont concernés par cette grande mutation — en partie provoquée par la révolution digitale, qui met de nombreux métiers sous-tension.

« La formation continue représente un moyen de répondre à ces enjeux », juge Guillaume Letzgus, Directeur du Développement Solutions Entreprises à l’Afpa (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes). « Celle-ci permet non seulement aux salariés de monter en compétences sur leur poste mais aussi de renforcer leur employabilité et leur mobilité. Pour cela, plusieurs nouveaux dispositifs offrent un accompagnement adapté. C’est le cas par exemple de l’Action de Formation en Situation de Travail (AFEST) ou du Pro-A, programme de reconversion ou promotion par alternance au sein de l’entreprise. » Ces dispositifs — qui s’ajoutent à d’autres, comme la VAE (Valorisation des Acquis de l’Expérience) — sont tout particulièrement destinés aux salariés les moins qualifiés, qui ne disposent pas toujours du temps nécessaire pour se former, dans la mesure où leur présence a un impact direct sur les capacités de production de l’entreprise.

Chez Amazon, la formation commence dès le 1er jour dans l’entreprise

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Décrocher un emploi sans envoyer de CV

Décrocher un emploi sans envoyer de CV

C’était une bonne idée, mais il semble qu’elle n’ait pas fonctionné. La plate-forme est reprise par « maintenant j’aime le lundi » (sic)

 

 

 

 

Sur la nouvelle plateforme “Parfait pour ce job”, ce ne sont plus les demandeurs d’emploi qui postulent aux offres des entreprises, mais les employeurs qui viennent démarcher les candidats. L’objectif : permettre aux établissements rencontrant des difficultés de recrutement d’accueillir de nouveaux talents et faire découvrir des métiers peu connus aux personnes en recherche d’emploi.

Cette plateforme permet de décrocher un emploi sans envoyer de CV

Proposer aux demandeurs d’emploi de ne viser ni métier, ni secteur d’activité et d’obtenir un poste pour lequel ils n’ont aucune expérience ou compétence : à première vue, l’idée semble saugrenue. C’est pourtant le pari qu’ont fait les deux créateurs de contenu de la chaîne Youtube “Maintenant j’aime le lundi”, Camille Bertheau et Miguel Muñoz, en lançant la plateforme “Parfait pour ce job” le 5 février dernier. Le principe ? “C’est une plateforme d’emploi inversée”, explique la co-fondatrice, Camille Bertheau. Sur ce site Internet, les usagers ne trouveront pas d’annonces d’emploi ou de moteur de recherche. Les personnes en recherche d’emploi pourront seulement y créer un profil et ce sont les recruteurs qui contacteront directement les sélectionnés parmi la base des demandeurs enregistrés. L’inscription est gratuite, aussi bien pour les demandeurs d’emploi que pour les employeurs.

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La plateforme de recherche d’emploi a fait le choix de bannir les CV. L’explication de la démarche réside dans le fait que les métiers ciblés par la plateforme ne demandent pas de qualification particulière ou offrent la possibilité de se former à l’intérieur de l’entreprise. Lorsqu’ils s’inscrivent, les demandeurs d’emploi ont à renseigner leurs informations personnelles, la nature du contrat recherché (CDI, CDD…), le salaire qu’ils aimeraient toucher et surtout ce qui leur plaît dans la vie. Ils pourront cocher parmi de nombreuses propositions concernant leurs passions, telles que “prendre soin des gens”, « l’adrénaline » ou encore “l’art”, mais aussi ce qui est important pour eux dans leur vie professionnelle, comme la liberté, le challenge, l’argent…

 

 

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Parcoursup : le monopole se crash

Le crash de Parcoursup, qui est celui d’un système monopolisé et étatisé, est celui de l’ensemble de l’enseignement et de l’école française.

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Nous l’évoquions dès novembre, au moment où la réforme Parcoursup a été annoncée, le risque de crash était majeur. Il fut moins important que ce que beaucoup craignaient, mais bien là. Dès 18 heures, au moment de l’ouverture de la plateforme, les lycéens se sont rués pour voir leurs résultats, provoquant un bug du site puis le bug des sites de débordement. La normale est revenue dans la soirée.

