Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est-il important ?

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est-il important ?

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est-il important ?

Qu’est-ce que le taux de rupture des contrats d’apprentissage ?

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage mesure la proportion de contrats d’apprentissage qui sont rompus avant leur terme. Il s’agit d’un indicateur crucial pour évaluer la stabilité et l’efficacité du système d’apprentissage. Plus précisément, il permet de comprendre combien d’apprentis mettent fin à leur contrat avant d’avoir achevé leur formation.

Comment est-il calculé ?

Le calcul du taux de rupture est relativement simple. On divise le nombre de contrats d’apprentissage rompus par le nombre total de contrats signés, puis on multiplie le résultat par 100 pour obtenir un pourcentage. Voici la formule :

\[ \text{Taux de rupture} = \frac{\text{Nombre de contrats rompus}}{\text{Nombre total de contrats signés}} \times 100 \]

Que signifie-t-il ?

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est un indicateur essentiel pour évaluer la qualité du système d’apprentissage. Cependant, il ne doit pas être considéré isolément. Pour une analyse plus complète, il est important de le mettre en perspective avec d’autres facteurs, tels que le nombre total de contrats signés.

Voici quelques points à considérer :

1. Contexte économique et sectoriel : Le taux de rupture peut varier en fonction du contexte économique et des spécificités de chaque secteur. Par exemple, le secteur de la restauration peut connaître un taux de rupture plus élevé que d’autres domaines.

2. Qualité des formations : Un taux de rupture élevé peut indiquer des problèmes dans la qualité des formations ou dans l’adéquation entre les apprentis et les entreprises d’accueil.

3. Mesures d’accompagnement : Des mesures d’accompagnement et de suivi peuvent contribuer à réduire le taux de rupture. Les maîtres d’apprentissage jouent également un rôle essentiel dans la réussite des contrats.

4. Effets des confinements : Comme mentionné dans les données, certains contrats ont été impactés par les confinements liés à la pandémie en 2020 et début 2021.

En somme, le taux de rupture des contrats d’apprentissage doit être analysé en tenant compte de ces différents éléments. Il peut servir de signal d’alerte, mais il ne doit pas être utilisé seul pour évaluer le succès global du système d’apprentissage. Une approche holistique est nécessaire pour comprendre les enjeux et améliorer la formation des apprentis.

La DARES donne des chiffres

Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est-il important ?

En 2023, 852 000 contrats d’apprentissage ont été signés (secteurs privé et public).
La croissance aura été de +2% par rapport à 2022.
La situation apparait a priori stabilisée.
Les contrats d’apprentissage, en cours au 31 décembre 2023, dépassaient le seuil du million (1 020 000, soit +4,8% par rapport à 2022)

PRES D’UNE MOITIE DE L’AUGMENTATION DU NOMBRE DES D’EMPLOIS, DURANT CETTE PÉRIODE, ONT ÉTÉ DUE A L’APPRENTISSAGE

Entre 2017 et fin 2023, près de 600 000 créations d’emploi ont été générées par l’augmentation du nombre des contrats d’apprentissage (594 115 postes pour être précis).

LE TAUX DE RUPTURE DES CONTRATS D’APPRENTISSAGE EST ÉLEVÉ : 27,4% EN 2020.
Le taux de rupture (en %) de l’ensemble des contrats, par année est important[3] : 27,4% en 2020 (dernier chiffre connu).

La Dares indique qu’il ne lui est pas encore possible de calculer des taux de rupture sur l’ensemble des contrats commencés en 2021, 2022 ou 2023.
Compte tenu de l’évolution des formations concernées (hausse du niveau des certifications visées), ce taux pourrait avoir évoluer sur ces trois ans.
Le nombre des abandons est donc passé de 95 000 en 2017 à 145 500 en 2020[4].

Au final, les motifs de rupture de contrat divergent entre les entreprises et les alternants. Pour les premières, le plus souvent, ce sont les seconds qui n’ont pas donné satisfaction dans la réalisation de leurs tâches (58 %) ou dans leur comportement (54 %), tandis que, pour les alternants, la raison de leur départ, c’est qu’ils ne souhaitaient plus rester dans l’entreprise (28 %), voire que l’intégration s’était mal passée (22%) ou qu’ils avaient trouvé un emploi ailleurs (16%).