Seule la moitié des lycéens a eu des réponses positives, contre plus des trois quarts avec l’ancien système, APB. Les places se libèrent au fur et à mesure que les lycéens renoncent à leurs vœux en attente, permettant à d’autres d’obtenir des places. Un jeu de chaises musicales qui est remis à jour chaque matin. Les lycéens doivent donc attendre chaque jour leurs nouvelles propositions. L’engorgement du système, l’opacité des choix, l’attente sans résultat pour beaucoup sont les conséquences d’un système à bout de souffle : celui du monopole de l’école.

La grogne monte contre Parcoursup…

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Depuis son lancement en 2018, Parcoursup a été le sujet de nombreuses controverses et débats. Conçu pour réformer l’accès à l’enseignement supérieur en France, le système a été critiqué pour son manque de transparence et son opacité. Cependant, une nouvelle tendance semble émerger, remettant en question le monopole de Parcoursup et ouvrant la voie à une concurrence accrue.

Une révolution discrète mais palpable

Alors que Parcoursup a longtemps été le seul acteur majeur dans le domaine de la gestion des admissions à l’université en France, de nouveaux acteurs font leur entrée sur le marché. Des plateformes alternatives voient le jour, promettant une approche plus transparente, rapide et équitable pour les étudiants cherchant à poursuivre leurs études supérieures.

Transparence et flexibilité en tête

L’une des principales critiques à l’égard de Parcoursup a été son manque de transparence dans le processus d’admission. Les étudiants se sont souvent retrouvés dans l’obscurité quant aux critères exacts qui ont conduit à leur acceptation ou à leur refus. Les nouvelles plateformes rivalisent en mettant en avant une transparence totale, expliquant clairement les critères de sélection et offrant aux étudiants une vision claire de leur position.

En outre, la flexibilité devient un maître-mot. Les nouvelles plateformes permettent aux étudiants de postuler à plusieurs programmes simultanément, simplifiant ainsi le processus et augmentant leurs chances d’obtenir une place dans l’établissement de leur choix.

La fin du monopole de Parcoursup ?

Cette émergence de nouvelles alternatives remet en question le monopole de Parcoursup et incite à une réflexion approfondie sur la nécessité d’une plus grande diversité dans la gestion des admissions universitaires. Les étudiants, autrefois obligés de s’en remettre uniquement à Parcoursup, ont désormais le choix entre plusieurs plateformes, chacune offrant des avantages distincts.

Cette concurrence accrue pourrait également inciter Parcoursup à revoir ses méthodes et à s’adapter aux attentes changeantes des étudiants et des établissements. La compétition pourrait être le moteur d’une amélioration constante du système, bénéficiant finalement aux parties prenantes essentielles : les étudiants et les universités.

Cependant, des défis subsistent

Bien que la concurrence puisse être un moteur de progrès, elle pose également des défis importants. La fragmentation du processus d’admission peut rendre la coordination entre les différentes plateformes complexe, créant des obstacles potentiels pour les étudiants et les établissements.

En outre, la crédibilité des nouvelles plateformes doit être solidement établie pour gagner la confiance des étudiants et des universités. La réputation bien établie de Parcoursup peut représenter un obstacle majeur à surmonter pour ces nouveaux arrivants.

Conclusion : un paysage en mutation

Le monopole de Parcoursup semble être en train de se fissurer, ouvrant la voie à une ère de concurrence dans le domaine des admissions universitaires en France. Les étudiants bénéficient désormais d’un choix plus large, et les plateformes ont l’opportunité de repenser et d’améliorer leurs approches respectives.

Il reste à voir comment cette évolution façonne l’avenir de l’éducation supérieure en France, mais une chose est certaine : le paysage des admissions universitaires est en mutation, et le monopole de Parcoursup est confronté à une concurrence qui pourrait bien le faire crasher.

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Les femmes de plus en plus nombreuses dans l’informatique

Devenir informaticien, c’est un but a réaliser car de plus en plus de femmes investissent le secteur de la Tech. Devenir informaticien, c’est d’abord se former et il existe des Titres Professionnels de l’état qui permettent de faire une belle carrière que l’on commence dès l’après-bac ou que l’on choisisse « la reconversion« . Où trouver ces diplômes d’état ? Regardes bien ! par exemple vous avez chez Cefiac une palette complète de diplômes permettant de faire carrière. Du technicien d’assistance informatique à l’administrateur Devops en passant par Concepteur Développeur d’applications vous trouverez toute une série de formation éligible aux financements avec CPF ou non, avec ou sans le bac. Ce qui compte, c’est le travail et les nombreux réseaux d’entreprises qui constituent le coeur de Cefiac !
Les femmes de plus en plus nombreuses dans l’informatique
Si les Français sont tout de même plus d’un sur deux à penser que les femmes ont autant leur place dans les métiers de la tech que les hommes, la proportion reste encore faible. De telles idées reçues ont des conséquences négatives sur l’inclusion des femmes dans ce domaine d’activité. En effet, celles-ci représentent seulement 17% des effectifs dans le secteur des nouvelles technologies.

Des femmes dans la Tech : un enjeu majeur

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Comment Macron veut démolir la formation professionnelles ?

Lors de la présentation de son programme présidentiel le 17 mars dernier, Emmanuel Macron a abordé la question de la formation professionnelle.

Il s’est engagé à « déréférencer les formations qui ne sont pas suffisamment qualifiantes et qui ne permettent pas de déboucher sur un emploi durable », insinuant ainsi que certaines formations seraient peu qualitatives. Pierre Courbebaisse, Président de la fédération des Acteurs de la compétence, revient sur ces annonces.

Comment Emmanuel Macron veut faire le ménage dans les formations professionnelles ?

Que pensez-vous de la proposition d’Emmanuel Macron de déréférencer certaines formations ?

Pierre Courbebaisse : Il y a un sujet qui apparaît primordial, c’est celui de l’amélioration de la lisibilité des résultats de la formation, en matière de diplôme mais aussi d’insertion. Qu’ils soient jeunes, salariés, demandeurs d’emploi ou même senior, les individus doivent choisir en connaissance de cause les formations qu’ils suivent, grâce à une information claire. Aujourd’hui, les Français jugent l’accès à la formation trop compliqué, trop administratif. Il n’y a quasiment pas de prestations d’orientation tout au long de la vie. Par exemple, les individus qui souhaitent se reconvertir sont trop peu accompagnés. Le déréférencement se fera naturellement quand ce problème sera résolu : si les individus sont bien informés, ils n’iront pas vers des formations qui ne débouchent sur rien !

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La formation professionnelle est un dispositif qui permet aux salariés, aux demandeurs d’emploi et aux jeunes de se former tout au long de leur vie, afin d’acquérir de nouvelles compétences, de se reconvertir ou de se qualifier. Elle représente un enjeu majeur pour l’emploi, la compétitivité et la cohésion sociale. Pourtant, le président de la République, Emmanuel Macron, semble vouloir la démolir, à travers une réforme qui remet en cause son financement, son organisation et sa qualité.

La réforme de la formation professionnelle, portée par la ministre du Travail, Elisabeth Borne, a été présentée en septembre 2022, dans le cadre du projet de loi « Avenir professionnel ». Elle vise à simplifier le système actuel, jugé trop complexe, trop coûteux et trop inefficace, en le recentrant sur les besoins des entreprises et des individus. Mais quels sont les principaux changements annoncés par cette réforme ? Et quelles sont les conséquences pour les acteurs de la formation professionnelle ?

– Un changement de modèle de financement : la réforme prévoit de supprimer les contributions obligatoires des entreprises au profit d’un système de bonus-malus, qui récompense les entreprises qui forment leurs salariés et pénalise celles qui ne le font pas. Elle prévoit également de fusionner les différents fonds de la formation professionnelle en un seul, géré par l’Etat, qui redistribuera les ressources selon des critères de performance et de qualité. Ces mesures visent à inciter les entreprises à investir davantage dans la formation de leurs salariés, mais elles risquent aussi de réduire les moyens disponibles pour la formation des demandeurs d’emploi et des publics fragiles.