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Niveaux de prise en charge de l’apprentissage

Point sur les niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage

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Ah les niveaux de prise en charge ! Réduction, réduction et au bout du bout les organismes de formation ne peuvent plus travailler.

Un arrêté du 17 août 2023, publié au JO du 20 août, complète l’arrêté de carence du 31 août 2022. Le 19 juillet 2023, France compétences a publié ses recommandations sur les NPEC des contrats d’apprentissage. Le 24 août, France compétences a publié une nouvelle version des NPEC.

 

Les niveaux de prise en charge des formations en apprentissage représentent un aspect essentiel du soutien apporté aux jeunes apprentis dans leur parcours éducatif et professionnel. Ces niveaux de prise en charge varient en fonction des politiques gouvernementales, des partenariats entre les entreprises et les établissements éducatifs, ainsi que des spécificités de chaque programme de formation.

Au premier niveau, on trouve généralement la prise en charge financière par les organismes publics. Les gouvernements mettent en place des dispositifs visant à alléger le coût de la formation pour les employeurs, encourageant ainsi leur participation active dans le développement des compétences de la main-d’œuvre. Ces subventions peuvent couvrir une partie importante des frais liés à la formation en apprentissage, incitant ainsi les entreprises à s’engager dans cette démarche.

Au deuxième niveau, les entreprises elles-mêmes jouent un rôle clé dans la prise en charge des formations en apprentissage. Cela va au-delà de la simple contribution financière, englobant également la mise en place d’une structure d’accueil propice à l’apprentissage, l’affectation de tuteurs qualifiés, et la création d’un environnement professionnel favorable à l’acquisition des compétences pratiques.

Le troisième niveau concerne les partenariats entre les établissements de formation et les entreprises. Ces collaborations permettent d’optimiser la coordination entre l’apprentissage théorique dispensé en classe et l’application pratique sur le terrain. Les échanges fréquents entre les enseignants et les tuteurs en entreprise favorisent une intégration harmonieuse des connaissances, renforçant ainsi l’efficacité de la formation.

Enfin, le quatrième niveau repose sur la reconnaissance officielle des compétences acquises par les apprentis. Les certifications et diplômes obtenus à l’issue de la formation en apprentissage attestent de la qualité du parcours suivi. Cette reconnaissance favorise l’employabilité des apprentis, renforçant ainsi l’attrait de ce mode d’apprentissage.

En conclusion, les niveaux de prise en charge des formations en apprentissage constituent un écosystème complexe, impliquant l’engagement financier des pouvoirs publics, la participation active des entreprises, la collaboration entre les acteurs éducatifs et professionnels, ainsi que la reconnaissance formelle des compétences acquises. Un équilibre optimal entre ces niveaux est essentiel pour garantir le succès et la pérennité des programmes d’apprentissage.

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Contrôle pédagogique de l’apprentissage

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Des contrôles encore des contrôles….

Contrôle pédagogique de l’apprentissage

 

La Première ministre vient de confirmer son intention de diminuer les moyens financiers accordés par l’État à la formation des chercheurs d’emploi et aux contrats aidés.

Des réductions ou suppressions avaient déjà été évoqué par le ministère concernant :

1. Les contrats aidés, financés par l’État pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes rencontrant des difficultés particulières :

2. Les emplois francs, dédiés aux personnes résidents dans les quartiers politique de la ville

Le contrôle pédagogique des formations par apprentissage vise à s’assurer que la formation délivrée dans le cadre de la préparation d’un diplôme professionnel permet l’acquisition des connaissances et des compétences attendues, prévues par les programmes d’enseignement général et le référentiel, dans de bonnes conditions et dans l’optique d’une réussite au diplôme. La mission de contrôle pédagogique des formations par apprentissage exerce ses attributions sur tous les lieux de mise en œuvre des formations par apprentissage conduisant à la délivrance d’un diplôme de l’éducation nationale. Les contrôles portent sur les deux lieux de formation des apprentis : entreprise et CFA. La mission de contrôle est placée sous l’autorité du recteur d’académie pour les formations par apprentissage conduisant aux diplômes de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur.

Une étude vient d’être publiée, bien à propos, par la Dares sur des données de 2017 concernant les effets emploi et effets d’aubaine des contrats aidés.

La Première ministre considérant que le chômage « a beaucoup baissé depuis 2017 » juge « logique que nous puissions faire des économies sur la formation des demandeurs d’emploi ».

Cette déclaration a déclenché l’opposition des Conseils régionaux, en partie en charge de ces formations des chômeurs.

Ceux-ci demandent à l’État de préciser le montant financier qu’il mobilisera dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences (PIC) 2024-2027.

Sinon, des responsables des régions pourraient suspendre leur cofinancement du PIC, qui doit prendre fin au 31 décembre 2023.

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Baisse de 5 % des coûts contrats apprentissage

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Baisse de 5 % des coûts contrats apprentissage

Et voilà ! c’est fait… Il y a des gagnants (pas beaucoup) et des perdants (beaucoup). A qui profite cette mesure ?

 

Baisse de 5 % des coûts contrats apprentissage, le conseil d’administration de France compétences a acté une baisse de 5 % des niveaux de financement des contrats d’apprentissage, mais 53 % des certifications ne seraient pas touchées par cette décision.

Les fonds formation se réduisent à peau de chagrin et servent à bien d’autres choses qu’à de la formation. Quand ces détournement cesseront-ils pour revenir à de la formation pure et dure

La baisse de 5 % des coûts des contrats d’apprentissage pour les organismes de formation a été décidée par le conseil d’administration de France compétences le 10 juillet 2023. Cette baisse sera appliquée en deux temps : une première diminution de 5 % en moyenne sera appliquée pour les niveaux de prise en charge (NPEC) ne répondant pas aux attentes exprimées par France Compétences en début d’année, soit environ 37 % des NPEC, à partir du 1er septembre 2023. Une deuxième diminution de 5 % en moyenne sera appliquée en avril 2024, soit une baisse totale de 10 % ¹⁵. Cette mesure permettra une économie d’environ 540 millions d’euros pour France compétences.

Les certifications touchées par cette baisse de coûts vont connaître des diminutions de prise en charge variables, avec un maximum de -10%. Cependant, 53 % des certifications ne seront pas touchées par cette décision. Les partenaires sociaux ont unanimement voté contre cette mesure, estimant que l’objectif de réduction de 10 % souhaité par le gouvernement est déjà atteint avec la première baisse de 2,7 % en 2021 et les 7 % d’inflation .

Comment les OF impactés vont-ils résister ? Reste l’éducation natonale, tiens, tiens !

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Les aides à l’alternance jouent les prolongations

Le gouvernement a prolongé les aides exceptionnelles à l’alternance jusque fin 2023. Le point sur les chiffres et les dispositifs.

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Les aides à l’alternance jouent les prolongations

Les moyens de financement d’une formation sont importants. La France est un merveilleux pays qui permet à tout un chacun de se former tout au long de la vie. Mais l’autre face du progrès c’est que les dispositifs sont tellement nombreux qu’il n’est pas facile de s’y retrouver et il faut chercher la bonne solution pour chaque cas. Nous avons déjà traité la question des salariés mais il y a bien d’autres cas. Prenons l’alternance et la relation avec les Opco… Voilà un bon sujet que nous vous proposons d’évoquer dans cet article.

L’alternance est un dispositif de formation qui permet aux jeunes de se former à un métier tout en travaillant en entreprise. Il existe deux types de contrats en alternance : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Ces contrats offrent de nombreux avantages aux jeunes, tels que :

– Une rémunération adaptée à leur âge et à leur niveau de qualification
– Une expérience professionnelle valorisante et reconnue
– Un accompagnement personnalisé par un maître d’apprentissage ou un tuteur
– Un accès facilité à l’emploi à l’issue de la formation

Pour encourager les entreprises à recruter des alternants, le gouvernement a mis en place des aides financières exceptionnelles, dans le cadre du plan de relance de l’économie face à la crise sanitaire. Ces aides sont destinées à couvrir une partie du coût du salaire et de la formation des alternants. Elles sont de :

– 5 000 euros maximum pour un apprenti de moins de 18 ans
– 8 000 euros maximum pour un apprenti majeur ou un salarié en contrat de professionnalisation

Ces aides sont versées pour la première année de chaque contrat d’alternance conclu entre le 1er juillet 2021 et le 31 décembre 2022, jusqu’au niveau master et pour toutes les entreprises.