– Une réorganisation des acteurs de la formation professionnelle : la réforme prévoit de supprimer les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA), qui collectent et gèrent les fonds de la formation professionnelle, au profit de nouveaux opérateurs de compétences (OPCO), qui auront pour mission d’accompagner les entreprises dans la définition de leurs besoins en formation et de financer les formations certifiantes. Elle prévoit également de renforcer le rôle des branches professionnelles, qui devront définir les certifications et les référentiels de compétences de leur secteur. Ces mesures visent à simplifier le paysage de la formation professionnelle, mais elles risquent aussi de renforcer le pouvoir des employeurs au détriment des salariés et des organismes de formation.

– Une remise en cause de la qualité de la formation professionnelle : la réforme prévoit de déréférencer les formations qui ne sont pas suffisamment qualifiantes et qui ne permettent pas de déboucher sur un emploi durable, en s’appuyant sur des indicateurs de résultats et de satisfaction. Elle prévoit également de créer un système de certification unique, qui regroupera les diplômes, les titres professionnels et les certificats de qualification professionnelle (CQP), en les soumettant à des critères de qualité et de pertinence. Ces mesures visent à garantir la qualité de la formation professionnelle, mais elles risquent aussi de réduire l’offre de formation, de favoriser les formations courtes et standardisées, et de dévaloriser les formations non-certifiantes.

La réforme de la formation professionnelle voulue par Emmanuel Macron est donc loin de faire l’unanimité. Si elle affiche l’ambition de rendre la formation professionnelle plus simple, plus efficace et plus accessible, elle suscite aussi de nombreuses critiques et inquiétudes de la part des acteurs de la formation professionnelle, qui craignent qu’elle ne conduise à une dégradation de la qualité de la formation, à une perte de diversité de l’offre de formation, et à une remise en cause des droits des salariés et des demandeurs d’emploi à se former.

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Comment devenir informaticien ?

Comment devenir informaticien ? C’est toute la question… Dans cet article vous verrez toutes les filières qui mènent à ce métier. Toutes ? non, il manque la principale. La formation professionnelle continue qui permet la reconversion des salariés vers ces métiers en finançant intégralement leurs études. Que trouve-t-on comme formation ? par exemple Technicien Supérieur Systèmes et Réseaux, bac+2 900h de formation diplôme d’état. Administrateur d’infrastructures sécurisées, bac + 3/4 en alternance.  Vous n’êtes pas convaincu ? Si vous êtes en reconversion c’est pourtant la filière royale.

Qu’est-ce qu’un informaticien ?

Un informaticien est un professionnel qui applique ses connaissances approfondies en informatique à la recherche, à la création et à l’amélioration de la technologie dans n’importe quel domaine. Les informaticiens sont des experts qui stimulent l’innovation en étudiant des problèmes informatiques complexes et en développant des solutions. Ils peuvent travailler dans la majorité des secteurs. En effet, les développements technologiques prennent une place fondamentale dans notre société moderne.

Comment devenir informaticien ?

Si vous voulez devenir informaticien, voici cinq types de formations à suivre pour lancer votre carrière :

 

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entretien professionnel

Compte personnel formation : des employeurs vont devoir verser une amende

Compte personnel formation : des employeurs vont devoir verser une amende. Cet entretien professionnel, qui peut coûter très cher en cas d’absence, n’est en aucun cas un entretien d’embauche salarié. Dans cet entretien, qui doit être mené tous les deux ans et une synthèse tous les six ans, il n’est fait aucune mention des perspectives d’évolution de carrière et des formations que les salariés peuvent suivre. Il s’agit d’évaluer la formation suivie, d’évoquer des besoins de formation, d’acquérir ou de renforcer telle ou telle compétence. Les problèmes avec les employés utilisant leurs comptes personnels de formation doivent également être abordés dans cet entretien. Nous discutons également de la validation de l’expérience acquise. Il s’agit d’une obligation légale qui s’applique à tous les employeurs, quelle que soit la taille de l’entreprise.

Le jeudi 31 mars, vous pourriez gagner 3 000 €. Le couperet est tombé aujourd’hui. Tout employeur qui emploie au moins 50 salariés et qui n’a pas mené d’entretiens professionnels avec ses salariés au cours des six dernières années devra créditer ces salariés d’une forte somme de 3 000 € sur leur compte personnel de formation (CPF). Cette pénalité s’applique également si le salarié n’a pas bénéficié d’actions de formation non obligatoires au cours des six dernières années. Il suffit que l’employeur cofinance l’action de formation pour remplir ses obligations. Mais apparemment, les employeurs qui ne se soucient pas du tout de la formation continue et de l’employabilité de leurs employés sont désormais lourdement pénalisés, alors les employés négligés touchent le gros lot.

Compte personnel formation : des employeurs vont devoir verser une amende

Cet entretien professionnel, qui peut coûter très cher en cas d’absence, n’est en aucun cas un entretien d’embauche salarié. Dans cet entretien, qui doit être mené tous les deux ans et une synthèse tous les six ans, il n’est fait aucune mention des perspectives d’évolution de carrière et des formations que les salariés peuvent suivre. Il s’agit d’évaluer la formation suivie, d’évoquer des besoins de formation, d’acquérir ou de renforcer telle ou telle compétence. Les problèmes avec les employés utilisant leurs comptes personnels de formation doivent également être abordés dans cet entretien. Nous discutons également de la validation de l’expérience acquise. Il s’agit d’une obligation légale qui s’applique à tous les employeurs, quelle que soit la taille de l’entreprise.

Compte personnel formation : des employeurs vont devoir verser une amende

Compte personnel formation : des employeurs vont devoir verser une amende. Tous les salariés y ont droit dès lors qu’ils justifient d’au moins deux ans d’ancienneté, bien sûr, qu’ils soient en CDI, en CDD, en CDD, à temps plein ou à temps partiel. Il concerne également les alternants, les apprentis ou les personnels en contrat de professionnalisation. Dès lors, les entretiens doivent avoir lieu tous les deux ans, mais aussi sur les congés de maternité, parentaux, de longue maladie ou de mobilité volontaire ou de retour après autorisation syndicale. Cerise sur le gâteau : Les entretiens doivent être menés pendant les heures de travail, qui sont considérées comme des heures de travail, et dans les locaux de l’entreprise.

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DOKELIO l’offre de formation professionnelle francilienne.

DOKELIO l’offre de formation professionnelle francilienne.

C’est la base de données de l’offre formation en Ile de France. Elle est gérée par Défi métiers, le Carif-Oref de la région Ile-de-France.

DDOKELIO l’offre de formation professionnelle francilienne.

Défi métiers, dans le cadre du projet DOKELIO Ile-de-France, a pour mission de faciliter l’accès à l’offre de formation professionnelle et par apprentissage ainsi qu’à en promouvoir l’égalité d’accès.

Cela se traduit par 4 axes principaux :

  • Accompagnement des utilisateurs franciliens dans l’utilisation de DOKELIO Ile-de-France.
  • Traitement, contrôle des données et mise en diffusion (affichage des données pour prescripteurs et grand public).
  • Fiabilisation des données : démarche qualité en Île-de-France.
  • Communication opérationnelle sur le site de Défi Métiers.

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DOKELIO : L’Offre de Formation Professionnelle Francilienne

La région Île-de-France se distingue depuis longtemps en tant que pôle économique majeur en France, attirant des professionnels du monde entier. Avec la croissance rapide des secteurs de pointe, la nécessité d’une main-d’œuvre qualifiée n’a jamais été aussi cruciale. Dans ce contexte, DOKELIO émerge comme une solution innovante, offrant une plateforme centralisée pour l’accès à une variété de formations professionnelles adaptées aux besoins du marché francilien.

La vision de DOKELIO

DOKELIO, un acronyme pour « Dispositif Opérationnel pour la connaissance et l’Emploi des compétences LIées à l’Offre de formation », incarne la vision de la région Île-de-France en matière de développement professionnel. Cette plateforme vise à faciliter l’accès des individus à des formations de qualité, en phase avec les évolutions du marché du travail.

Une offre diversifiée

L’un des points forts de DOKELIO réside dans la diversité de son offre de formation. Des secteurs aussi variés que la technologie, la santé, la finance et bien d’autres sont couverts, permettant aux apprenants de choisir des programmes qui répondent spécifiquement à leurs besoins et aspirations professionnelles.