Face au succès de ce dispositif, qui a permis de signer plus de 800 000 contrats en 2022, le gouvernement a décidé de le prolonger pour l’année 2023. Ainsi, les entreprises qui recruteront des alternants entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023 bénéficieront d’une aide de 6 000 euros, quel que soit l’âge ou le niveau de qualification de l’alternant.

Mais ce n’est pas tout ! Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé que cette aide de 6 000 euros serait maintenue au-delà de l’année 2023, jusqu’à la fin du quinquennat. L’objectif est d’atteindre le chiffre d’un million d’apprentis par an en 2027.

Cette mesure vise à soutenir un dispositif de formation qui fait ses preuves pour l’emploi des jeunes, mais aussi pour la compétitivité et la performance des entreprises. En effet, l’alternance permet de :

– Former des salariés qualifiés et opérationnels, adaptés aux besoins du marché et aux spécificités de l’entreprise
– Fidéliser et motiver les collaborateurs, en leur offrant des perspectives d’évolution et de reconnaissance
– Anticiper et accompagner les changements technologiques, organisationnels ou réglementaires
– Bénéficier d’exonérations de charges sociales et de crédits d’impôt

Si vous êtes intéressé par l’alternance, que vous soyez jeune ou employeur, n’hésitez pas à vous renseigner sur les conditions d’éligibilité, les modalités de versement et les démarches à effectuer pour bénéficier des aides à l’alternance. Vous pouvez consulter le site du ministère du Travail, le guide pratique à destination des employeurs et des organismes ou le site du service public pour obtenir plus d’informations.

 

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Contrats d’apprentissage du secteur public Nouvelle plateforme en ligne pour saisir, transmettre et gérer vos contrats

En 2021, le nombre d’apprentis accueillis dans la fonction publique a atteint un niveau record : près de 20 000 nouveaux contrats d’apprentissage ont été conclus. Afin d’accompagner ce développement et de simplifier la procédure, un nouvel outil de saisie des contrats d’apprentissage est mis à disposition des employeurs publics et CFA.

Depuis le 15 février 2022, les employeurs publics et CFA peuvent remplir et télétransmettre aux services administratifs leurs contrats d’apprentissage (CERFA 10103-09), assortis de leur convention de formation grâce à la plateforme digitale dédiée à l’apprentissage public : contrat.apprentissage.beta.gouv.fr.

 

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Une très forte augmentation des entrées en contrat d’apprentissage en 2020

En 2020, le nombre de contrats d’apprentissage atteindrait 525 600, en augmentation de plus de 40 % par rapport à l’année précédente.

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C’est tant mieux! Mais il aura fallu les aides massives de l’état pour parvenir à ce résultat. Que va-t-il se passer quand les aides vont tomber?

La part de contrats permettant de préparer une formation du supérieur s’accroît fortement, tandis que la proportion de mineurs diminue. Les secteurs d’activité les plus dynamiques se situent dans le tertiaire.

Une très forte progression des entrées dans le privé, portée par le supérieur

En 2020, le nombre d’entrées en apprentissage est estimé à 525 600 (encadré) et augmente fortement par rapport à l’année précédente (+42 %). Cette hausse est presque entièrement portée par le secteur privé (+44 %), les embauches dans le secteur public n’augmentant que de 5 % (tableau 1).

 

TABLEAU 1 | Le tableau 1 montre que les employeurs utilisateurs des nouveaux contrats d’apprentissage, secteurs privé et public

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2021 : les CFA devront déposer leurs données comptables à France compétences

En 2021, France compétences débute la procédure de remontée des comptes des Centres de formation d’apprentis (CFA), et ce, conformément à sa mission de veille, d’observation et de transparence des coûts.  Entre avril et juillet 2021, ces organismes auront pour obligation de déposer leurs données en ligne, via un formulaire dédié. A l’issue de la procédure, France compétences livrera l’analyse de ces comptes dans un objectif de régulation des coûts.

Apprentissage : la rentrée 2020 se joue dès aujourd’hui (Jean-Pierre Willems)

La loi du 5 septembre 2018 a fixé des obligations comptables aux organismes qui dispensent des formations par apprentissage (OFA). La mise en place d’une comptabilité analytique est obligatoire dès l’exercice 2020 et elle devra être transmise à France compétences dès le mois d’avril 2021.

L’arrêté ministériel du 29 juillet 2020 (JORF n°0185) en précise les règles.