La plateforme collabore étroitement avec un réseau étendu d’établissements de formation et d’organismes spécialisés, garantissant ainsi la pertinence et la qualité des programmes proposés. Que ce soit pour acquérir de nouvelles compétences, se reconvertir professionnellement ou se perfectionner dans un domaine spécifique, DOKELIO offre une palette complète d’options.

Adaptabilité et accessibilité

DOKELIO se démarque par son engagement envers l’adaptabilité et l’accessibilité. La plateforme reconnaît que les apprenants ont des horaires variés et des engagements professionnels préexistants. En réponse à cela, de nombreux programmes de formation sont conçus pour être flexibles, offrant des options d’apprentissage en ligne, en présentiel ou en mode hybride.

L’accessibilité est également au cœur de la mission de DOKELIO. La plateforme travaille à réduire les barrières financières en proposant des formations à des coûts compétitifs et en facilitant l’accès aux aides financières disponibles. Cette approche inclusive vise à élargir l’accès à la formation professionnelle à un public diversifié.

La dimension collaborative

DOKELIO encourage la collaboration entre les entreprises, les établissements de formation et les individus. Les entreprises peuvent bénéficier d’un accès direct à un pool de talents formés selon leurs besoins spécifiques, renforçant ainsi la synergie entre l’offre et la demande sur le marché du travail francilien.

Les établissements de formation, quant à eux, bénéficient d’une visibilité accrue en rejoignant le réseau de DOKELIO, renforçant leur attractivité et leur impact dans le secteur de la formation professionnelle.

Conclusion : DOKELIO, un catalyseur pour l’avenir professionnel en Île-de-France

DOKELIO émerge comme un acteur clé dans le paysage de la formation professionnelle en Île-de-France. Avec sa vision holistique, son offre diversifiée, son adaptabilité et son engagement en faveur de l’accessibilité, la plateforme joue un rôle crucial dans la création d’un écosystème de formation dynamique et en phase avec les besoins évolutifs du marché du travail francilien. Pour les professionnels cherchant à développer leurs compétences et pour les entreprises à la recherche de talents qualifiés, DOKELIO se présente comme un catalyseur essentiel pour l’avenir professionnel dans la région.

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Recentrer la politique de formation professionnelle

En faisant le bilan de la loi du 5 mars 2018, les partenaires sociaux ont ouvert la voie à une réforme de la formation professionnelle articulée autour de 7 grands thèmes et de 49 propositions :
  • Encourager durablement le recours à l’alternance,
  • Professionnaliser l’utilisation du CPF et valoriser les nouvelles modalités de parcours,
  • Faire du développement des compétences des salariés un enjeu stratégique des entreprises,
  • Simplifier le système de certification au bénéfice des utilisateurs,
  • Créer les conditions d’un pilotage éclairé de la formation professionnelle,
  • Financer le système,
  • Poursuivre le chantier des transitions professionnelles (notamment intersectorielles).
Recentrer enfin la politique de formation professionnelle (Paul Santelmann) Les prochaines échéances électorales sont une opportunité pour toutes les parties prenantes de s’exprimer et de suggérer des évolutions de notre système de formation professionnelle et d’apprentissage. Dans le cadre de sa mission publique d’information et de contribution au débat public, Centre Inffo rend d’ores et déjà compte du point de vue des candidats, des élus régionaux, des partenaires sociaux, des organisations professionnelles, des professionnels, etc. De manière complémentaire, dans un esprit de débat éclairé, nous souhaitons aussi donner la parole à des experts reconnus et publier leurs contributions en prenant appui sur nos différents supports d’information, spécialisés et reconnus des acteurs de la formation professionnelle continue, de l’apprentissage et de l’évolution professionnelle.

La tribune de Paul Santelmann

 Au gré de réformes successives, notre système de formation professionnelle présente le paradoxe d’une constellation pléthorique de dispositifs, d’acteurs institutionnels et de prestataires et d’une faible efficience au regard des budgets mobilisés. LIRE LA SUITE…

Si les conseils des experts compétences vous paraissent pertinent vous pouvez les contacter et leur donner votre avis. Si vous voulez un coup de main, ils sont toujours disponible pour montrer des chemins.

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