Une obligation qui vise les organismes de formation qui délivrent des formations en apprentissage

Les OFA ou les organismes gestionnaires des CFA seront sollicités pour remonter leurs données entre avril et juillet 2021. Cette procédure s’adresse à tous les organismes qui ont sollicité une prise en charge à un opérateur de compétences, au Centre national de la fonction publique territoriale, ou directement à une administration ou à un établissement public employeur de l’apprenti.

Après un travail de concertation avec les acteurs de l’apprentissage et l’ensemble des réseaux de CFA, une procédure dédiée et accessible à tous les organismes concernés, a été mise en place.

Procédure : mode d’emploi

Dès la fin janvier 2021 les CFA sont invités à consulter le formulaire type qui servira de base au formulaire d’enquête à remplir et déposer entre avril et juillet 2021, ainsi que la notice d’information qui précise les attendus et les étapes à suivre.

Ces documents doivent permettre aux CFA de s’assurer, dès à présent, qu’ils disposent des informations nécessaires. Ils pourront ainsi procéder aux ajustements éventuels afin d’être prêts au moment où ils devront transmettre leurs données comptables.

Pour toute question concernant la documentation mise à disposition, les CFA sont invités à se rapprocher de leur tête de réseau[1].

A partir d’avril 2021, les organismes concernés devront créer leur compte utilisateur, télécharger le formulaire d’enquête, le remplir et le redéposer sur la plateforme déployée à cet effet au plus tard à la mi-juillet 2021.

Comptant sur la mobilisation de tous les acteurs de l’apprentissage, France compétences mettra tout en œuvre afin que ce premier exercice d’observation permette d’optimiser les coûts de l’apprentissage et de mieux répondre aux enjeux de la formation professionnelle.

La notice d’information et le formulaire type sont consultables ci-dessous (versions du 26 mars 2021) :

[1] Chambre de métiers et de l’artisanat France, Chambre de commerce et d’industrie France, CCCA – BTP, Fédération compagnonnique – Compagnons du Tour de France, Association des Compagnons du devoir et du Tour de France, Union des industries et métiers de la métallurgie (UIM), Association de la formation continue à l’université (FCU),  Association nationale pour l’apprentissage dans l’enseignement supérieur (ANASUP), Association pour l’Apprentissage Adapté des Personnes Handicapées (2APH), Fédération de la Formation Professionnelle (FFP), Fédération Nationale des Associations Régionales de Directeurs de Centres de Formation d’Apprentis (FNADIR),Ministères de l’Agriculture, de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et du Travail.

 

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Des plans d’action en faveur des apprentis sans contrat

Les préfets de région se mobilisent pour accompagner les jeunes n’ayant pas trouvé d’employeur six mois après leur inscription dans un centre de formation d’apprentis (CFA). Une instruction interministérielle précisant les leviers à actionner dans les territoires leur a été envoyée le 19 février.

apprentissage

Les ministères en charge de l’apprentissage [ 1 ] appellent les services de l’État à mettre en place des plans d’action pour apporter des solutions aux apprentis qui risquent de ne pas pouvoir poursuivre leur formation faute d’avoir trouvé un employeur. Pour rappel, les jeunes inscrits en CFA entre le 20 août et le 31 décembre 2020 disposaient d’un délai de six mois (au lieu de trois habituellement) pour signer un contrat d’apprentissage.

A l’approche de cette échéance, les préfets de région sont invités, par une instruction datée du 12 février, à se rapprocher de toutes les forces en présence dans les territoires : opérateurs de compétences, chambres consulaires, réseaux d’employeurs, Conseils régionaux, services publics de l’emploi…

Éviter les ruptures de parcours

Objectif : aider les jeunes à trouver un employeur afin de continuer leur formation en apprentissage et, si ce n’est pas le cas, les orienter vers d’autres solutions. Les pistes permettant aux jeunes de poursuivre leur formation par la voie scolaire ou par la formation professionnelle continue devront être privilégiées. A défaut, des prestations d’accompagnement ou d’aide à la redéfinition des parcours professionnels pourront être envisagées.

« Il est impératif que nous trouvions des solutions d’emploi ou de formation adaptées à chacun », précise l’instruction interministérielle. « Ces jeunes qui ont choisi un projet professionnel et acquis des connaissances théoriques solides au cours de ces six premiers mois de formation, doivent pouvoir poursuivre leur parcours et obtenir une certification. »

Appui des Carif-Oref

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